Marion Haerty « En freeride, tu n’as de comptes à rendre à personne. »
C’est une inépuisable tornade. Après quatre titres de championne du monde de freeride, Marion Haerty a décidé de se lancer un nouveau défi. La rideuse de Chamrousse, passionnée de montagne et de voyages, se testera, cet hiver, sur un nouveau circuit, le Natural Selection Tour avec, pour maître-mot, le plaisir. Encore et toujours.
Par Sophie Danger
Publié le 08 octobre 2021 à 16h43, mis à jour le 05 novembre 2021 à 7h59
Marion Haerty, tu as reçu ton premier snowboard quand tu avais 10 ans. Tu avais envie de découvrir la discipline parce ton grand frère en faisait, mais aussi et surtout parce que tu lisais le récit des aventures de filles comme Margot Rozies et Anne-Flore Marxer dans les magazines. Qu’est-ce qui te fascinait chez elles ?
Elles représentaient avant tout l’indépendance, la liberté, le rêve du voyage. Quand tu es adolescente, tu as envie d’explorer la vie, le monde, et c’est cette soif de découverte qui te guide.
Grâce à Margot Rozies, à Anne-Flore Marxer, j’ai découvert qu’il était possible de vivre des moments exceptionnels à travers le sport, à travers les voyages et je me suis créé des rêves autour de ça.
J’ai eu envie de devenir snowboardeuse professionnelle pour pouvoir vivre, à mon tour, ces moments qu’elles vivaient et que je voyais dans les magazines.
Tu as eu l’occasion, au cours de ta carrière, de les rencontrer et de leur dire combien elles avaient été importantes pour toi ?
Margot est devenue une très bonne amie mais je ne sais pas si je lui ai déjà dit qu’elle m’avait beaucoup inspirée. En même temps, je pense qu’il n’y avait pas besoin de le lui dire, elle le sait.
Lorsque je les croisais, elle et Anne-Flore, au tout début, j’avais des étoiles dans les yeux. Ça se sent quand tu as l’admiration d’une gamine.
Avant te trouver ta voie dans le snowboard, tu t’étais essayée à d’autres sports ?
Moi, je suis la dernière de la famille. Mes frères et sœurs ont dix et quatorze ans de plus que moi et quand je retrouve des photos de moi enfant, je vois une petite boule de muscles parce que j’essayais toujours de pratiquer les mêmes activités qu’eux, que ce soit du vélo, de la randonnée…
J’avais déjà un tempérament de sportive avant même de me mettre à fond dans le snowboard.
En quoi le snowboard s’est révélé une activité différente du vélo, par exemple ?
J’ai eu une révélation, un coup de foudre. Pourquoi ? C’est difficile à expliquer. J’aurais pu avoir un coup de foudre pour le VTT parce que j’en ai beaucoup fait, petite, avec mon frère. Ma mère nous montait à Chamrousse et on redescendait à vélo jusqu’à la maison.
En snowboard, il y a un univers qui, je pense, m’a beaucoup attirée. C’est un univers à la fois artistique, créatif, musical. Le snowboard, c’est une discipline à travers laquelle tu peux exprimer autre chose que de la performance.
Adolescente, ce côté un peu rebelle, rock’n’roll, m’a beaucoup plu, ça me correspondait bien.
Au tout début, tu t’entraînes seule jusqu’à ce que Phil Gherardt, un entraîneur de Chamrousse, t’invite à rejoindre le club…
Phil m’a pris sous son aile parce que j’allais faire du snowboard toute seule sur ses sauts de dix mètres et que je faisais n’importe quoi. J’étais hyper motivée, je n’arrêtais pas de me mettre des tatanes, mais je continuais, ça me faisait rire.
Quand il m’a vue, il s’est dit que j’allais finir par me faire mal alors il m’a invitée à rejoindre le club pour apprendre correctement le snowboard. Entre nous, une amitié est née.
Phil, c’est quelqu’un qui nous a transmis des valeurs comme faire attention à ce que l’on dit : quand on promet de faire quelque chose, gagner par exemple, il faut honorer sa parole.
Est-ce que tu penses qu’il avait détecté chez toi un potentiel particulier ou est-ce qu’il cherchait juste à ce que tu ne te fasses pas mal ?
Je ne pense pas que j’avais un énorme potentiel. Je n’étais pas la plus forte du club, j’étais même un peu nulle sur certains trucs mais il savait que j’étais motivée et il essayait de me driver.
Il savait que j’avais cette fougue que je n’arrivais pas à maîtriser. J’étais un peu tête brûlée et je pense que c’est son instinct paternel qui parlait à ce moment-là.
Il m’est arrivé, une fois, de chuter sur une plaque de glace, en plein brouillard, et de me casser la cheville et la main. Lorsqu’il est venu me récupérer chez le médecin, il était en larmes, ça lui avait fait mal de me voir comme ça.
Je pense que son but était plus de me canaliser que de me voir devenir championne. Je ne suis pas certaine du tout qu’il ait imaginé un jour qu’une de ses gamines deviendrait championne du monde.
C’est avec lui, dans ce club de Chamrousse, que tu vas faire tes premiers pas en compétition. Prendre part à des contests, te battre pour la victoire, c’est quelque chose dont tu avais envie ou, toi, tu voulais juste rider pour le plaisir ?
Je ne sais pas si j’avais cet instinct de compétitrice lorsque je me suis mise au snowboard. Je sais en revanche que, déjà toute petite, j’avais les crocs pour gagner.
Je me souviens d’une course à pied lors de laquelle un mec m’avait fait un croche-patte. Ça m’avait tellement énervée que j’avais gagné !
Quoi qu’il en soit, dans ce club, on nous a mis directement à la compétition. Le but était de s’entraîner un week-end sur deux et, l’autre week-end, d’aller en compet. La compétition, à cette époque, c’était avant tout un élément de progression.
Les résultats vont néanmoins arriver très vite, les sponsors aussi. Et puis, peu à peu, tu vas glisser de l’univers du slopestyle à celui du freeride…
Au fond de moi, j’avais envie de réussir dans ce sport et je savais qu’il y avait quelque chose à faire. Je me suis mis des tatanes, j’ai parfois été déçue par mes résultats mais je me suis accrochée.
À un moment, une ouverture s’est présentée en freeride et je me suis engouffrée dedans. C’est cette discipline qui m’a donnée cet élan de vie, qui m’a permis d’en être où j’en suis maintenant.
C’est Lionel Broche qui est à l’origine de ce virage. Qu’est-ce que cette discipline a changé pour toi, quels horizons cela t’a-t-il ouvert ?
Le freeride est un sport qui n’est pas rattaché à une fédération. C’est à toi de créer ta propre équipe, de t’auto-motiver, de te mettre un coup de pied aux fesses chaque matin.
En freeride, tu n’as de comptes à rendre à personne. À part tes sponsors mais, pour le reste, tu es seule décisionnaire.
C’est ce côté liberté que j’ai apprécié, à la fois liberté d’expression puisque c’est toi qui choisis ta ligne mais aussi liberté de t’entourer avec les personnes avec qui tu as envie de travailler car personne ne t’impose un coach, un kiné, un préparateur mental…
Ton parcours va être marqué par un événement dramatique. Lionel Broche disparaît en 2013, emporté par la montagne. C’est une remise en question pour toi, tu décides de mettre le freeride entre parenthèses…
Cet accident m’a beaucoup ralentie parce que je ne connaissais rien à la montagne. Je me demandais si je devais continuer en slopestyle ou si je devais me lancer à fond dans le freeride et j’ai cogité pendant bien deux années.
Après réflexion, j’ai pris sur moi et j’ai travaillé sur ma peur. J’avais aussi envie de faire ça pour lui. C’était un peu le bordel dans ma vie, il y a eu plein de choses, et quand, en 2017, j’ai décroché le titre de championne du monde, ce n’était pas uniquement pour moi.
Ça a été un combat, mais pas un combat uniquement pour être la meilleure. C’était un titre pour mes parents qui ont vécu un moment très difficile, pour Lionel, pour sa famille… C’était une sorte de revanche sur la vie.
Je me suis dit : « Fuck, ce titre, je vais aller le gagner pour eux ».
Le risque est un sujet que tu n’aimes pas toujours aborder. Malgré tout, il est inhérent à ta discipline. Comment as-tu réussi à l’intégrer, à composer avec ?
Heureusement que cette peur dont on parle est là. Si tu n’as pas peur, c’est le début du danger. Il faut réussir à trouver un équilibre pour qu’elle ne te ronge pas, qu’elle soit ton gardien, une sorte de jauge qui te permette de mesurer le risque.
Il ne faut surtout pas qu’elle disparaisse mais il faut essayer de l’accepter, de la comprendre et de composer avec. C’est grâce à cette peur que tu vas connaître tes limites.
Moi, quand je me lance dans une pente, j’ai peur. Autour de moi, c’est la montagne, c’est un domaine qui n’est absolument pas maîtrisable par l’homme mais c’est ce qui en fait aussi la beauté.
Il y a cette communion avec la nature que tu cherches à trouver et qui est magique, cette communion que tu ne retrouves pas dans la vie de tous les jours et qui crée des moments exceptionnels.
Est-ce qu’on est toujours capable de l’écouter cette peur ? Est-ce que, parfois, on n’a pas envie de se lancer quand même en mettant cette petite boule au ventre sur le compte de la fatigue, de l’humeur ou autre ?
Pour moi, ça n’a pas toujours été le cas. Il m’a fallu deux, trois blessures pour comprendre qu’il faut mettre son égo de côté. C’est quelque chose qui vient, je pense, avec le temps, avec la maturité. Ça vient également avec la connaissance de soi.
Je ne me connaissais pas aussi bien à 20 ans que maintenant. Il faut savoir dire non, c’est très sain de savoir dire non. Au printemps dernier par exemple, je n’ai pas osé aller en haute montagne parce que je ne le sentais pas. Il y avait eu pas mal d’accidents, des signaux et j’ai préféré les écouter plutôt que d’aller faire de la pente raide pour faire de la pente raide, pour passer pour quelqu’un de fort.
Tu peux vite tomber dans un engrenage qui peut se révéler vicieux quand tu évolues dans le domaine de la montagne parce que tu as toujours envie de faire plus. Parfois il faut, je pense, faire deux pas en arrière pour, après, faire quatre pas en avant.
Ça ne doit pas être évident de renoncer à la promesse de ces sensations si fortes que tu décris ?
On parle parfois de gens drogués à l’adrénaline mais moi, par exemple, même si j’ai besoin de faire du sport, de me dépenser, je n’ai pas besoin de toujours m’exposer.
J’ai d’ailleurs de moins en moins envie de ce « toujours plus ». Je grandis, le temps passe et j’ai aussi envie de le partager avec ma famille, mes amis. Il n’y a pas que l’adrénaline dans la vie. Si on se lève chaque matin avec cette envie-là, la vie est un peu triste.
La vie, ce n’est pas ça, la vie c’est l’amour, c’est l’amitié, la famille, des moments simples aussi, comme ramasser de l’ail d’ours avec mes parents, par exemple. C’est une question d’équilibre. Il faut ces moments simples pour, après, aller chercher des moments plus extrêmes.
Après réflexion, tu reviens au freeride. Nous sommes en 2016, tu te testes sur le FWQ (Freeride World Qualifications) en début de saison et Berti Denervaud, le directeur des sports du circuit, te propose de remplacer une rideuse, blessée, sur le Tour. Tu as accepté tout de suite ou tu as longuement hésité ?
Sur le moment, j’ai beaucoup hésité parce que ça impliquait de mettre de côté le slopestyle, d’arrêter d’autres compétitions…
Intégrer le Tour, c’était faire un saut dans l’inconnu mais je me suis dit : « Ok, je prends le risque, je ne sais pas si je vais réussir mais je me lance dans un nouveau challenge et on verra bien si ça passe ».
Finalement, cette première année s’est super bien passée. J’ai été hyper bien accueillie dans ce nouvel univers, j’ai rencontré des athlètes bienveillants, de bonnes vibes, des valeurs géniales.
Parmi eux, il y avait Estelle Balet qui n’est malheureusement plus des nôtres. Estelle était championne du monde en titre et elle m’a accueillie les bras ouverts. J’étais catapultée dans un nouveau monde et ce n’était que du bonheur.
Cet hiver-là, on a vécu des moments extraordinaires. En plus, je faisais des podiums avec Estelle et Anne-Flore Marxer qui était mon modèle à l’époque.
Ça a été un tremplin de malade : j’ai changé de vie, aménagé à Chamonix, j’ai commencé à découvrir la montagne avec un grand « M » et j’ai testé d’autres disciplines, je me suis mise à grimper, à faire du parapente… J’ai vraiment savouré la montagne tous les jours.
En 2016, tu termines 3e du Tour et ta priorité, tu le dis toi-même, c’est d’apprendre à faire du freeride. On a la sensation, à te lire, que ta performance est due au seul hasard et que tu as appris les bases a posteriori…
J’avais vraiment besoin d’explorer ce qu’est le freeride. Le freeride, ça ne se limite pas à la seule compétition. C’est un sport exposé, à risques certes, mais, sur le circuit, c’est une discipline très sécurisée : il y a des secouristes, des guides qui sont là pour t’aider, te renseigner sur la qualité de la neige…
Le vrai freeride, quand tu vas faire des sorties avec tes copains, des projets vidéo, c’est un autre monde et c’est ce monde que je voulais explorer : le monde de la montagne dans lequel tu dois t’encorder, marcher avec des crampons, comprendre les glaciers, savoir te sortir d’une crevasse si jamais tu tombes dedans…
Ce côté-là, je ne le connaissais pas encore et je voulais m’y frotter pour être sereine dans ma pratique.
En 2017, tu remportes ton premier titre après avoir terminé la saison avec la victoire suprême : celle de l’Xtreme de Verbier. Tu t’attendais à aller si haut si vite ?
C’est arrivé super vite, tout est arrivé super vite. Même si j’avais déjà des sponsors, même si j’étais déjà sur la scène snow, d’un seul coup, tout est devenu très sérieux et je n’étais pas prête.
À cette époque, j’ai dit oui à tout, aux demandes des médias, aux sponsors… et, à la fin, je me suis un peu oubliée. Il y avait tellement de choses à gérer à un moment que je ne prenais même plus de plaisir. L’année suivante je termine deuxième à cause de ça. Je n’arrêtais pas de me dire : « Je vais gagner comme disent les médias » et ce n’était pas sain de penser comme ça. Je me suis mis beaucoup de pression.
Tu es attendue, tu n’as pas envie que tout ce que tu as construit s’effondre et tu as l’impression que, si tu perds, c’est pourtant ce qui va arriver. C’était un peu la guerre avec moi-même à cette époque.
Penser à être première, penser à vouloir, limite, écraser les autres, ce n’était pas moi. Je me suis un peu perdue et j’ai eu la chance, par la suite, d’avoir un préparateur mental grâce auquel j’ai réussi à retrouver et à conserver la flamme, la passion.
Mon copain aussi m’a beaucoup épaulée. Grâce à eux, j’ai retrouvé le bon chemin.
Tu vas renouer avec le succès et décrocher trois titres consécutifs en 2019, 2020 et 2021. Il n’y a pas une sorte de lassitude, toute proportion gardée, à toujours gagner ?
En ce moment, je sais que je suis à un moment de ma vie où j’ai besoin de voir autre chose, de changer. Même si j’ai envie de défendre mon titre, cet hiver je ne vais pas aller sur le circuit du Freeride World Tour, j’ai envie d’un défi inédit. Je vais m’engager sur un nouveau circuit de compétition aux États-Unis qui s’appelle le Natural Selection. Il y a d’autres profils de rideuses, d’autres profils de ride.
Ça peut paraître contradictoire : d’un côté, ne pas défendre mon titre m’enlève de la pression mais, en même temps, j’aime bien « dominer » ma discipline.
Mars 2020, Marion Haerty lance son VLOG sur YouTube, première étape chez les Caribous…
Tu as besoin de voir comment ça se passe ailleurs pour, peut-être, mieux revenir ?
Exactement. Je me suis un peu enfermée dans ce circuit de compétition mais j’en avais besoin. Tant que ça marche, c’est plaisant d’être dans une zone de confort, de savoir comment je fonctionne…
Mais le temps passant, à un moment tu de demandes ce que ça ferait d’être sur un autre circuit avec d’autres athlètes, tu te demandes comment tu pourrais te challenger différemment. Je ne dis pas au revoir définitivement au World Tour. J’ai juste envie, en passant par ce nouveau circuit de compétition, d’aller chercher un tout nouveau challenge.
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