Tout au long de leur vie, les filles ne s’en laissent pas compter. Avec l’âge, elles sont même plus tenaces, plus résiliantes, plus volontaires. Si, entre 16 et 24 ans, les garçons sont toujours plus sportifs que les filles (45 % contre 30 %), il semble qu’en vieillissant, ils laissent tomber leurs baskets (et leurs bonnes résolutions).
La part d’hommes s’adonnant à un sport diminue régulièrement pour atteindre moins d’un quart après 65 ans alors qu’elle tend à augmenter jusque dans la tranche 50-64 ans chez les femmes pour s’élever à 35 %.
C’est l’Insee qui le dit. Tant mieux, car le corps réclame de l’activité physique, du mouvement, de l’air !
Les risques de maladies, de perte de mobilité, de dépression et de surpoids, sont plus élevés lorsqu’on ne pratique pas.
Autre enseignement, d’une étude Odoxa de février dernier cette fois, 52 % des Françaises et 50 % des Français déclaraient pratiquer un sport au moins une fois par mois en juin 2018.
Un an et demi plus tard, les femmes sont 53 % dans ce cas contre 49 % des hommes. Randonnée, marche sportive et nordique arrivent en tête des activités pratiquées devant la natation, le cyclisme et la course à pied.
Aussi, 93 % des sondés estiment que la pratique d’un sport est aussi féminin que masculin (on avance !), 90 % une bonne chose pour disposer d’un peu de temps pour soi et 85 % qu’elle est conciliable avec une vie de famille.
Alors, on ne lâche rien, et on embarque les gars !