Guillaume Dietsch « L'un des paramètres qui fait que les filles n’osent pas se lancer, c’est parce qu’elles ressentent un sentiment d'insécurité. »

Guillaume Dietsch : « L'un des paramètres qui fait que les filles n’osent pas se lancer, c’est parce qu’elles ressentent un sentiment d'insécurité. » Kids
Professeur agrégé d'EPS à l'UFR STAPS de l'Université Paris-Est Créteil, Guillaume Dietsch s’est penché sur la manière d’envisager pratique sportive chez les garçons et les filles. Résultat de ses travaux ? Peu de choses sont mises en place pour faciliter l’accès au sport de ces dernières.

Par Sophie Danger

Publié le 26 novembre 2024 à 16h41, mis à jour le 13 janvier 2025 à 16h08

Vous avez étudié le rapport quentretiennent filles et garçons à la compétition et il ressort de vos travaux qu’il existe des différences notables en fonction du sexe. Contrairement aux garçons, les filles privilégieraient en effet des activités ludiques ou hygiéniques lorsqu’il s’agit de s’orienter vers une pratique sportive. Qu’entendez-vous par activités ludiques ou hygiéniques ? 

Ludique, cela signifie envisager l’activité physique et sportive dans sa dimension plaisir, quant à la dimension hygiéniste, elle renvoie à la question d’une autre aspiration, celle de la santé, qu’elle soit physique ou mentale. Lorsque l’on étudie les rapports qu’entretiennent les filles et les garçons à la compétition, on voit comment les stéréotypes sont créés dès l’enfance avec l’idée que les filles pratiqueraient une activité physique et sportive uniquement pour se défouler, pour leur bien-être, pour le plaisir en somme même si la compétition peut, elle aussi, être un levier de plaisir.

A contrario, les garçons reproduisent, dès l’enfance, les normes sociales transmises par leurs parents, et principalement par leur père, et pratiquent très vite une activité sportive, mais par la compétition. 

Est-ce que les termes ludique et hygiénique ne renvoient pas également à une pratique dont la visée, outre le plaisir, serait de sculpter son corps pour correspondre aux normes du moment ? 

Oui, tout à fait. Les normes, les diktats autour de cette question des représentations du corps sont plus prégnants à l’adolescence, en période de transformation morphologique, psychologique et sociale et ce, d’autant plus dans notre société qui est une société de l’image.

Je travaille actuellement sur le rapport au corps à l’heure des réseaux sociaux et on voit que ce sexisme, qui apparaît de manière prépondérante dans les espaces sportifs, l’est tout autant sur les réseaux sociaux. Il y a tout un rapport au corps très stéréotypé avec cet imaginaire qui tourne autour d’un corps sculpté pour l’homme, un corps plus svelte pour la fille, des imaginaires exacerbés en raison de l’utilisation de filtres.  

©Pexels

Lorsque vous évoquez ces activités ludiques et hygiéniques, est-ce qu’elles peuvent être assimilées à du sport qui, par définition, inclut la compétition, ou est-ce qu’elles penchent plutôt du côté de l’activité physique ?  

Si on reprend la définition simple veloppée par divers auteurs, la dimension compétitive est effectivement inhérente au sport et c’est pour cela qu’aujourd’hui, l’UNESCO fait bien la différence entre le sport, dans sa dimension culturelle, et l’activité physique qui répond davantage à la mise en mouvement du corps. Je pense néanmoins que cette définition doit être actualisée.

Aujourd’hui, on ne peut plus parler d’un sport mais plutôt de sports. On est davantage sur des cultures sportives que sur une culture sportive avec différentes manières d’envisager le sport et ce d’autant plus que les jeunes, à savoir la tranche d’âge de 15 à 29 ans, garçons et filles confondus, placent la compétition au 7e rang du baromètre des pratiques sportives. Le premier déterminant pour eux, c’est la santé au sens large, la santé dans l’idée de se défouler, le plaisir vient en deuxième position et en troisième, on trouve le sport comme un espace de socialisation, de rencontres.

©Yonathan Kellerman/FFA

Vous évoquez le rôle des parents, et notamment du père, dans la transmission d’une certaine conception du sport. Est-ce que cela signifie que ce sont eux qui, consciemment ou non, continuent de diriger davantage les garçons vers la compétition et les filles vers d’autres pratiques ?

Dès l’enfance, il y a cet imaginaire encore très segmenté, très stéréotypé entre les garçons et les filles. Catherine Louveau montre bien qu’en ce qui concerne la transmission du goût sportif, de la culture sportive, les parents ont encore tendance à orienter les garçons vers le judo et le football autour de cette modalité compétitionperformance. Pour les filles, c’est surtout la gymnastique ou la danse avec, pour modalité, l’artistique et l’entretien.

L’autre élément très important, c’est que cette transmission de la culture sportive se fait effectivement encore très majoritairement par le père. Si on veut faire évoluer les mentalités et proposer un sport un peu moins stéréotypé, en tout cas dans sa modalité, il faudrait peut-être permettre davantage à la femme de pouvoir s’impliquer, d’accompagner ses enfants et de participer à cet héritage qui serait alors plus égalitaire entre les filles et les garçons. 

©Pexels

Est-ce que vous entendez par là que les femmes, les mères, ont moins tendance à reproduire les stéréotypes sexués en matière de transmission sportive ?

Elles y participent nécessairement, mais beaucoup de sociologues ont montré qu’au sein du foyer, la femme participe davantage à la transmission de la culture artistique et littéraire qu’à la transmission de la culture sportive

Tout cela donne l’impression que l’on reproduit encore et toujours cette vieille conception du sport qui date de l’avènement du sport moderne dans le courant du 19e siècle 

Oui, le sport pâtit de ces croyances masculinistes que l‘on essentialise effectivement encore aujourd’hui. Pour moi, il y a une forme de contradiction avec la génération actuelle, la génération Z, celle qui est née après les années 2000. C’est une génération qui est très au fait des questions d’égalité et de sexisme dans la société française mais, pour autant, en ce qui concerne le sport, il y a exacerbation des stéréotypes à travers une sexualisation des corps, presque une mise en scène des corps, par des personnes très suivies. On retrouve encore là l’idée qu’avant d’être performantes en sport, les filles doivent être belles et sexy et on a l’impression d’une vraie régression pour la femme et dans les rapports femmeshommes.

La beauté physique reste également un critère de visibilité pour les athlètes féminines et c‘est que réside la difficulté pour celles qui sont conscientes de cette essentialisation mais qui, parfois, sont dans l’obligation d’y répondre pour être visibles et avoir des financements.

©Pexels

Vous dites de la compétition qu’elle est le lieu privilégié de la construction de la masculinité. Ça passe par quoi ? L’occupation de l’espace ? La confiance en soi ?  

Les géographes qui étudient les espaces urbains, et notamment les espaces sportifs, montrent bien que les garçons occupent à 9095 % les espaces sportifs publics – city stades, skateparks, street workout… – et que les filles sont non seulement très rapidement reléguées à la périphérie, mais aussi qu’elles sont très vite enfermées dans un rôle de spectatrice. En somme, le garçon est acteur et pratiquant, la fille est spectatrice et, j’ai même envie de dire, supportrice.

L’autre paramètre qui fait que les filles n’osent pas se lancer, c’est parce qu’elles ressentent un sentiment d’insécurité qui les empêche, en fonction de l’horaire, en fonction du lieu, de se déplacer sur cet espace sportif, et ce d’autant plus lorsqu’il est relégué à la périphérie et occupé par les garçons

©Pexels

Il faut revoir l’accès aux espaces sportifs ?

La question des espaces sportifs est, pour moi, un vrai sujet. L‘ancien gouvernement a développé un plan « 5 000 équipements » afin de démocratiser la pratique sportive, mais on oublie de dire que ces équipements sont des espaces sportifs publics et non pas des gymnases, des piscines ou autres. De plus, on ne sest pas posé pas la question de l’accompagnement à l’usage, à savoir, comment amener davantage de filles dans ces espaces très majoritairement occupés par les garçons.

L’autre chose à prendre en compte est que les espaces sportifs sont désormais systématiquement décentrés à la périphérie d’un village, d’un bourg, d’une commune afin d’éloigner la jeunesse du centre et ça aussi, ça conduit au désengagement des filles. Encore une fois, si l’on ne soucie pas de l’accompagnement à l’usage, vous pouvez créer toutes les installations sportives mixtes que vous voulez, ce n‘est pas comme cela que vous allez attirer un nouveau public et notamment, un public plus féminin.

©Pexels

Est-ce qu’une autre explication ne réside pas, également, dans le fait que les filles aient intégré de facto que la compétition n’était pas vraiment pour elles ou est-ce que seul l’environnement les pousse y à renoncer ?

Si, tout à fait. C’est ce qu’on appelle un phénomène d’autocensure à savoir l’idée, ancrée dans un imaginaire, dans des croyances, et ce dès l’enfance, que les filles ne seraient pas capables d’être performantes ou de faire de la compétition. Ce phénomène est encore plus marqué à l’adolescence, période durant laquelle il y a un décrochage de l’activité physique chez les jeunes, décrochage plus marqué chez les filles.

C‘est un problème, et d’autant plus d’ailleurs si on le met en perspective avec d’autres enjeux comme celui de la santé, car cela signifie que demain, dans dix ans, dans vingt ans, ces jeunes filles deviendront des adultes qui, potentiellement, souffriront de problématiques de santé puisquelles auront eu une activité physique moins régulière que les garçons. 

Est-ce que ce phénomène de désertion de la pratique sportive est plus prégnant à l’adolescence parce que c’est la période durant laquelle la majorité des pratiques sportives, et principalement collectives, ne sont plus enseignées en mixité ?

En France, dès l’enfance, vous avez des pratiques mixtes mais ensuite, dans tous les sports collectifs, à partir du moment où vous entrez dans les catégories U9-U11, à savoir 9-10 ans, il y a une séparation qui participe aussi à démontrer, d’une certaine manière, qu’à partir d’un certain âge, garçons et les filles ne pourraient plus jouer ensemble. Le simple fait de catégoriser filles-garçons amène ce décrochage ou plutôt, cet abandon de la pratique sportive des filles dans un sport collectif associé à de la compétition et parfois aussi au dépassement de soi

En Suède par exemple, il a été décidé, au niveau des clubs et des fédérations sportives, de supprimer les catégories filles et garçons dans certains sports collectifs à l’adolescence et de favoriser la mixité pour, peut-être, influencer la question de l’égalité plus tard. Ce sujet n’est pas si anecdotique, et notamment lorsqu’on pense à l’offre sportive dans certains territoires, puisque la première variable d’ajustement est la section féminine et ça, que ce soit à haut niveau ou au niveau amateur.

©Pexels

Est-il plus facile de poursuivre sa pratique sportive quand on évolue dans une discipline individuelle ? 

La pratique individuelle est une vraie tendance et chez les filles et chez les garçons, mais aussi par pratique individuelle, j’entends pratique autonome, en dehors d’une structure. On estime à 70 % le nombre de jeunes qui décrochent au milieu de l’adolescence, ce qui signifie qu’ils ne sont plus dans une pratique fédérée, dans un club ou une association et qu’ils vont pratiquer en dehors de toute structure, principalement de manière individuelle mais aussi de manière de plus en plus connectée à travers des outils, des communautés. Ce phénomène participe aussi à ce qu’il y ait de moins en moins d’échanges, d’interactions, de pratiques mixtes dans les clubs et les associations.

Les fédérations d’athlé et de volley, que nous avons interrogées pour ÀBLOCK !, mettent en place des espaces avec une forme de pratique non compétitive pour satisfaire un public, et notamment féminin, qui n’est pas attiré par la confrontation. Est-ce que c’est, là aussi, une solution ?

Les fédérations sont mises au défi de la fidélisation du public. Aujourd’hui, il y a un zapping sportif. On n’est plus dans un modèle où un jeune adolescent va pratiquer un seul sport durant plusieurs années, au contraire. Ce jeune adolescent va pratiquer éventuellement un sport collectif, il va ensuite éventuellement s’inscrire dans une salle de remise en forme, puis il va éventuellement pratiquer dans un espace de musculation public et de manière autonome en suivant une application C‘est de la multipratique et les fédérations sportives sont désormais dans l’obligation de diversifier leur offre afin que que chacun se retrouve dans d’autres manières de pratiquer un sport et pas uniquement autour de la compétition sportive.

La fédération de hand propose du hand à 4, il y a également le basket 3X3 qui fonctionne bien ou encore le foot à 5. En ce qui concerne le hand, la fédération propose également l’adaptation de certaines règles afin que les filles, et pas seulement les garçons, osent tirer et marquer des buts, qu’elles aient moins d’appréhension par rapport au contact. Il y a une dimension très inclusive de la pratique

©Pexels

Ne pensez-vous pas que cette nouvelle manière d’appréhender la pratique sportive, en dehors de toute compétition, puisse avoir des répercussions sur le sport de haut niveau ? En d’autres termes, est-ce que, dans un avenir proche, il y aura toujours suffisamment de jeunes filles intéressées par la compétition jusqu’à évoluer à haut niveau pour servir de modèle aux autres ? 

C‘est une question d’autant plus essentielle que le système sportif français repose sur ce principe que, si on est capable d’augmenter la masse de pratiquants c’est dans l’idée de dégager une élite sportive. Dans les années 60, les femmes ont commencé à avoir plus accès aux loisirs, et notamment aux loisirs sportifs, et aujourd’hui, la question qui se pose est : est-ce que le contexte est favorable pour développer la féminisation des pratiques sportives ? 

Les femmes n’ont jamais autant pratiqué une activité physique et sportive mais, en revanche, elles la pratiquent de manière solitaire et en dehors de toute structure. Augmenter la base de pratiquantes pour avoir davantage de sportives de haut niveau demande nécessairement une volonté politique et économique de s’emparer de sujets importants – le sentiment d’insécurité dont nous avons parlé, la médiatisation, les sponsors… – qui freinent, empêchent les filles et femmes de pratiquer davantage et éventuellement de se projeter dans un avenir dans le sport de haut niveau.  

Faut-il également repenser la manière dont on enseigne le sport à l’école ?

À travers l’école et l’EPS, qui propose une pratique mixte à travers une programmation diversifiée tout autant genrée féminine que masculine – danse, step, rugby, boxe… – il y transmission d’une culture sportive, d’une culture de l’égalité. Il reste que ce n’est pas tant l’activité sportive qui peut permettre cette ouverture, cette lutte contre les stéréotypes que sa forme scolaire, son enseignement.

Le rôle de l’enseignant est essentiel, il sensibilise et accompagne les élèves, il interagit avec les garçons mais aussi avec les filles – certaines études ont montré que les enseignants d’EPS, tout comme les entraîneurs dans les clubs, avaient davantage tendance à interagir avec les garçons qu’avec les filles – et ne se limitent pas à encourager les filles, mais leur transmettent des corrections, des conseils… 

©Yonathan Kellerman/FFA

On s’aperçoit, en vous écoutant, que ce qui est mis en œuvre en matière de politique sportive n’empêche pas les inégalités de se reproduire. Est-il réellement possible de tendre à plus d’égalité entre filles et garçons lorsque l’on parle de sport ? 

Oui, ça a été démontré, mais le souci c’est que cest un sujet qui n’est pas envisagé dans toute sa complexité, à savoir : la question des espaces sportifs qui restent pour l’instant des espaces à conquérir pour les filles la question des formes de pratiques proposées qui restent, aujourd’hui, conformes aux stéréotypes de genre et donc non mixtes, ni inclusives et puis, troisième point, et c’est là peut être le levier le plus important, la question de l’accompagnement à l’usage dans les espaces sportifs publics et à l’école en proposant une diversité d’activités sportives qui permet de s’ouvrir sur d’autres imaginaires, d’autres formes de pratiques pour faire jouer ensemble filles et garçons et des interactions égalitaire dans leur nombre et surtout dans leur nature.

Ouverture ©Pexels

Vous aimerez aussi…

Alice Modolo Best of

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Des femmes à Tokyo ! Mais pas que… Une pongiste qui y croit, une femme jamais sans son canoë, une lanceuse de disque qui rêve d’or, une sprinteuse adepte de records, une hurdleuse qui avale les haies sont de la partie pour les Jeux. En bonus, un sauvetage dans le grand bassin des JO de 1960, un nouveau record de France pour la sirène de l’apnée (Alice Modolo sur notre photo) et une rencontre avec une femme qui borde ses voiles. Un peu de lecture pour boucler juillet !

Lire plus »
Manon Hostens : « Il faut faire entendre notre voix pour guider les jeunes générations ! »

Manon Hostens : « Le kayak est une passion que je veux partager. »

C’est la queen de la descente en kayak. Quadruple championne du monde cette année, Manon Hostens manie la pagaie comme personne, mais n’en a pas moins les pieds sur terre. À 27 ans, elle a à cœur de faire connaître son sport et sait que, pour ça, il faut de belles victoires . Cette fille ÀBLOCK! compte bien poursuivre sur son élan et a déjà les yeux tournés vers les Jeux de Paris 2024.

Lire plus »
Sarah Fuller

Sarah Fuller : Un petit coup de pied dans le foot US, un grand pas pour le sport féminin

Elle a participé, au pied levé, à un match de l’équipe masculine de son université américaine et, d’un coup, d’un seul, elle est entrée dans l’Histoire… Sarah Fuller, 21 ans, powerful kicker de son équipe féminine, Vanderbilt Women’s Soccer, est devenue, le 28 novembre dernier, la première femme à participer à un match du « Power 5 », une organisation qui regroupe au niveau universitaire les cinq meilleures divisions américaines de football américain. Ou comment une sportive dégomme le plafond de verre…

Lire plus »
Nelofar Sorosh : « En Afghanistan, je me suis entraînée au marathon sous les jets de pierres. »

Nelofar Sorosh : « En Afghanistan, je me suis entraînée au marathon sous les jets de pierres. »

Elle est née à Mazar-i-Sharif, en Afghanistan. Première Afghane à avoir bouclé, en 2015, un ultra-marathon, elle est aussi celle qui a mis les femmes en mouvement dans son pays. Aujourd’hui, et après la prise de contrôle des talibans, Nelofar Sorosh poursuit, au sein de l’UNESCO, sa mission de défense des droits des femmes à travers le sport depuis les États-Unis où elle s’est réfugiée. Rencontre avec une femme intrépide et déterminée.

Lire plus »
Maria Sharapova

Maria Sharapova, 5 infos pour briller au revers

Sur les terrains, au début des années 2000, la joueuse de tennis russe a rapidement marqué les esprits par sa détermination acharnée et son talent affirmé. Dotée d’un tempérament de feu, avec la raquette ou en entreprenariat, Maria Sharapova a conquis les courts et les cœurs. Malgré les soupçons de dopage, même après sa retraite sportive. Retour en 5 infos sur une icône qui a porté haut les couleurs de son pays.

Lire plus »
Championnat du monde de para athlétisme, le récap'

Mondiaux de para athlétisme 2023, l’heure du récap’

Ils ont quitté la piste. Le 17 juillet, les athlètes handisport ont bouclé, à Paris, leurs Championnats du monde de para athlétisme. Dernière grosse échéance avant le rendez-vous des Jeux Paralympiques de Paris 2024, ces Mondiaux faisaient office de test avant le grand bain. Petit résumé de la compet’.

Lire plus »
Gertrude Ederle

Gertrude Ederle, l’Américaine qui a mis la Manche à ses pieds

Elle n’aimait pas qu’on lui impose des limites. Et l’a prouvé. Après une tentative avortée, Gertrude Ederle devient, en 1926, la première femme à réussir la traversée de la Manche à la nage. L’Américaine, tout juste 20 ans, va aussitôt devenir la coqueluche de son pays. Avant de sombrer dans l’anonymat le plus total.

Lire plus »
Léa Labrousse

Léa Labrousse : « En trampoline, voir un garçon aller plus haut que moi, ça me booste ! »

Pétillante, fraîche et aérienne, elle pourrait bien faire ses plus belles figures aux prochains JO de Tokyo. En attendant, Léa Labrousse, trampoliniste française, continue de prendre d’assaut la toile en compétitions internationales. Du haut de ses 23 ans, elle sait comme personne déchausser les baskets pour se propulser dans les airs avec une puissance et une précision dont elle seule a le secret. Rencontre avec une fille d’une autre dimension. En toute légèreté.

Lire plus »
Margot Boch et Carla Sénéchal

Margot Boch et Carla Sénéchal : « Le bobsleigh féminin n’est pas médiatisé, on a bien l’intention de le mettre en lumière ! »

Surnommées les « sœurs jumelles » du bobsleigh féminin français, Margot Boch et Carla Sénéchal glissent à pleine vitesse vers leurs rêves de qualification aux JO de Pékin, en 2022. La vingtaine mature, la passion embarquée dans leur engin, la pilote et la pousseuse ravivent enfin une discipline féminine glacée depuis dix ans. Un beau virage pour la visibilité du sport féminin !

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner