Flora Vautier « Je veux montrer qu’on peut être sportive et aimer la mode et le maquillage. »
Longue chevelure blonde attachée en perfect ponytail, regard félin et énergie bondissante, Flora Vautier, la divine, est la nouvelle sensation du handisport français depuis les JOP de Paris. La première Française de sa catégorie et 10e mondiale s’est offert sa première médaille olympique à 19 ans, sous les hourras du public. Solaire, combative, la pongiste basée à Nîmes travaille son service de ping jusqu’au bout des ongles. Et entre deux franches rigolades.
Par Claire Bonnot
Publié le 19 novembre 2024 à 10h01, mis à jour le 19 novembre 2024 à 18h03
Tu as décrochéta toute première médaille olympique (le bronze en double mixte) à seulement 19 ans… et dans une ambiance de folie aux JOP de Paris. Un happy end que tu n’avais même pas imaginé…
Ah mais pas du tout, du tout, parce que trois mois avant, je ne savais même pas que j’allais être qualifiée. Je me préparais pour ce tournoi, bien sûr, parce que faire mes premiers Jeux à la maison, c’était le rêve et l’occasion de prendre de l’expérience pour après. Cette préparation, c’était sans pression pour moi, j’étais avec mes potes, avec Floflo (Florian Merrien, 39 ans, son partenaire de jeu, déjà détenteur de quatre médailles paralympiques, Ndlr), mon entraîneur, tout mon petit monde… et je me disais que l’objectif, c’était surtout LA 2028. Donc, j’étais en mode « zéro pression ».
Quand j’ai su que j’étais qualifiée sur le dernier tournoi, je n’y croyais pas. J’attendais que l’info sorte officiellement pour le dire et ce n’est qu’à ce moment-là, c’est-à-dire deux mois après – une éternité !-, que j’ai été soulagée, en mode : « Ça y est, je suis enfin qualifiée aux Jeux ».
Quel est le moment le plus fort que tu gardes de ton expérience aux JOP 2024 ?
C’est vraiment quand on a gagné le dernier point avec Floflocontre les Coréens (une victoire en cinq sets, Ndlr). Parce qu’au départ, on s’est dit « Oh purée, on tombe sur des Coréens, ça va être très dur ». On n’espérait pas du tout une médaille, mais on s’est dit « On va s’arracher, on va essayer d’ambiancer tout le monde ». Et c’est passé !
D’ailleurs, en parlant d’ambiance, Florian a pour habitude de te faire des blagues pendant les échanges de balles, c’est ça ?
Oui, on est tout le temps comme ça, à se faire des blagues et lui, à aimer la rigolade. Même s’il est quand même sérieux, hein !
En plus, il faut dire que le public était à fond derrière vous, ça vous a donné des ailes à tous les deux ?
Clairement, je pense que c’est grâce à ça qu’on a gagné.Parce que nous, déjà, on voulait enflammer le public. Florian m’avait dit : « Si on ne les enflamme pas, on n’aura pas réussi notre match ! ». Il faut savoir que pour faire trembler des Coréens, ce n’est vraiment pas facile ! Mais donc c’est que ça a marché. Cette ambiance nous a portés, boostés, on entendait nos prénoms, le public disait « Allez les Floflo ! ».
Les JOP, c’était dans ta ligne de tir depuis que tu as débuté ?
Ah oui, ça a toujours été un rêve.J’avais pour objectif de participer aux Jeux Paralympiquesdès que j’ai commencé le tennis de table en haut niveau.
Aujourd’hui, suite à cette performance olympique, tu es une figure du sport et du handisport. Qu’est-ce que ça fait d’avoir cette attention-là ? Est-ce que tu as l’impression d’être unmodèle et est-ce que tu prends ce nouveau rôle à cœur ?
Ah oui, complètement, et c’est aussi pour ça que je suis beaucoup sur les réseaux. Parce que je veux montrer par mon histoire que rien n’est impossible. Même en étant en fauteuil, on kiffe comme tout le monde, on n’a aucun frein et on a même la vie plus belle que certains valides !
C’est suite à un accident de voiture alors que tu avais 10 ans que tu te retrouves en fauteuil. Tu expliques « ne pas (te) sentir handicapée ». Qu’est-ce qui t’as aidéeet permis de surmonter cette épreuve ?
En fait, quand j’ai eu mon accident, on ne savait pas trop si j’allais remarcher ou pas.Au centre de rééducation où j’étais, je faisais de la kiné tout le temps mais mon tout premier objectif était vraiment de remarcher et pas forcément de reprendre le sport directement puisque j’étais déjà sportive.
Et puis, petit à petit, avec les rencontres, j’ai découvertle tennis de table à l’âge de 13-14 ans. C‘est là que je me suis dit : « Même si tu ne remarches pas, ce n’est pas grave, tu as réussi à reconstruire ta vie ! ». Un an après, je suis partie en CREPS (Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive, Ndlr) vers Bordeaux. C’est pour ça que je me suis dit à l’époque – et que je le dis encore – « Rien n’est impossible ! ». J’avais l’objectif de remarcher, ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu, mais, finalement,je me reconstruis grâce au sport !
La petite Flora était donc déjà une grande sportive ?
Oui, je faisais de la gymnastique rythmique plus jeune et j’étais très, très compétitive déjà.Au départ, je voulais faire de la danse mais comme c’est une discipline où il n’y a pas vraiment de compétitions mais simplement des spectacles, je suis partie dans une autre direction. Dès l’âge de 5 ans, je ne vivais que pour la compétition. La GR (gymnastique rythmique, Ndlr) a été ma grande passion et le restera à vie, je pense.
Tu découvres le para tennis de table au centre de rééducation mais, au départ, tu n’en étais pas fan, tu parlais même d’un « sport de camping » ! Qu’est-ce qui a tout changé pour toi ?
En fait, j’ai débuté par le para tennis de table pour taper la balle. Ensuite, je suis allée dans un club à côté faire du fitping pour m’amuser, bouger un peu. Et c’est là où un entraîneur – un ancien joueur devenu tétraplégique – est venu me voir et m’a dit « Je vais t’entraîner ». On lui avait parlé de moi.On s’est tellement bien entendus que c’est allé vite.
Et puis, il m’a aussi beaucoup aidée dans ma vie de tous les jours.C’est ça qui m’a fait continuer parce qu’au début, je n’aimais pas du tout ça le tennis de table. Pour moi, je n’y allais pas vraiment pour faire du sport, c’était toute une ambiance quotidienne qui me portait. Quand j’ai vu que j’avais du potentiel, les perspectives ont changé, surtout parce que j’ai fait très vite de la compétition et des résultats. Je suis sûrement restée dans ce sport parce que tout s’est enchaîné pour moi.
Est-ce que tu peux nous dire quels sont tes atouts au ping, alors ?
Je ne vais pas me lancer des fleurs, mais je suis une bonne serveuse. Et je suis aussi une joueuse qui aime beaucoup mettre plein d’effets latéraux un peu tout le temps.En fait, je suis la seule qui met autant d’effets partout.
Tu te sens comment quand tu joues ?
Si je gagne, je me sens bien. Si je perds, ça m’énerve !Non, j’aime bien, parce que c’est un sport qui est très, très dur et très frustrantmême si on ne dirait pas… Ce n’est jamais les mêmes balles, il faut s’adapter tout le temps, tout le temps, tout le temps. Il y a vraimentun côté duel, il faut être malin, savoir entourlouper l’adversaire. Et ça, j’aime bien ! Ça va être par les effets, par des jeux de regards, en prenant plus son temps pour voir si ça s’énerve dans l’autre camp, etc. C’est un jeu de vicieux. C’est génial !
Est-ce que tu as un petit rituel d’avant match pour te donner la pêche ?
Ça va paraître bizarre, mais moi j’y vais plutôt au feeling. Et même dans mes stratégies de match, je vois à l’instant. Mon partenaire, Floflo, est pareil. Donc, notre duo fonctionne bien. Après, quand on connaît l’adversaire, on sait ce qu’il ne faut pas faire, par exemple, mais même si je ne le connais pas, ça ne me dérange pas du tout dans mon jeu parce que je sais qu’on verra au fil du match. Faut pas trop se prendre la tête.
De toute façon, si tu joues bien, si t’es concentré, si tu t’es bien échauffé, il n’y aura pas de problème. Ce qui marche bien, c’est la communication avec mon partenaire de match : on se parle beaucoup tout au long du jeu.
Concrètement, quel est ton encadrement sportif ?
J’ai un coach et un entraîneur avec qui je m’entraîne deux fois par semaine, deux heures de temps. Je fais du renforcement musculaire à côté. Mais je n’ai pas de coach mental. J’en avais un avant, mais comme je suis jeune et que je vis mes toutes premières expériences dans ce sport, je me suis dit que c’était mieux de vivre tout ça par soi-même d’abord. Alors, j’y vais à l’instinct. Je veux vraiment faire « mon truc » et le jour où j’en ressentirai le besoin, je prendrai un préparateur mental.
Qu’est-ce que ce sport t’a apporté dans ta vie et en tant que femme ?
Moi, j‘ai grandi en tant que sportive et avec le tennis de table.Ça m’a apporté ce qu’offre le sport en général, le fait de se mettre des objectifs, de se lever le matin, de savoir ce qu’on va faire la journée et de savoir pourquoi on le fait. Pour moi, c’est super important. Quand je suisen période d’entraînement ou qu’il n’y a pas trop de compétitions, c’est très dur de me motiver parce que je sais qu’il n’y a pas le but de la compet’ derrière. En résumé, ça m’offre la perspective de toujours vouloir aller plus loin, de toujours me dépasser ! Par exemple, j’ai dit que j’étais très contente de cette médaille aux Jeux, oui, bien sûr,mais je peux quand même faire mieux à Los Angeles !
Je pense que tout dépend de ton caractère. Moi, j’ai très souvent été entourée de garçons, entraîneurs ou joueurs, et ça ne m’a jamais dérangée.Dans le sens où jen‘ai jamais ressenti ce truc de « parce que je suis une fille, j’y arriverai moins bien qu’un garçon ». Je m’entraîne tout le temps avec des garçons et je n’ai jamais ressenti ce complexe d’infériorité.Et puis, en équipe de France, ils sont plus âgés que moi, donc ils se comportent tous comme des grands frères ou des papas. Ils vont vraiment être là pour m’épauler, jamais pour être en concurrence avec moi. Parce qu’évidemment, je serai toujours moins forte qu’eux, ce n’est pas le même niveau entre les garçons et les filles.
Après je pense que si on est une fille un peu réservée, c’est peut-être moins facile.C’est quand même tous des grandes gueules, ils vont pas mal charrier ! Moi, dans le groupe, je suis la princesse, mais je suis aussi une grande gueule donc ça se passe super bien. Je dirais même que je m’entends particulièrement bien avec les gars. Bref, je ne me laisse pas faire !Bon, c’est vrai qu’il y a peu de filles dans le para tennis de table. Pourtant, c’est le sport qui est le plus ouvert sur le handicap car on a plusieurs catégories (11 en tout : 5 catégories en fauteuil, 5 debout et 1 pour les déficients intellectuels, Ndlr). Et même avec un gros handicap, on peut quand même jouer au ping. Et on peut aussi jouer contre des valides. Il faut que les filles viennent me rejoindre !
Tu vas aussi beaucoup au contact de jeunes dans les écoles pour parler du handicap et de ton sport. Qu’est-ce que tu souhaites transmettre ?
Je veux déjà leur montrer que le paratennis de table existe !Beaucoup de jeunesou d’enfants ne connaissent même pas son existence. Et j’aime échanger avec eux parce qu’ils ne sont pas là à se poser des questions sur mon handicap ou à poser des questions déplacées sur mon fauteuil. C’est toujours gentil, insouciant.En fait, avec les jeunes, que je sois en fauteuil ou pas, peu importe, ils ne le voient pas. Ils sont surtout émerveillés par la médaille !
Je pense qu’il faut toucher et sensibiliser sur cette question du handicap et du handisport dès le plus jeune âge. C’est une éducation à la maison, un apprentissage à l’école : ainsi, il y aura moins de regards insistants.
Et d’ailleurs, qu’est-ce que tu dirais à des jeunes filles handicapées qui ne se sentent pas de pousser la porte d’un club ?
Moi, je pense qu’il faut avoir zéro gêne. Il faut se mettre zéro limite ! Si on veut faire un truc, il faut le faire. Il ne faut pas avoir peur d’être ridicule ou quoi.Franchement, on est plus ridicule à faire des vidéos surTikTok derrière nos écrans que de se mettre des coups de pied pour aller faire du sport… Il faut faire ce qu’on veut faire. Et puis, on s’en fiche, un valide ou un handi, c’est pareil.
Justement, est-ce que tu sensque depuis l’engouement autour des JOP, le regard a changé sur le handicap ?
Oui, mais parce que c’est un show. Donc après, il faut voir si ça continue, je l’espère ! C’est à nous, la jeune génération handi, de raviver tout le temps la flamme, de faire vibrer les gens, même quand il n’y a pas de gros événements. On a les réseaux sociaux pour ça. Et d’ailleurs,on n’a pas beaucoup d’autres moyens. Pour les handis, rien ou presque n’est retransmis à la télé.
Tu as senti les choses bouger sur tes propres réseaux sociaux avec les JOP ?
Oui, il y a eu un énorme engouement autour de notre double à Flo et moi. Franchement, c’était l’un de mes objectifs des Jeux de faire monter mon Insta, que ça prenne. Je me forme en parallèle sur la création de contenus.
Alors, c’est quoi ton rêve ou ton projet de rêve ?
Côté sportif, ce serait la médaille d’or aux Jeux. Mais pas seulement : il y a les Championnats d’Europe, les Championnats du monde, tous les tournois internationaux… Et j’aimerais tout gagner. J’aimerais être la plus forte. C’est l’objectif, c‘est pour ça que je m’entraîne !Et après, à côté, je bâtis mon projet de créatrice de contenus sur les réseaux sociaux carje veux vraiment montrer qu’on peut être sportive et aimer la mode et le maquillage. J’aimerais que ces deux pans de ma vie prennent en même temps.
Il y en a beaucoup qui, pendant les Jeux, pensaient que j’allais un peu papillonner à droite à gauche à cause des réseaux sociaux, mais non. Je parvenais à faire les deux et quand je rentrais dans la salle de ping, mon téléphone était en mode avion.
En fait, beaucoup de filles qui sont dans le sport s’en foutent de bien se coiffer ou de bien se maquiller. Souvent, on ne comprend pas pourquoi je me maquille pour aller m’entraîner. Alors que pour moi, c’est comme si j’allais au travail : on s’habille bien et on se maquille bien dans ce cas, non ?
Je suis habillée en tenue de sport parce que je n’ai pas le choix mais, du coup, je fais des efforts à côté.Avant, je venais carrément en robe de soirée à l’entraînement. Mon tout premier entraîneur savait qu’il ne fallait pas me brusquer sur les tenues parce que j’allais aux entraînements pour me faire plaisir, pas pour avoir des résultats sportifs. Quand je suis rentrée au CREPS, je n’ai plus eu le droit !
Est-ce que dans ta toute jeune carrière, tu as déjà vécu des moments décourageants ?
Jusqu’aux Jeux de Paris, ça a été très dur, oui. Parce que, on ne va pas se mentir, j’avais l’impression de m’entraîner énormément – tous les jours, tout le temps et à fondmais les résultats n’étaient pas forcément là. Je n’arrivais pas à gagner les filles du Top10 mondial. Et je déteste perdre. Résultat : je me disais que je m’entraînais pour rien. Enfin, disons que l’entraînement acharné ne payait pas. Parce que moi vraiment, je joue pour la compétition.
Alors, la médaille aux Jeux a été un soulagement. Elle m’a vraiment fait du bien. Je gagnais enfin et, en plus, sur une compétition importante !
Pour faire grimper la cote Instagram de Flora (déjà quasi 42k), influenceuse sportive en devenir, on fonce s’abonner à son compte @flora_vautier
Son palmarès : Médaille de bronze aux Jeux Paralympiques en double mixte 2024 ; Médaille de bronze aux Championnats du monde en double dames 2022 ; Médaille de bronze aux Championnats d’Europe en double dames 2023 ; Triple championne de France (simple, double dames, double mixte) 2023 et 2024
Des épreuves éprouvantes en altitude, des femmes en selle, une humoriste engagée (Karen Chataîgnier sur notre photo), une cycliste solaire, une super-héroïne à cheval et une nouvelle Question qui tue, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine.
Handballeuse française qui a compté sur le terrain, en France comme à l’international, Simone Thiero, aujourd’hui graphiste et mannequin, remet la balle au centre avec un livre témoignage dans lequel elle révèle son handicap. Rencontre avec une trentenaire en pleine acceptation d’elle-même.
Elle est la spécialiste de l’histoire du vêtement sportif en France. Docteure en Sciences Sociales du Sport (STAPS), Sandrine Jamain-Samson, revient pour nous sur l’évolution de la tenue sportive des femmes et ses conséquences sur notre société. Éclairant.
Cheveux blonds au vent et cool attitude, l’ado de 14 ans est la N°1 du skate français. Biberonnée à la planche à roulettes, Lucie Schoonheere était la benjamine de la délégation tricolore pour les Jeux de Paris 2024 après avoir décroché le titre de Championne de France un an plus tôt. Brin de causette avec une street skateuse qui a le « trick » dans la peau.
Elle pulvérise tous les records. Championne du monde amateure en 2018, médaillée d’or européenne 2022 et 2023, championne olympique à Tokyo et prête à squatter les rings des JO de Paris, l’Irlandaise Kellie Harrington est une bête de scène sportive. Portrait d’une ex-sale gosse devenue rôle-model.
2021 a été riche de rencontres, comme des cadeaux de Noël avant l’heure. Nos sportives ÀBLOCK! se sont livrées sans langue de bois. Dans ces entretiens, ces filles qui marquent l’histoire de leur discipline ont raconté leur parcours, leurs joies et leurs échecs, leur vision du sport… Retour sur les plus belles déclarations de ces championnes ÀBLOCK!
Dans la famille natation, je demande le dernier-né palmé : le “mermaiding“ ou comment nager comme une sirène. Désormais reconnu comme une activité sportive, à l’enseignement encadré, il prend dans ses filets de plus en plus d’adeptes heureux de plonger dans leurs rêves d’enfant. Immersion toute !
Il est l’auteur de « La fabrique du muscle ». Dans cet essai passionnant, Guillaume Vallet, ce professeur en sciences économiques à l’Université Grenoble-Alpes, également bodybuilder, interroge notre rapport au corps en le mettant en perspective avec le système économique qui gouverne nos sociétés. Rencontre éclairante.
Sauter, elle aime ça. En hauteur, encore plus. Et l’année 1983 sera sienne. Après avoir remporté les premiers championnats du monde d’athlétisme, en Finlande, Tamara Bykova bat le record du monde féminin du saut en hauteur à Pise, en Italie. C’était un 25 août…
Elle était footballeuse, maintenant elle pédale ! Du 6 au 13 juillet, l’ex-internationale Coralie Ducher se lancera dans un défi… à vélo. Six-cent-soixante kilomètres sur les routes danoises, pour le sport mais aussi pour aider les enfants malades à voir la vie en vert. Elle est ÀBLOCK! et, nous, on est fans !
Ça s’appelle le MMA et c’est l’assurance…d’un spectacle explosif. Acronyme de Mixed Martial Arts, ce sport de combat, conceptualisé il y a vingt-cinq ans, a très vite enflammé le monde. Légalisé il y a un an en France, il compte, chez nous, environ 50 000 pratiquants dont 25 % de filles. Ce 8 avril, le MMA Grand Prix sera diffusé en live mondial avec 12 “warriors“ dont 2 femmes. L’occasion de mettre en avant la discipline et quelques-unes de ses combattantes acharnées.
À l’heure où l’équipe de France féminine de handball joue son Mondial, ÀBLOCK! choisit de mettre en lumière celle qui en a été un pilier jusqu’à sa retraite internationale en novembre dernier. Retour en 5 infos sur la carrière d’Alexandra Lacrabère, légende du handball féminin.