Pour elle, le travail n’est pas terminé. Voilà huit ans qu’elle pédale avec son équipe de coureuses pour démontrer que la petite Reine est aussi une histoire de femmes et la 2e édition du Tour de France Femmes n’est, pour elle, pas une fin en soi.
Jusqu’au 22 juillet, veille de l’arrivée du Tour de France masculin sur les Champs-Élysées, sa team, celle de son association « Donnons des Elles au vélo J-1 », réalise le même Tour de France que les hommes, mais avec un jour d’avance. Elles sont là pour promouvoir, encore et toujours, la féminisation du cyclisme.
Claire Floret se raconte, comment et pourquoi elle est devenue passionnée de vélo, mais aussi son combat pour faire renaître le Tour des filles et celui, toujours actuel, pour mettre le cyclisme féminin en lumière.
Extraits choisis :
« Je suis comme beaucoup de femmes qui arrivent dans le vélo, j’y suis venue par un homme. J’étais dans le monde de l’escalade et j’étais à la recherche d’un nouveau sport. Assez vite, avec mon ami, on a fait le choix de monter une équipe féminine dans un club masculin. »
« L’association a été une révélation. Et aujourd’hui, on n’a pas lutté pour rien, notre projet est devenu accomplissement maintenant que le Tour de France Femmes a pris la route. C’était une lutte pacifique, on avait deux objectifs au départ, l’un revendicatif et militant pour le retour du Tour féminin, l’autre qui était le développement et la visibilité du cyclisme féminin. »
« Le cyclisme m’a permis de devenir une autre femme. Comme souvent avec le sport, il m’a construite. »