« Started from Lima and now, they are in Moorea ! » C’est officiel, les six waterwomen ont bouclé leur défi hors du commun.
On en déjà parlé sur ABLOCK, parce qu’une aventure de la sorte, on ne la manque pas ! Nous les avions laissées quelques jours après leur départ de la capitale péruvienne le mercredi 4 janvier. Et 80 jours et 8000 kilomètres plus tard, Stéphanie Barneix, capitaine de l’expédition, Alexandra Lux, Itziar Abascal, Emmanuelle Bescheron, Margot Calvet et Marie Goyeneche sont venues à bout de l’océan Pacifique sur leurs paddles boards.
Les six waterwomen avaient de très bonnes raisons d’affronter le plus grand océan de la planète… Cette expédition Cap Optimist épisode III soutenait l’association Hope Team East, co-fondée par Stéphanie Barneix, asso pour « mieux vivre sa maladie grâce au Sport ». Cerise sur le gâteau ? Ces championnes sont confortablement installées dans le Guinness World Records. Personne n’avait jamais fait ça avant elles.
Mai de quoi parle-t-on ? D’une performance, rien de moins. Une traversée en relai continu, pendant lequel chaque waterwoman devait faire quatre heures de rames quotidiennes à la force des bras. Pour imager, en termes d’effort, on parle d’un marathon quotidien pour chacune des filles. Voilà, voilà…
Ajoutons au dépassement de soi, des nuits longues et difficiles pour leurs organismes, les rameuses n’ayant pas de point de repère : mal de mer assuré !
Mais comme nous avons pu le constater à l’arrivée des six championnes à Moorea, en Polynésie Française ce samedi 25 mars, ça ramait on ne peut mieux. Pour accueillir les athlètes, des embarcations avec, à leurs bords, leurs proches et des enfants soutenus par Hope Team East sont allés à leur rencontre sur les derniers mètres.
Un final chargé en émotions pour Marie Goyeneche : « J’ai participé à ce projet car cela me tenait à cœur, explique-t-elle. Et quand on voit l’engouement des gens, ces personnes qui nous remercient… On se dit qu’on a apporté quelque chose à quelqu’un et c’est le plus beau. »
Après trois ans de préparation ponctuées de trois expéditions (dont deux en guise « d’entraînements »), Cap Optimist est en bout de course : « C’est l’aboutissement d’un fantastique projet de plusieurs années, confie Stéphanie Barneix. C’est un mélange d’émotion, de satisfaction, et la fin de quelque chose. On va reprendre une vie normale, ce n’est pas évident mais on va se réadapter. »
« Une première traversée pour se prouver qu’on est en vie, une seconde pour se dépasser, une troisième afin de montrer que rien n’est impossible… », résument les filles. Le hashtag de cette épopée maritime et solidaire ? #beoptimist.
Certes, ces six championnes vont sans doute laisser le paddle de côté pendant quelques temps, histoire d’éviter une overdose. Mais leur engagement avec Hope Team East ne s’arrête pas là, bien au contraire.
L’accompagnement des jeunes dans des projets sportifs va se poursuivre, et neuf centres de soins et établissements de santé vont être équipés afin de permettre de maintenir une activité physique adaptée à l’hôpital.
La suite de l’aventure s’annonce toujours aussi ÀBLOCK!…