Anaïs Quemener : « À la Femina Race, il y avait de la boue partout, c’était digne d’un cross ! »
Je ne m'entraîne pas du tout pour du trail, ce n'est pas le format idéal pour moi, mais j'y vais quand-même ! Et, justement, la dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles sur ÀBLOCK!, je vous parlais de ma participation à la Femina Race d' Annecy. Et malgré des moments difficiles, ça s'est bien passé ! Je vous raconte ?
Par Anaïs Quemener, championne de marathon, ambassadrice ÀBLOCK!*
Publié le 18 juin 2024 à 19h03
La dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles sur ÀBLOCK!, je vous parlais de ma participation au trail de la Femina Race, à Annecy, le dimanche 2 juin… Et ça s’est bien passé ! Je ne me suis pas mis la pression, je ne visais pas de résultat particulier, je me doutais bien que j’allais être en difficulté à certains moments, notamment à cause du dénivelé. Et pour rappel, la Femina Race, c’est un parcours de 16 kilomètres avec 1000 mètres de dénivelé ! Du costaud, en somme !
Mais j’ai beaucoup aimé le format, c’est hyper-agréable. Petit bémol, il avait plu presque toute la semaine à Annecy, résultat : c’était une belle pataugeoire ! On se serait imaginer être dans un cross ! J’essayais d’esquiver la boue au début, mais j’ai vite compris que ce n’était pas possible. On a tous fini bien sales !
J’étais à l’aise en montée, je me rends compte à chaque fois que j’en fais que j’apprécie plutôt ça. En revanche la descente, ce n’est pas le même délire ! C’est vraiment ma faiblesse en trail, je me suis fait peur quelques fois… J’ai donc préféré lever le pied, je suis quatrième à la fin de la montée, et je finis dixième de la course après la descente.
En fait, j’ai de l’appréhension en descente, j’ai déjà pris une grosse gamelle en 2018 qui m’a coûté une opération, ça n’aide pas. Et en plus, je ne m’entraîne pas du tout pour du trail, je n’ai pas toute la technique propre à la descente. À l’inverse, je ne pourrais pas vraiment l’expliquer, mais j’ai bien plus de facilités en montée. C’est un effort que j’aime bien. La descente, j’ai l’impression de ne pas gérer, je perds mes repères. Alors qu’en montée, le cardio monte un peu, les jambes brûlent, mais ce sont des sensations que je peux retrouver ailleurs, sur route par exemple.
L’ambiance était un peu comme je l’imaginais, ça se rapproche un peu de celle des cross, tout le monde crie pour encourager, c’est familial… J’ai vraiment bien aimé. À l’arrivée, on devait taper dans une petite cloche, j’ai trouvé ça rigolo ! Après ça, petit ravitaillement, on s’est tous retrouvé au village, les gens étaient hyper-abordables… C’était un bon moment.
Du coup, j’ai hâte d’enchaîner avec l’Ultra-Marin ! Je connais bien le parcours, ça va être plus roulant, je vais pouvoir courir du début à la fin… Sur les 34 kilomètres de course, il va y avoir 200 mètres de dénivelé, ça sera plus tranquille !Pour l’occasion, on va se déplacer en nombre avec La Meute, mon père sera là, plusieurs autres athlètes du club vont courir aussi, certains vont faire le format 177 kilomètres !
Le plus long que j’ai fait, c’est du 100 kilomètres sur route, et c’est mon max. Je n’irai pas au-delà ! En plus, en trail, il y a des racines, des cailloux… Lever les jambes après tous ces kilomètres, ça pique ! À court terme, ce n’est pas un format qui m’intéresse, après, pour ce qui est du plus long terme, il ne faut jamais dire jamais.
En revanche, je reviendrai sûrement vers le 100 kilomètres, j’en avais fait quelques-uns et j’avais bien aimé. Mais pour l’instant, j’apprécie trop la vitesse propre au marathon, semi, 10 kilomètres et même sur la piste. J’aime me battre pour essayer d’aller chercher mes records personnels, c’est une motivation supplémentaire ! Je galère à l’entraînement, mais ce n’est pas pour rien, quand je réussis bien une compet’, quand je bats un record, je suis trop contente !
Une semaine après l’Ultra-Marin, je vais enchaîner sur le semi-marathon du Mont Ventoux, et là, il y aura 1700 mètres de dénivelé positif sur les 21 kilomètres du parcours ! C’est énorme ! Pas de descente, on ne fait que monter. Ce sera le 7 juillet, j’ai hâte, c’est un régal cette course ! Je l’ai d’ailleurs gagnée l’année dernière.Honnêtement, j’aime beaucoup l’Ultra-Marin, mais j’ai quand même un peu plus hâte de me retrouver au départ de ce semi-là. Déjà, c’est de la route, donc forcément j’adore et l’ambiance est digne du Tour de France. Les gens prennent la navette pour t’attendre en haut, c’est vraiment le feu !
Cette course est un combat contre soi-même. Un semi normal, je le finis en 1 heure et 11 minutes à peu près. L’année dernière, quand j’ai gagné le semi du Ventoux, j’ai établi le record de l’épreuve en 1 heure et 48 minutes.
Tout ça se rapproche à grands pas, j’ai hâte de vous raconter ces courses dans mes prochaines chroniques ! En attendant, restez ÀBLOCK!
*Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle s’entraîne aujourd’hui à sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux Olympiques en 2024 et/ou 2028.
Elle a été N°1 française de tennis dans les années 80, médaillée de bronze aux Jeux de Los Angeles en 1984 avant de mettre un terme à sa carrière sept ans plus tard, à 26 ans, en raison d’une blessure au genou. L’après tennis sera rude pour Catherine Tanvier dite « Cathy » qui trouvera un exutoire dans l’écriture. Son dernier ouvrage relate son expérience d’actrice aux côtés de Jean-Luc Godard.
Elle est coach sportive et championne de MMA. Alexandra Tekenah, 30 ans, surnommée « l’animal », aime en découdre et elle nous dit pourquoi dans le deuxième épisode du podcast « Combattantes » signé Safia Caré. Une série sur les femmes dans les sports de combat à suivre sur ÀBLOCK!
Au Québec, elle est la bonne fée du baseball féminin. L’ex-lanceuse de l’équipe canadienne, veille au développement d’un sport encore trop souvent conjugué au masculin. Grâce à elle, les filles prennent la balle au bond, sur le terrain comme dans la vie. Son maître-mot : leadership ! Portrait d’une championne pour qui rien n’a jamais été gravé dans le marbre.
Après les pelouses, l’ex-internationale de football s’offre une autre scène, celle du slam. Et avec talent. Pour ÀBLOCK!, Mélissa Plaza, docteure en psychologie du sport, va manier les mots pour frapper fort et aller droit au but. Tous les mois, cette poète-athlète des temps modernes, nous offrira des slams inédits sur des parcours de sportives inspirantes. Et ça commence ce 30 janvier !
On lui a dit que c’était impossible alors elle l’a fait. Sheryl Swoopes, prodige texan du basketball, s’est imposée comme l’une des plus grandes joueuses américaines. Première à s’engager avec la WNBA, elle est aussi la première à avoir eu une basket à son nom. Sportive activiste, la désormais quinquagénaire a œuvré pour la cause homosexuelle et continue, aujourd’hui, à s’engager auprès de la jeunesse afro-américaine.
À tout juste 21 ans, elle fait partie des grands espoirs du cyclisme italien. La jeune Lombarde Chiara Consonni, à l’aise sur route comme sur piste, est aussi réputée pour sa nature exubérante et fantasque. Portrait d’une jeune pousse pour qui la vie est un jeu.
Pépite française au lancer de javelot et poids, Talia Solitude, 28 ans, s’est engouffrée tête baissée dans le bobsleigh en 2021. Sa détermination et son rêve olympique mènent sa barque profilée, malgré les détours et les coups durs. Rencontre chaleureuse autour d’un sport de glace.
En hausse depuis la crise sanitaire et les interdictions de rassemblement, les courses virtuelles sont un phénomène bien réel ! Deux tendances : participer à une course en extérieur depuis son lieu de vie ou s’équiper d’un home-trainer simulant un parcours. Du sportif occasionnel au professionnel, le running virtuel fait de plus en plus d’adeptes pour ses bienfaits physiques et son côté fédérateur.
À croire que dans son métier, elle a tous les défauts : blonde, grande et jolie. Journaliste sportive en télé, cette franco-belge-british a appris à avaler des couleuvres avec pour seule idée en tête : prouver que le profil belle plante n’est pas incompatible avec le talent. Et surtout qu’on peut être une femme et savoir parler de sport. Dont acte.
Ce 31 juillet, la blonde hurdleuse au regard clair et au sourire franc s’élancera sur le 100m haies dans l’objectif de se qualifier pour les demi-finales des JO de Tokyo. Championne olympique de la jeunesse en 2015 et multi médaillée dans les compétitions nationales et internationales, Laura Valette la fonceuse veut vivre son rêve olympique à fond.
À l’âge de 8 ans, elle est entrée dans la vague. Aujourd’hui, à 19 ans, Oïana Trillo voue une passion sportive au sauvetage côtier. En équipe de France ou au pôle sport de Montpellier, elle fait figure d’espoir de la discipline. Témoignage d’une fille qui se sent comme un poisson dans l’eau.
Elle a tout gagné mais elle a encore faim ! À 27 ans, la skateboardeuse brésilienne rêve désormais d’un sacre olympique. Une nouvelle occasion, pour la quintuple médaillée d’or aux X-Games, de continuer à marquer l’Histoire de sa discipline.