
Pauline : « Le plus dur à gérer dans le tennis féminin, c’est la pression financière. On se finance de A à Z. »
« J’ai commencé le tennis assez tard finalement, vers l’âge de 8 ans. Ça a été
Publié le 26 novembre 2024 à 15h16
Pour commencer ce journal de confidences, je vous invite à remonter le temps pour retourner début 2024. Là, j’ai décroché mes deux médailles aux Jeux Olympiques de la Jeunesse puis j’ai été de nouveau championne du monde junior de snowboard cross, et j’ai fini à la troisième place de l’étape finale de la Coupe du Monde senior. Après ça, je n’avais qu’une hâte, que la saison suivante commence !
Mais forcément, il fallait d’abord passer par l’entre-saison, tout en s’occupant du lycée également ! J’avais tout de même le Bac en fin d’année. Niveau sportif, forcément, il y avait pas mal de préparation physique au programme. Normalement, j’aurais aussi dû participer à des stages de snow en mai, mais je me suis cassée le pied un peu avant. Après ça, il y a eu les épreuves du Bac, puis je suis allée à Albertville pour continuer la prépa physique avec le reste du groupe snow. Concrètement, nous sommes trois jours par semaine à Albertville, ce sont des journées intenses physiquement, et très complètes.
©Léa Casta
Quand on rentre chez nous, c’est forcément un peu plus calme, même si on a aussi des exercices à faire. Ça permet tout de même de se reposer un peu, et également de se vider la tête. Forcément, une prépa aussi importante, c’est dur à certains moments. Quand j’avais encore le lycée, ça permettait de couper, mais pendant les vacances d’été, il y a eu plusieurs fois où je me suis dis que j’en avais marre. Heureusement, le fait de s’entraîner en groupe ajoute une dimension collective très sympa. Ça change la donne ! Il y a une très bonne ambiance entre nous, ça permet de se tirer vers le haut tout en s’amusant. On a déjà profité de certaines occasions pour faire du kart, de la trottinette électrique dans Innsbruck… Tout ça renforce le groupe.
©Léa Casta
En septembre, c’était enfin le retour sur les pistes ! Nous avons eu un stage au Chili puis en Italie, en Suisse, en Autriche… Les étapes de Coupe d’Europe sont sur le point de reprendre donc on se prépare, et le gros de la compet’ avec les Coupes du Monde commence mi-décembre. Je me sens prête, j’ai hâte que ça recommence ! Je me sens vraiment bien sur le snow. Et en attendant mi-décembre, le programme reste chargé ! On a du sport à faire tous les jours. Lors des entraînements, les coachs aiment bien nous mettre en condition de course. D’autres fois, ils nous envoient seul sur la piste, pour mieux analyser le terrain. C’est ce que je préfère, je trouve ça plus fluide lors d’une séance.
©Léa Casta
Maintenant, j’ai juste hâte que la saison soit lancée, je suis une compétitrice ! Ceci dit, je limite cet état d’esprit au snow car, en dehors du snowboard, je ne peux pas vraiment me permettre d’être une grande compétitrice, je ne me trouve pas très performante… je rigole ! Enfin, oui et non, car je suis tellement dans mon élément que le switch de mentalité se fait naturellement quand je suis au départ : je ne fais rien de particulier, je fais juste du snow comme j’aime.
Allez, je vous dis rendez-vous après les fêtes pour vous raconter mon début de saison. En attendant, soyez ÀBLOCK!
©Léa Casta
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