« J’ai la chance d’avoir eu des parents qui m’ont toujours inscrite dans des clubs de sports. Assez tôt, j’ai fait du multisports, de l’athlétisme, du hand. Ça m’a ouvert à plusieurs disciplines où, d’ailleurs, il y avait autant de filles que de garçons.
Aujourd’hui, le sport m’apporte un équilibre corps et esprit. Je trouve qu’il y a peu de choses qui permettent cela. Et ça crée un cercle vertueux : plus on en fait, plus on a de l’énergie, c’est presque magique !
Depuis plus de dix ans, je fais du roller dans différentes disciplines : randonnée, vitesse, freestyle et roller foot qui a les mêmes règles que le foot en salle.
Et depuis deux ans, je me suis mise au triathlon. Par curiosité, au départ, après avoir découvert des passionnés qui partageaient leur expérience sur les réseaux sociaux. Ce qui m’a plu, c’est le côté pluridisciplinaire et donc hyper challenging !
« Pour mon premier triathlon, je me suis entraînée toute seule et j’ai fini la course au-delà de mes espérances ! »
Au-delà de la performance, c’est la notion du dépassement de soi qui m’intéresse. J’ai un but à atteindre et je peux le faire en ne comptant que sur moi.
Mais je ne suis pas dans la compétition. J’aime plutôt la notion de progression qui passe par une phase de préparation : tu pars de rien, peu importe ton niveau de base, mais tu te fixes un objectif. Ensuite, il suffit de se préparer.
Pour mon premier triathlon, je me suis entraînée toute seule et j’ai fini la course au-delà de mes espérances !
Ça s’apprend au fur et à mesure de la pratique : si la préparation a été bonne, tu seras bonne le jour J, tu ne pourras qu’être fière de toi.
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Ça a été le cas pour mon premier triathlon à Chantilly, l’année dernière. Je devais faire 1600 mètres de natation, 45 kilomètres de vélo et 10 kilomètres de course. Je m’étais vraiment préparée en débutante mais même si je n’étais pas accompagnée, je me suis créé un programme pour être fière de moi ce jour-là : réussir le défi de boucler le triathlon.
Ça a été magique car j’ai fait le parcours en beaucoup moins de temps que prévu et ce que j’ai ressenti alors était puissant. Comme tu pars sur trois sports différents, c’est comme si tu vivais mille vies ! Tu as l’impression d’être une amatrice parmi tous ces gens qui s’y connaissent et, finalement, tu te rends compte que tu as ta place.
De toute façon, il faut bien commencer ! Même si on est sportif, on passe notre temps à recommencer. Avec le confinement, je ne suis pas allée nager par exemple… pas facile de s’y remettre, mais il faut passer au-dessus de ce barrage d’éternel « débutant
« Les influenceurs sportifs sur les réseaux sociaux nous permettent d’y croire. Et quand on se lance, on se sent forte… »
Les influenceurs sportifs sur les réseaux sociaux aident énormément à avoir envie de pratiquer, ils me stimulent et m’inspirent. J’aime particulièrement suivre Bénédicte Perron*, une triathlète. Au départ, j’étais un peu effrayée par tout ce qu’elle accomplissait, puis c’est en lisant ses commentaires que je me suis dit « C’est génial, ça pourrait être moi ou n’importe qui d’autre ! ». Ses mots me touchent, elle exprime très bien les émotions par lesquelles elle passe au cours des épreuves de triathlon.
Il y aussi Marine Leleu** qui m’a énormément aidée dans la préparation du triathlon et qui est très agréable et très ouverte sur les réseaux. Et puis, Perrine Fage***, une cycliste qui a une notion de dépassement de soi hyper intéressante et que j’ai découverte par l’intermédiaire de Steven Le Hyaric**** qui a fait le Paris-Dakar à vélo.
Tous ces influenceurs nous permettent d’y croire. Et quand on se lance, on se sent forte, capable de se dépasser, ça change tout côté confiance en soi. Ça te forge. »