Guillaume Dietsch « L'un des paramètres qui fait que les filles n’osent pas se lancer, c’est parce qu’elles ressentent un sentiment d'insécurité. »
Professeur agrégé d'EPS à l'UFR STAPS de l'Université Paris-Est Créteil, Guillaume Dietsch s’est penché sur la manière d’envisager pratique sportive chez les garçons et les filles. Résultat de ses travaux ? Peu de choses sont mises en place pour faciliter l’accès au sport de ces dernières.
Par Sophie Danger
Publié le 26 novembre 2024 à 16h41
Vous avez étudié le rapport qu’entretiennent filles et garçons à la compétition et il ressortde vos travaux qu’il existe des différences notables en fonction du sexe.Contrairement aux garçons, les filles privilégieraient en effet des activités ludiques ou hygiéniques lorsqu’il s’agit de s’orienter vers une pratique sportive. Qu’entendez-vous par activités ludiques ou hygiéniques ?
Ludique,cela signifie envisager l’activité physique et sportive dans sa dimension plaisir, quant à la dimension hygiéniste, elle renvoie à la question d’une autre aspiration, celle de la santé, qu’elle soit physique ou mentale. Lorsque l’on étudie les rapports qu’entretiennent les filles et les garçons à la compétition, on voit comment les stéréotypes sont créés dès l’enfance avec l’idée que les filles pratiqueraient une activité physique et sportiveuniquement pour se défouler, pour leur bien-être, pour le plaisir en somme même si la compétition peut, elle aussi, être un levier de plaisir.
A contrario,les garçons reproduisent, dès l’enfance,les normes sociales transmises par leurs parents, et principalement par leur père, et pratiquent très vite une activité sportive, mais par la compétition.
Est-ce que les termes ludique et hygiénique ne renvoient pas également à une pratiquedont la visée, outre le plaisir, serait de sculpter son corps pour correspondre aux normes du moment ?
Oui, tout à fait.Les normes, les diktats autour de cette question des représentations du corps sont plus prégnants à l’adolescence, en période de transformation morphologique, psychologique et socialeet ce, d’autant plus dans notre société qui est une société de l’image.
Je travaille actuellement sur le rapport au corps à l’heure des réseaux sociaux et on voit que ce sexisme, qui apparaît de manière prépondérante dans les espaces sportifs,l’est tout autant sur les réseaux sociaux. Il y a tout un rapport au corps très stéréotypéavec cet imaginaire qui tourne autour d’un corps sculpté pour l’homme, un corps plus sveltepour la fille, des imaginaires exacerbésen raison de l’utilisation de filtres.
Lorsque vous évoquez ces activités ludiques et hygiéniques, est-ce qu’elles peuvent être assimilées à du sport qui, par définition, inclut la compétition, ou est-ce qu’elles penchent plutôt du côté de l’activité physique ?
Si on reprend la définition simple développée par divers auteurs, la dimension compétitive est effectivement inhérente au sport et c’est pour cela qu’aujourd’hui,l’UNESCO fait bien la différence entre le sport, dans sa dimension culturelle,et l’activité physique qui répond davantage à la mise en mouvement du corps.Je pense néanmoinsque cette définition doit être actualisée.
Aujourd’hui, on ne peut plus parler d’un sport mais plutôt de sports. On est davantage sur des cultures sportives que sur une culture sportive avec différentes manières d’envisager le sport et ce d’autant plus que les jeunes, à savoir la tranche d’âge de 15 à 29 ans, garçons et filles confondus, placent la compétition au 7e rang du baromètre des pratiques sportives. Le premier déterminant pour eux, c’est la santé au sens large, la santé dans l’idée de se défouler, le plaisir vient en deuxième position eten troisième, on trouve le sport comme un espace de socialisation, de rencontres.
Vous évoquez le rôle des parents, et notamment du père, dans la transmission d’une certaine conception du sport. Est-ce que cela signifie que ce sont eux qui, consciemment ou non, continuent de diriger davantage les garçons vers la compétition et les filles vers d’autres pratiques ?
Dès l’enfance, il y a cet imaginaire encore très segmenté, très stéréotypé entre les garçons et les filles. Catherine Louveau montre bienqu’en ce qui concerne la transmission du goût sportif, de la culture sportive, les parents ont encore tendance à orienter les garçons vers le judo et le football autour de cette modalité compétition–performance. Pour les filles, c’est surtout la gymnastique ou la danse avec, pour modalité, l’artistique et l’entretien.
L’autre élément très important, c’est que cette transmission de la culture sportive se fait effectivement encore très majoritairement par le père. Si on veut faire évoluer les mentalités et proposer un sport un peu moins stéréotypé, en tout cas dans sa modalité, il faudrait peut-êtrepermettre davantage à la femme de pouvoir s’impliquer, d’accompagner ses enfants et de participer à cet héritage qui serait alors plus égalitaire entre les filles et les garçons.
Est-ce que vous entendez par là que les femmes, les mères, ont moins tendance à reproduire les stéréotypessexués en matière de transmission sportive ?
Elles y participent nécessairement, maisbeaucoup de sociologues ont montré qu’au sein du foyer, la femmeparticipe davantage à la transmission de la culture artistique et littéraire qu’à la transmission de la culture sportive.
Tout cela donne l’impression que l’on reproduit encore et toujours cette vieille conception du sport qui date de l’avènement du sport moderne dans le courant du 19e siècle…
Oui, le sport pâtit de ces croyances masculinistes que l‘on essentialise effectivement encore aujourd’hui. Pour moi, il y a une forme de contradiction avec la générationactuelle, la génération Z, cellequi est née après les années 2000. C’est une génération qui est très au fait des questions d’égalité et de sexisme dans la société française mais, pour autant,en ce qui concerne le sport, il y a exacerbation des stéréotypesà travers une sexualisation des corps, presque une mise en scène des corps, par des personnes très suivies. On retrouve encore là l’idée qu’avant d’être performantes en sport, les filles doivent être belles et sexy et on a l’impression d’une vraie régression pour la femme et dans les rapports femmes–hommes.
La beauté physique reste également un critère de visibilité pour les athlètes féminines et c‘est là que réside la difficulté pour celles qui sont conscientes de cette essentialisation mais qui,parfois, sont dans l’obligation d’y répondre pour être visibles et avoir des financements.
Vous dites de la compétitionqu’elle est le lieu privilégié de la construction de la masculinité. Ça passe par quoi ? L’occupation de l’espace ? La confiance en soi ?
Les géographes qui étudient les espaces urbains, et notamment les espaces sportifs, montrent bien que les garçons occupent à 90–95 %les espaces sportifs publics – city stades,skateparks, streetworkout… – et que les filles sont non seulement très rapidement reléguées à la périphérie, mais aussi qu’elles sont très vite enfermées dans un rôle de spectatrice. En somme, le garçon est acteur et pratiquant, la fille est spectatrice et, j’ai même envie de dire, supportrice.
L’autre paramètre qui fait que les filles n’osent pas se lancer, c’est parce qu’elles ressentent un sentiment d’insécurité qui les empêche, en fonction de l’horaire, en fonction du lieu, de se déplacer sur cet espace sportif, et ce d’autant plus lorsqu’il est relégué à la périphérie et occupé par les garçons.
La question des espaces sportifs est, pour moi, un vrai sujet. L‘ancien gouvernement a développé un plan « 5000 équipements »afin de démocratiser la pratique sportive, mais on oublie de direque ces équipements sont des espaces sportifs publics et non pas des gymnases, des piscines ou autres. De plus, on ne s’est pas posépas la question de l’accompagnement à l’usage, à savoir, comment amener davantage de filles dans ces espaces très majoritairement occupés par les garçons.
L’autre chose à prendre en compte est que les espaces sportifs sont désormais systématiquement décentrés à la périphérie d’un village, d’un bourg, d’une commune afind’éloigner la jeunesse du centre et ça aussi, ça conduit au désengagement des filles. Encore une fois, si l’on ne soucie pas de l’accompagnement à l’usage, vous pouvez créer toutes les installations sportives mixtes que vous voulez, ce n‘est pas comme cela que vous allez attirer un nouveau public et notamment, un public plus féminin.
Est-ce qu’une autre explication ne réside pas, également,dans le fait que les filles aient intégré de facto que la compétition n’était pas vraiment pour elles ou est-ce que seul l’environnement les pousse y à renoncer ?
Si, tout à fait. C’est ce qu’on appelle un phénomène d’autocensure à savoir l’idée, ancrée dans un imaginaire, dans des croyances,et ce dès l’enfance,que les filles ne seraient pas capables d’être performantes ou de faire de la compétition. Ce phénomène est encore plus marqué à l’adolescence, période durant laquelle il y a un décrochage de l’activité physique chez les jeunes, décrochageplus marqué chez les filles.
C‘est un problème, et d’autant plusd’ailleurs si on le met en perspective avec d’autres enjeux comme celui de la santé, car cela signifie que demain, dans dix ans, dans vingt ans, ces jeunes filles deviendront des adultes qui, potentiellement,souffriront de problématiques de santé puisqu’elles auront eu une activité physique moins régulière que les garçons.
Est-ce que ce phénomène de désertion de la pratique sportive est plus prégnant à l’adolescence parce que c’est la période durant laquelle la majorité des pratiques sportives, et principalement collectives, ne sont plus enseignées en mixité ?
En France, dès l’enfance,vous avez des pratiques mixtesmais ensuite, dans tous les sports collectifs, à partir du moment où vous entrez dans les catégories U9-U11, à savoir 9-10 ans, il y a une séparation qui participe aussi à démontrer,d’une certaine manière, qu’à partir d’un certain âge, garçons et les filles ne pourraient plus jouer ensemble.Le simple fait de catégoriser filles-garçonsamène ce décrochage ou plutôt, cet abandon de la pratique sportive des filles dans un sport collectif associé à de la compétition et parfois aussi au dépassement de soi.
En Suède par exemple,il a été décidé, au niveau des clubs et des fédérations sportives, de supprimer les catégories filles et garçons dans certains sports collectifs à l’adolescence et de favoriser la mixité pour, peut-être, influencer la question de l’égalité plus tard. Ce sujet n’est pas si anecdotique,et notamment lorsqu’on pense à l’offre sportive dans certains territoires, puisque la première variable d’ajustementest la section féminine et ça, que ce soit à haut niveau ou au niveau amateur.
Est-il plus facile de poursuivre sa pratique sportive quand on évolue dans une discipline individuelle ?
La pratique individuelle est une vraie tendance et chez les filles et chez les garçons, mais aussi par pratique individuelle, j’entends pratique autonome, en dehors d’une structure. On estime à 70 % le nombre de jeunes quidécrochent au milieu de l’adolescence, ce qui signifie qu’ils ne sont plus dans une pratique fédérée, dans un club ou une association et qu’ils vont pratiquer en dehors de toute structure, principalement de manière individuelle mais aussi de manière de plus en plus connectée à travers des outils, des communautés. Ce phénomène participe aussi à ce qu’il y ait de moins en moins d’échanges, d’interactions,de pratiques mixtes dans les clubs et les associations.
Les fédérations d’athlé et de volley, que nous avons interrogées pour ÀBLOCK !, mettent en place des espaces avec une forme de pratique non compétitive pour satisfaire un public, et notamment féminin, qui n’est pas attiré par la confrontation. Est-ce que c’est, là aussi, une solution ?
Les fédérations sont mises au défi de la fidélisation du public.Aujourd’hui, il y a un zapping sportif. On n’est plus dans un modèle où un jeune adolescent va pratiquer un seul sport durant plusieurs années, au contraire. Ce jeune adolescent va pratiquer éventuellement un sport collectif, il va ensuite éventuellement s’inscrire dans une salle de remise en forme, puis il va éventuellement pratiquer dans un espace de musculation public et de manière autonome en suivant une application…C‘est de la multi–pratique et les fédérations sportives sont désormais dans l’obligation de diversifier leur offre afin queque chacun se retrouve dans d’autres manières de pratiquer un sport et pas uniquement autour de la compétition sportive.
La fédération de hand propose du hand à 4, il y a également le basket 3X3 qui fonctionne bien ou encore le foot à 5. En ce qui concerne le hand, la fédération propose également l’adaptation de certaines règles afin que les filles, et pas seulement les garçons, osent tirer et marquer des buts, qu’elles aient moins d’appréhension par rapport au contact. Il y a une dimension très inclusive de la pratique.
Ne pensez-vous pas que cette nouvelle manière d’appréhender la pratique sportive, en dehors de toute compétition, puisse avoir des répercussions sur le sport de haut niveau ? En d’autres termes, est-ce que, dans un avenir proche, il y aura toujours suffisamment de jeunes filles intéressées par la compétition jusqu’à évoluer à haut niveau pour servir de modèle aux autres ?
C‘est une question d’autant plus essentielle que le système sportif français repose sur ce principe que, si on est capable d’augmenter la masse de pratiquants c’est dans l’idée de dégager une élite sportive. Dans les années 60, les femmes ont commencé à avoir plus accès aux loisirs, et notamment aux loisirs sportifs, et aujourd’hui, la question qui se pose est : est-ce que le contexte est favorable pour développer la féminisation des pratiques sportives ?
Les femmes n’ont jamais autant pratiqué une activité physique et sportive mais, en revanche, elles la pratiquent de manière solitaire et en dehors de toute structure. Augmenter la base de pratiquantes pour avoir davantage de sportives de haut niveau demande nécessairement une volonté politique et économique de s’emparer de sujets importants – le sentiment d’insécurité dont nous avons parlé, la médiatisation, les sponsors… – qui freinent, empêchent les filles et femmes de pratiquer davantage et éventuellement de se projeter dans un avenir dans le sport de haut niveau.
Faut-il également repenser la manière dont on enseigne le sport à l’école ?
À travers l’école et l’EPS, qui propose une pratique mixte à travers une programmation diversifiée tout autant genrée féminine que masculine – danse, step, rugby, boxe… – il y transmission d’une culture sportive, d’une culture de l’égalité. Il reste que ce n’est pas tant l’activité sportive qui peut permettre cette ouverture, cette lutte contre les stéréotypes que sa forme scolaire, son enseignement.
Le rôle de l’enseignant est essentiel, il sensibilise et accompagne les élèves, il interagit avec les garçons mais aussi avec les filles – certaines études ont montré que les enseignants d’EPS, tout comme les entraîneurs dans les clubs,avaient davantage tendance à interagir avec les garçons qu’avec les filles – et ne se limitent pas à encourager les filles, mais leur transmettent des corrections, des conseils…
On s’aperçoit, en vous écoutant, que ce qui est mis en œuvre en matière de politique sportive n’empêche pas les inégalités de se reproduire. Est-il réellement possible de tendre à plus d’égalité entre filles et garçons lorsque l’on parle de sport ?
Oui,ça a été démontré, mais le souci c’est que c’est un sujet qui n’est pas envisagé dans toute sa complexité, à savoir : la question des espaces sportifs qui restent pour l’instant des espaces à conquérir pour les filles, la question des formes de pratiques proposées qui restent, aujourd’hui, conformes aux stéréotypes de genre et donc non mixtes, ni inclusives et puis,troisième point, et c’est là peut être le levier le plusimportant, la questionde l’accompagnement à l’usage dans les espaces sportifs publics et à l’école en proposant une diversité d’activités sportives qui permet de s’ouvrir sur d’autres imaginaires, d’autres formes de pratiques pour faire jouer ensemble filles et garçonset des interactions égalitaire dans leur nombre et surtout dans leur nature.
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