Julie Iemmolo « Le triathlon, c'est dur mais ça me rend heureuse. »
Retenez bien son nom, elle va (encore) faire parler d'elle. À seulement 22 ans, Julie Iemmolo est déjà une des toutes meilleures Françaises en triathlon longue distance. Mais elle est loin de s'en satisfaire... Rencontre avec une ambitieuse acharnée.
Par Alexandre Hozé
Publié le 21 juillet 2023 à 11h27, mis à jour le 31 août 2023 à 19h12
Tes débuts en triathlon se font à 14 ans, avant ça, tu te « limitais » à la natation. C’est ta famille qui t’a poussée à faire du sport ?
Pas du tout ! Mes parents ne font pas de sport. J’ai commencé par l’équitation quand j’étais petite, c’est ça qui me plaisait. Et, en fait, je ne savais pas nager quand j’étais au CP, mes parents avaient carrément peur que je me noie, le deal ça a été d’apprendre à nager si je voulais continuer à faire du poney.
Au final, je me suis retrouvée à arrêter l’équitation après avoir pris goût à la natation. Au début, c’était avec l’école de nage de la piscine municipale puis en club. Là, j’ai commencé à faire des compétitions. Avant de me mettre au triathlon.
Pourquoi le triathlon ?
La natation devenait assez frustrante. J’étais en minimes et j’essayais de me qualifier aux championnats de France. C’était mon objectif, mais c’était très strict, au centième de seconde près. Moi, je faisais plutôt du longue distance en natation, mais ça paraît quand même court comparé au triathlon, je faisais du 400 mètres, du 800 mètres, du 1500 mètres. Et ça m’est arrivé de rater des qualifs pour un centième. C’est assez ingrat en fait, puisque tu t’entraînes énormément en natation et ça ne paye pas toujours, ça ne se voit pas.
Donc, ça devenait usant, j’avais envie d’arrêter. Une des personnes de mon club de natation faisait du triathlon et m’a conseillé d’essayer. J’ai découvert ce sport comme ça, un peu par hasard, en faisant un relais. Vu que je ne savais pas encore assez bien faire du vélo et courir, je n’ai fait que la natation en relais avec des amis. Et là, je me suis rendu compte que l’ambiance était incroyable, familiale, les gens super sympas… au contraire de la natation.
J’ai aussi beaucoup aimé être dehors, découvrir de nouveaux endroits. Le triathlon m’a vraiment beaucoup plu, m’a inspirée, j’ai trouvé quelque chose qui me rendait heureuse.
À partir de quel moment as-tu basculé dans la compétition ?
On va dire à partir des minimes. Avant ça, ce n’était pas super important pour moi. Ce ne sont pas mes parents qui m’ont poussée là dedans, ni personne d’autre dans ma famille, je suis la seule sportive !
Et ces débuts en compétition, ça s’est passé comment ?
Honnêtement, ça n’a pas été simple. Je n’ai pas eu de résultats rapidement. Durant mes années minimes et cadettes, pendant quatre ans donc, je ne faisais pas partie des plus fortes. Certains jeunes dominent tôt en s’appuyant sur leur potentiel mais disparaissent ensuite par manque de rigueur, de travail. Et moi, c’était un peu l’inverse, c’est à dire que je m’entraînais mais ça ne payait pas des masses.
Au début, j’avais mon point fort qui était la natation. Dès mes premières années, je sortais dans les premières de la nage, mais je perdais ensuite un nombre de places incroyables en vélo et en course à pied parce que je n’avais pas le niveau. Et ça a mis vraiment beaucoup de temps à se mettre en place.
J’ai fait mon premier podium aux championnats de France jeunes. En minimes, j’ai dû faire quatre-vingt-dixième, des classements comme ça. Pour moi, ça a vraiment pris plusieurs années, plusieurs années où il a fallu travailler, être patiente et se dire que, peut-être un jour, j’y arriverai, peut-être aussi que je n’y arriverai pas, mais que dans tous les cas j’allais essayer.
Pendant cette période d’apprentissage, est-ce que ton objectif était tout de même de finir par accéder aux premières places ? Tu as toujours voulu faire partie des meilleures ?
Oui, quand même. Je ne faisais pas tout ça pour faire quatre-vingt-dixième aux Championnats de France. Ce n’est pas ça qui m’intéressait. Peu importe mon classement, je veux toujours faire mieux. Encore aujourd’hui, aux Championnats du monde par exemple, je vise toujours plus haut, ce n’est jamais assez !
Quel est ton premier succès marquant ?
Je dirais que mon premier succès, c’est mon premier podium aux Championnats de France juniors. C’était plus compliqué en minimes cadettes, j’avais été douzième au mieux… En juniors, j’ai fait troisième aux Championnats de France d’aquathlon 2017, j’ai refait un podium l’année d’après, deuxième cette fois. Mais ce premier podium reste, pour moi, mon plus grand succès.
Après, les autres succès qui ont suivi n’étaient plus en jeunes, c’était sur du longue distance. Dès que j’ai pu, à 18 ans, je suis passée sur ce genre de format, ça m’avait toujours attiré.
Qu’est-ce qui, justement, t’a à ce point attirée dans le longue distance ?
Le premier triathlon que j’ai vu, c’est l’Embrunman (triathlon XXL qui se déroule dans les Hautes-Alpes, Ndlr). Pour moi, cette course, c’est LE truc de fou, que tout le monde respecte, la course suprême en quelque sorte, avec les Championnats du monde Ironman à Hawaï.
Le triathlon est un sport difficile, finir la course n’est pas simple. Mais je trouve que ça se perd un peu sur le court distance, tandis que sur un Ironman… Tout le monde ne peut pas le faire !
Un autre point, c’est que dans le haut niveau de la courte distance, il y a des moments frustrants. Quand certains athlètes ne font que suivre en vélo et arrivent plus frais pour la course à pied… Ça ne me plaît vraiment pas, on perd l’esprit du triathlon pour moi dans ces conditions !
Sur le longue distance, il n’y a pas ça. Tout le monde fait sa course, tout le monde mérite sa place… Tu dois te débrouiller, tu ne peux pas te servir des autres. Pour moi, on retrouve plus cette notion de mérite, et aussi la nécessité d’être complet, d’assurer dans les trois disciplines.
Tu fais de la compétition de haut-niveau depuis longtemps. Comment as-tu réussi à concilier ça avec les cours, et encore aujourd’hui comment s’organise ton emploi du temps ?
Je n’ai jamais été en sport études. J’avais un emploi du temps d’un collégien ou d’un lycéen classique. Je m’entraînais en sortant des cours. Quand je ne faisais que la natation, c’était juste après le collège, et quand je suis passée au triathlon c’était différent, je ne pouvais pas faire tous les entraînements, je variais. Et le week-end, j’en faisais un peu plus, forcément.
Après, quand j’étais à la fac, j’ai eu la chance d’être dispensée d’assiduité en cours. Je pouvais suivre les cours à distance et avoir plus de temps pour le triathlon. Avec cette organisation, j’ai fait une Licence STAPS et une autre Ingénierie et Ergonomie du Mouvement Humain.
Ensuite, j’ai commencé un Master, mais ça devenait trop compliqué, même en étant dispensée d’assiduité. J’ai raté des partiels pour des compét’ plusieurs fois, je ne pouvais pas rattraper car mon emploi du temps du triathlon ne le permettait pas… Donc, j’ai laissé tomber, c’était trop stressant et frustrant ! Je pourrai toujours reprendre, mais là, je n’en ai pas besoin pour vivre.
En parallèle de tout ça, j’ai passé des diplômes d’état pour pouvoir entraîner en triathlon, je peux aussi être Maître Nageur… Je n’ai pas rien fait après le Bac, quoi !
À quel moment être triathlète professionnelle est devenu ton projet ? C’est toujours resté dans un coin de ta tête ?
Pas forcément. Je n’y pensais pas des masses avant de faire mon podium aux Championnats du monde en catégorie jeunes. Pour moi, avant ça, je n’avais pas le niveau pour être pro. Et finalement, d’avoir fait deuxième aux Championnats du monde jeunes, ça m’a fait réaliser que j’avais peut-être ma chance.
Je me suis lancée en me disant, qu’au pire, ça ne marcherait pas mais que, de toute façon, il fallait essayer maintenant, ne pas laisser passer l’occasion et que commencer tôt allait me faire prendre de l’expérience.
Comment s’est passée cette arrivée dans le monde professionnel du triathlon longue distance ?
J’ai gardé le même entraîneur, celui qui est avec moi depuis mes débuts en triathlon, j’ai eu davantage de sponsors également, surtout avec les bons résultats même si j’en avais déjà un peu avant. Je ne me suis pas non plus entourée d’une équipe différente en étant pro, au début en tout cas. Maintenant oui, j’ai ajouté par exemple une préparatrice mentale, un nutritionniste… Je suis un peu plus entourée.
J’ai fait ma première course professionnelle en 2019, mais la Covid a tout arrêté. Mes “vrais” débuts réguliers en pro en Ironman 70-3 ont été en 2021 à Dubaï et aux Sables d’Olonne où je me suis qualifiée pour les Championnats du monde.
En 2021 et 2022, tu as enchaîné les gros résultats en 70-3, les Half Ironman, tu es devenue une des toutes meilleures Françaises. Comment vis-tu ce changement de statut ?
Pour moi, ça récompense le travail. J’ai beaucoup bossé pour être à ce niveau. Et je ne suis pas la seule, quand on regarde quelques années en arrière, il n’y avait pas autant de filles aussi fortes en longue distance. On est sept ou huit très costauds, ça nous tire vers le haut.
Ces bons résultats, c’est vraiment une récompense de mon engagement, et ça me donne espoir pour faire encore mieux ! Le travail paye, il faut continuer.
Un de tes résultats le plus marquant a été ta deuxième place aux Sables d’Olonne en juillet 2021, qui t’a permis de te qualifier pour la première fois aux Championnats du monde d’Half Ironman. Raconte-nous cette course, le podium était-il l’objectif dès le départ ?
C’était plus un rêve un peu lointain, mais j’y pensais. La qualification aux Championnats du monde, je l’avais visée aussi à Dubaï, en mars, mais j’avais terminé douzième.
La date butoir pour se qualifier aux Championnats du monde, c’était le week-end des Sables d’Olonne. C’était vraiment le dernier jour, la dernière chance.
C’est très bizarre, parce que ça reste une de mes meilleures courses, un excellent souvenir, pourtant les jours d’avant n’avaient pas été bons du tout. Mes courses au mois de juin avaient été mauvaises, j’étais dans un mauvais état d’esprit… Les conditions ne semblaient pas réunies. Et pourtant, j’ai sorti une course de folie, un peu à la rage, celle de me rattraper des dernières semaines. J’ai montré que je voulais cette qualification, elle était pour moi !
J’ai mené la natation puis je me suis faite rattrapée lors du vélo par quatre filles. On était cinq pour deux places qualificatives. Il a fallu se battre tout le long du semi-marathon et je n’ai rien lâché, du début à la fin. La première s’est isolée devant et je me suis retrouvée avec deux autres Françaises, Alexia Bailly et Charlène Clavel. On ne s’est pas lâchées d’un mètre pendant les vingt-et-un kilomètres.
C’était la bagarre, mais j’étais dans un très bon état d’esprit. Je me suis persuadée tout le long de la course que j’en étais capable. Pour moi, il n’y avait pas de doute là dessus. Au sprint, une des deux attaque mais ne parvient pas à tenir. Ensuite, on a été plus que deux à cinq-cents mètres de l’arrivée et j’ai réussi !
C’était une superbe course qui sortait un peu de nulle part, mais qui m’a vraiment donné de la confiance. Je me suis qualifiée pour les Championnats du monde, pareil l’année suivante et, pour ces deux fois, j’étais la plus jeune, la moyenne d’âge était de 30 ans, j’en avais à peine plus de 20. C’est super encourageant !
Qu’est-ce que tu retiens de ces deux Championnats du monde ?
Alors déjà, les deux fois, c’était au même endroit, à Saint-Georges, aux États-Unis. D’habitude, ça change tous les ans. Mais, en fin de compte, ça nous a permis de bien se préparer pour la deuxième fois, en connaissance de cause.
Le Championnat du monde en lui-même, c’est une expérience incroyable ! Je fais la course avec les meilleures au monde, la dynamique de la course est très différente de d’habitude… Franchement, c’était génial et je me suis régalée.
En revanche, après la première année, ça ne s’est pas très bien passé, je n’étais pas une super approche. J’étais hyper stressée, je n’ai pas du tout réussi à exprimer ce que j’aurais voulu faire là bas.
L’an dernier, c’était bien mieux, j’ai fini cinq places devant. Ce n’est pas incroyable non plus, mais il y avait quand même une start list bien meilleure en 2022. Je suis quand même contente de ma course, aussi par rapport à ce que j’ai mis en place. C’est quand même pas trop mal de finir vingtième mondial, c’était cool. Mais, bien sûr, j’aimerais faire mieux maintenant !
Comment ça se passe financièrement pour toi, en tant que triathlète professionnelle sur longue distance ?
Alors, premièrement, mon univers tient le coup parce que je n’ai pas de loyer à payer, je vis chez mes parents. Si je devais payer un loyer, ça ne fonctionnerait pas. Donc, déjà, c’est un petit peu précaire.
Sinon, tout dépend des primes de course. Telle prime va me permettre de faire une autre compétition, un autre voyage… À l’inverse, si je suis dans une spirale négative et que je n’ai pas de bons résultats, ou même si j’ai une blessure, je vais devoir piocher dans mes économies…
Par exemple, j’étais en Autriche ce mois de mai pour deux courses. Mais la première s’est mal passée, je suis donc rentrée sans faire la seconde afin d’éviter des frais trop importants. Ça fait partie du job, il faut bien choisir ses courses et arriver en forme à chaque fois pour maximiser ses chances.
As-tu déjà été confrontée à des a priori, des barrières parce que tu es une femme ?
Oui, déjà sur les réseaux. Juste parce que je suis une femme et que j’ai pas mal d’abonnés, on ne me catégorise pas comme une athlète mais comme une influenceuse. J’ai fait un podium aux Championnats de France quand-même ! Il y a souvent cet amalgame qui peut être fait concernant les athlètes féminines.
Sinon, j’ai déjà eu un différend sur ce sujet avec mon club de l’année dernière, l’AS Monaco. Je les avais rejoint spécialement pour le longue distance, je les représentais sur ces épreuves. Il y avait deux athlètes masculins qui faisaient également des IronMan, mais qui n’arrivaient pas à se qualifier aux Championnats du monde. Pour autant, ils étaient mieux payés que moi, alors que j’étais une des meilleures Françaises et que je faisais des podiums !
À la fin de la saison, je vais donc voir la direction pour le prochain contrat et je leur demande d’être payée comme ces garçons, ils me répondent qu’ils me payent déjà au max pour une femme. À ce moment-là, je suis top 20 mondial, les athlètes mieux payés que moi sont top 100. Mais ils ont tout de même refusé. J’ai quitté l’AS Monaco.
Après, j’ai l’impression que ce genre de situation reste rare. Hommes et femmes ont des primes équitables sur les courses, pareil dans la plupart des clubs… On n’est pas à plaindre. Je pense même qu’il faut faire attention à ne pas aller trop loin. Aujourd’hui, les critères de qualification pour les Championnats du monde IronMan femmes ont été un peu trop simplifiés à mon goût, c’est bien plus dur pour un homme d’avoir sa place dans cette compétition. Ça donne l’impression que l’organisation est plus intéressée par les frais d’inscription et son image que la course en elle-même. Du coup, ça en devient frustrant pour des filles comme moi qui donnons tout pour se qualifier à ces Mondiaux.
Mais, à part ça, on s’en sort bien, même pour ce qui est de la médiatisation, je pense qu’on est pas mal. Il y a de plus en plus de filles, chaque année des nouvelles arrivent et sont bien accueillies.
Ça évolue donc dans le bon sens, selon toi…
Tout à fait. Ca va faire dix ans que je suis dans le triathlon et je ne m’y suis jamais sentie mal en tant que fille. Et je pense que c’est encore plus vrai maintenant. C’est plus facile d’être une triathlète, et en toute logique, il y en a de plus en plus.
Cette année 2023 commence bien pour toi, tu es qualifiée pour les Championnats du Monde 70-3 pour la troisième fois. Quand tu te projettes au 26 août en Finlande, qu’est-ce que tu espères, quel est ton objectif ?
Je suis un petit peu dans le flou pour l’instant, car je réfléchis à faire mon premier IronMan complet. Et je ne sais pas encore si je le ferai avant ou après le Championnat du monde 70-3. Si je le fais avant le 26 août, je serai peut-être crevée pour les Mondiaux, et inversement. Je n’ai pas encore décidé.
Après, sans parler de mon IronMan complet, j’ai envie de faire mieux aux Mondiaux. J’ai fait vingt-cinquième, vingtième, si je pouvais finir quinzième, ce serait super. Pour ça, il faudrait que j’arrive à accrocher les meilleures en vélo, rester avec elles un maximum pour me rapprocher du top 10.
Comme l’an dernier, tu vas aussi participer à la YOTTA qui s’élance ce 22 juillet. Tu avais fini à la cinquième place en 2022, quel est l’objectif cette fois ?
Le format particulier de la YOTTA marche très bien pour préparer mon IronMan complet à venir, juste avec quarante kilomètres de course à pied, on est presque au marathon. C’est un bon entraînement.
En plus, le niveau va être super relevé, la start list est superbe, ça va être la bagarre dans une bonne ambiance. Leur fonctionnement inédit fonctionne très bien, c’est super sympa. Il y a même un format plus court pour ceux et celles qui ne veulent pas être dans une course trop extrême.
Comment tu imagines la suite de ta carrière dans le triathlon ?
Je pense que la suite est dans la continuité de ce que je fais maintenant. Essayer de m’entourer de personnes qui croient en mon projet, qui sont passionnées… Travailler avec des marques leaders dans leur domaine, trouver des clubs et entreprises qui m’accompagnent…
Et puis, essayer de construire tout ça au fur et à mesure, année après année, avec des meilleurs résultats et une notoriété qui devrait continuer à grandir. Et même à plus long terme, une fois ma carrière bouclée, pourquoi pas créer un club pour aider les triathlètes comme moi ? Sportivement ou non, ça pourrait être sympa !
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