C’est la 33e édition des Championnats du monde de judo. À Tcheliabinsk, en Russie, le staff et l’équipe de France féminine sont arrivés dans le dojo de la ville. La joie de venir disputer cette compétition internationale habille les visages français à l’approche des combats sur tatami.
Elles ne le savent pas encore, mais les médailles vont couler à flots au sein de l’équipe de France !
Chez les super-légers, moins de 48 kg, Amandine Buchard ouvre le compteur des médailles avec une en bronze le 25 août. Deux jours plus tard, en poids légers, moins de 57 kg, Automne Pavia suit son exemple et décroche le même métal.
Le lendemain, la jeune prodige Clarisse Agbegnenou est faite d’or dans la catégorie des moins de 63 kg. Puis vient le tour d’Audrey Tcheuméo qui s’habille d’argent chez les mi-lourds, moins de 78 kg. Enfin, Émilie Andéol boucle cette belle tornade de victoires en montant sur la troisième marche du podium des plus de 78 kg.
Des résultats individuels des plus encourageants en amont de la compétition par équipe qui se déroule ce dimanche 31 août 2014.
La France compte donc sur les talents de Priscilla Gneto, Automne Pavia, Clarisse Agbegnenou, Margaux Pinot et Audrey Tcheuméo pour poursuivre sur cette même et belle lancée des épreuves individuelles.
Et c’est le cas ! S’imposant sur tatami, confiantes et techniques, stratèges et concentrées, les judokates tricolores s’offrent le plus beau des métaux, l’or, après avoir battu en finale la Mongolie 3 à 2.
Une victoire apportée par Audrey Tcheuméo alors que le score était de 2 à 2 face aux Mongoles, pourtant excellentes lors de ces Championnats. Un ippon à Munkhtuya Battulga qui aura fait toute la différence.
La France est sacrée championne du monde par équipe dames. Les filles ont fait le job, elles ont permis à la France de remporter le titre collectif qu’elle n’avait plus décroché depuis 2011. Elles vont pouvoir entendre La Marseillaise retentir à Tcheliabinsk.
Bouquet de fleurs dans la main et médaille autour du cou, elles repartent en France gonflées ÀBLOCK!. Devant la Mongolie, l’Allemagne et le Japon, elles ont prouvé qu’elles étaient les reines du monde.
En 1881, c’est le lancement de la première édition du Championnat national de tennis des États-Unis (31 août-3 septembre). Une compétition qui donnera naissance à l’un des plus gros tournois du Grand Chelem : l’US Open de tennis.