Inscrit dans le protocole des cérémonies paralympiques, à l’instar de celles des Jeux Olympiques, l’hymne transmet une foule d’émotions. Il est le point d’orgue de l’ouverture des Jeux Paralympiques.
Si les Jeux Paralympiques sont devenus officiels tardivement, en 1960, son hymne a été tout aussi long à résonner. Il a été créé par le compositeur français, Thierry Darnis, trente-six ans après l’ouverture des Jeux, à Rome, en 1996. Commandé par l’IPC (Comité International Paralympique), il s’intitule « Hymne de l’Avenir », traduit en anglais par « Anthem of the Future », l’anglais étant la langue officielle des Jeux Paralympiques quand le français est celle des Jeux Olympiques.
L’année 2001, c’est l’année du renouveau ! Le chanteur de country australien Graeme Connors écrit des paroles pour accompagner la composition de l’artiste français. À chaque Jeux Paralympiques, les athlètes, les staffs, les spectateurs ou encore les téléspectateurs peuvent entendre chanter l’hymne dans le stade olympique de la ville hôte.
On l’entend quand ? Comme pour l’hymne olympique, il est joué par un orchestre et repris par des cœurs lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, lorsque le drapeau paralympique est hissé sur son mât. C’est le top départ de la compétition !
Mais pas que… il retentit également lors de la cérémonie de clôture. En gros, il accueille et ferme les Jeux Paralympiques. Et même, il éveille la ville hôte puis la berce lorsque la compétition est terminée.
C’est l’hymne que tous les athlètes rêvent d’entendre : elle rend fier, elle fédère, pour que tous les participants soient… ÀBLOCK!