Sophie MoreauÀ l'assaut du Kilimandjaro !

Urafiki Juu, à l'assaut du Kilimandjaro !
Un an pour se préparer à gravir la plus haute montagne d'Afrique. C'est le défi que s'est lancée Sophie Moreau, entourée de ses coéquipiers « Passeurs d'espoir », pour mieux contrer le cancer du sein et aider la recherche. Départ en août prochain. Si on lui faisait la courte-échelle ?

Par Alexandre Hozé

Publié le 17 janvier 2025 à 16h26

Une grande aventure humaine, c’est ce que représente ce projet Urafiki Juu. C’est quoi Urafiki Juu ? Question légitime, le swahili est une langue peu parlée par ici. Urafiki Juu signifie amitié au sommet. Et pourquoi ce petit cours linguistique est-il nécessaire ? Afin de mieux comprendre le projet mené par Sophie Moreau, co-gérante d’un bureau d’études spécialisé en Génie Climatique et Génie Electrique. Accompagnée de Vanessa Moralès, une ultra-traileuse de choc et de huit autres hommes et femmes, elle va s’attaquer au Kilimandjaro. Une montée pour mieux prendre de la hauteur suite à une épreuve traversée il y a quelques années.

« En 2017, on m’a découvert un cancer du sein, raconte Sophie Moreau. Après six ans de traitements, de chirurgie et de chimio, j’ai pu reprendre le sport et je me suis fixé de nombreux objectifs. » Dont cette ascension. Et si quelques séquelles de son cancer sont toujours présentes, elle a appris à composer avec et entend bien les dépasser pour réussir. Une sportive à l’ADN ÀBLOCK! donc, mais le Kilimandjaro, d’où ça vient ? « J’ai vu le documentaire « XV pour un sommet », qui montre des rugbymen gravir le Kilimandjaro sous la direction de Vanessa Moralès, explique Sophie. Ça a été un déclic, je voulais m’attaquer à cette montagne. » 

Pour se faire, Sophie Moreau contacte cette adepte de courses en montagne. Vanessa Moralès est détentrice du record de l’ascension du Kilimandjaro et première féminine de l’Ultra-run Raramuri. Elle lui soumet son projet et le projet Urafiki Juu voit le jour. Mais il fallait encore composer l’équipe… « J’ai beaucoup hésité sur les personnes auxquelles je voulais proposer de m’accompagner, confie Sophie Moreau. De la famille, des amis… Finalement, j’ai choisi huit hommes et femmes qui ne se connaissent pas entre eux. L’un des enjeux, en plus de l’ascension, sera de créer de la cohésion, de la solidarité. » 

Au centre de l’image, Sophie Moreau.

Si le défi du Kilimandjaro est également un défi personnel, Sophie Moreau ne voulait pas que ce projet se résume à cela. « Avec Urafiki Juu, nous organisons une levée de fonds pour aider à la recherche contre le cancer, explique-t-elle. Les dons iront au Centre de Recherche en Cancérologue de Toulouse pour soutenir les recherches des docteurs Sandrine Silvente-Poirot et Marc Poirot. » 

Désormais, c’est une course contre la montre qui a commencé. L’objectif ? Réussir à financer le projet pour tenter l’ascension des 5 895 mètres du Mont Kilimandjaro en août 2025. « Nous avons ouvert une cagnotte sur helloasso et nous sommes à la recherche de sponsors, raconte Sophie Moreau. Une bonne partie des fonds nécessaires a déjà été validée. Maintenant, j’ai hâte d’y être. Avec la nature, il y a toujours une part d’inconnu, mais ça rend ce projet encore plus excitant ! »  

Pierre et Céline feront partie de l’ascension en août 2025.

  • Pour plus d’infos sur le projet Urafiki Juu, rendez-vous sur le site dédié.
  • Et pour soutenir Sophie Moreau et son équipe, direction la cagnotte.

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