Un liseré rose, un talon sur un trophée de rugby, des logos sexualisés, des calendriers de joueuses en sous-vêtements en dentelles…
C’est comme si parce qu’on joue à un sport estampillé « garçons », on nous rappelait toujours ce que c’est d’être une « vraie fille ».
Mais qui a décidé que les sportives devaient être ultra-féminisées ?
« Si t’as envie de te maquiller, tu te maquilles, si tu ne veux pas, tu ne le fais pas, on s’en fiche, chacune fait ce qu’elle veut. Personne ne doit te juger parce que tu sors des vestiaires et que tu ne t’es pas lavée les cheveux ! »
Retour sur un match de décembre dernier, en coulisses et avec en petite musique de fond ces interrogations toujours présentes sur la place de la femme dans le sport et particulièrement dans un sport dit « de mec ».
D’un côté, pourquoi ne pas rester féminine et de l’autre faut-il absolument sexualiser le rugby ?
Erotiser les sportives, c’est confirmer l’idée qu’il n’y a qu’une seule façon d’être une femme. Rien de plus faux.
Témoignages de rugbywomen qui battent en brèche les idées reçues, les visions réductrices de la femme.
- Générique : extrait de "A Real Hero", interprété par College & Electric Youth, composé par David Grellier. Musiques : extraits de "Ramenez la coupe à la maison" de Vegedream et "Chante" des Forbans.