Mais pourquoi, quand on est gosse, on nous bassine avec le sport ?

Mais pourquoi, quand on est gosse, on nous bassine avec le sport ? Kids
A-t-on encore besoin de le répéter ? La pratique sportive est essentielle pour le développement des enfants et des ados. Aussi bien sur le plan physique que mental. Mais si on doit encore vous le prouver, voici trois bonnes raisons de mettre les jeunes au sport !

Par Clotilde Boudet

Publié le 02 avril 2024 à 16h17

Pas toujours facile de convaincre les enfants de se bouger… surtout quand vient l’adolescence. Qu’ils aient baigné tout jeunes dans l’univers sportif ou qu’ils aient développé une appétence naturelle pour une discipline, c’est un fait : certains enfants aiment plus le sport que d’autres.

Pour les p’tits fans, pas besoin de trouver de subterfuges, et tant mieux ! Mais pour les autres, ÀBLOCK! réunis dans cet article 5 bonnes raisons à donner à un jeune pour le convaincre de se mettre au sport. Parce que oui, on le sait, bouger c’est « bon pour la santé »… Mais pas que !

Déjà, revenons sur les bases. Entre 5 et 17 ans, les recommandations de l’OrganisationMondiale de la Santé (OMS) sont très claires :

  • Faire soixante minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance.
  • Pratiquer trois fois par semaine des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux.
  • Limiter le temps de sédentarité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.

©Shutterstock

Aux petits curieux (et parfois sceptiques) qui vous bombarderaient de questions sur le pourquoi du comment il est impératif de faire du sport, voici trois bonnes raisons à lui donner.

  • Le sport, c’est bon pour le corps

Suivre les recommandations de l’OMS est, peu importe ton âge, toujours une (très) très bonne idée. Surtout pour celles et ceux qui veulent rester en bonne santé ! Chez les enfants et les ados par exemple, le sport aide à bien grandir. Il améliore les capacités cardiorespiratoires et les aptitudes musculaires. On a donc des muscles plus puissants, ce qui est plutôt chouette compte tenu que notre cœur est… un muscle ! L’effet ricochet est immédiat : le sport aide nos bambins à améliorer leur santé cardiométabolique. Pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline… Tout est boosté par une activité physique régulière.

Cette pratique permet aussi d’améliorer la santé osseuse. Et aux parents qui préfèrent voir en leur progéniture une grosse tête plutôt qu’un ou une athlète… notez que le sport optimalise les résultats cognitifs des enfants. Un jeune sportif sera mieux équipé pour acquérir des connaissances. Hé oui, pour être un bon élève, il ne suffit pas d’avoir la tête dans les bouquins ! Faire du sport quand on est enfant ou ado, c’est un peu comme un cadeau qu’on se ferait à soi-même… et pour toute la vie !

©Shutterstock

  • Le sport, c’est bon pour le moral

Aujourd’hui, on sait que la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. En 2023, une étude australienne a même permis de le démontrer. Des chercheurs de l’Université de Queensland ont analysé des données relevées sur plus de 4 200 enfants de 6/7 ans. Les scientifiques les ont suivis pendant huit ans, jusqu’à l’adolescence ! Pour le principal auteur de cette étude, le Dr Asad Khan, pas de doute : « La pratique régulière d’un sport dès l’enfance est associée à un meilleur bien-être mental chez les adolescents ».

Dans l’Hexagone aussi, on s’intéresse au bon fonctionnement du cerveau de nos gosses. Santé publique France a publié l’année dernière les tous premiers résultats d’Enabee. Cette étude nationale inédite s’est penchée sur le bien-être et la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans scolarisés en France métropolitaine. Le résultat ? Il est un peu flippant : 13 % des 6-11 ans (donc entre le CP et le CM2) présentent au moins un trouble probable de santé mentale. On vous pose ça là.

©Shutterstock

  • Le sport, c’est bon pour l’insertion sociale

Si l’étude australienne a montré l’importance de mettre nos enfants en mouvement dès le plus jeune âge, elle a aussi relevé certaines inégalités. Est-ce que ça nous surprend ici ? Malheureusement, non… mais ça nous met en rogne ! Entre 6/7 ans, environ 59 % des petits garçons australiens participent à des sports d’équipe, contre seulement 26 % des filles. C’est encore plus rageant lorsqu’on sait que le sport, surtout collectif, aide les jeunes sur le plan social. En pratiquant un sport d’équipe, les enfants apprennent l’empathie, le respect (des règles comme des autres) et la cohésion. Autant dire que, fille comme garçon, on aurait tort de les en priver !

Inciter nos enfants à pratiquer une activité physique, c’est les aider à bien grandir. Aussi, on met sa pierre à l’édifice du changement : en inscrivant les filles au sport (et pas seulement à la danse ou à la gym), on aide à rendre ce dernier plus inclusif et égalitaire.

Alors, quoi ? On enfile nos baskets en famille pour bouger et faire bouger les lignes !

Ouverture ©Shutterstock

D’autres actus en brèves…

Joanna : « Le sport c’est comme une drogue qui procure du bien-être en doses d’endorphines sécrétées en cours »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

L’histoire du lacrosse féminin, future discipline olympique, une championne qui bouscule le hand tricolore, un décryptage juridique et deux témoignages passionnés (dont celui de Joanna sur notre photo), c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Bon rattrapage !

Lire plus »
Noa Diorgina, la prodige au rêve olympique

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une course pour les amoureux de l’inclusivité, une histoire qui mène au sommet, une autre sur les hauteurs urbaines, des kids et un sélectionneur on ne peut plus ÀBLOCK!, c’est le meilleur de la semaine !

Lire plus »
Il était une fois l'escalade féminine Janja Garnbret

Il était une fois l’escalade… féminine

Certains l’ont (vraiment) découvert à l’occasion des JO, la majorité connaît déjà ce sport qui ne s’arrête plus de gagner en popularité. En compétition ou sur falaise, les grimpeuses visent les plus hauts sommets. Et elles sont ÀBLOCK!

Lire plus »
Liv Sansoz : « Décoller du sommet K2 a été le vol le plus fou et le plus magique de toute ma vie »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une femme qui ne craint pas de prendre de la hauteur (Liv Sansoz sur notre photo), une championne du ballon orange, l’histoire du flag football au féminin ou encore le retour de notre spécial KIDS, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine. Enjoy !

Lire plus »
KIDS Le Top 10 des livres pour faire bouger les p’tiotes !

Le Top 10 des livres pour faire bouger les p’tiotes !

À nouvelle année, nouvelles résolutions. Si nos kids ont toujours de l’énergie à revendre, il faut parfois contrer leur flemme. On vous parie que vos girls vont bondir du canapé grâce à cette sélection 100 % féminine, inclusive et bon délire. Allez les filles, passez-vous le flambeau pour faire bouger les lignes !

Lire plus »
Urafiki Juu, à l'assaut du Kilimandjaro !

Sophie Moreau, à l’assaut du Kilimandjaro !

Un an pour se préparer à gravir la plus haute montagne d’Afrique. C’est le défi que s’est lancée Sophie Moreau, entourée de ses coéquipiers « Passeurs d’espoir », pour mieux contrer le cancer du sein et aider la recherche. Départ en août prochain. Si on lui faisait la courte-échelle ?

Lire plus »
Il était une fois le flag football… féminin

Il était une fois le flag football… féminin

Ah, le football et ses dérivés ! Aujourd’hui, sur ABLOCK!, on zoome sur le flag football. Petit frère du football américain, ce sport collectif s’est développé en parallèle des mouvements féministes occidentaux. Pourtant, les femmes ont longtemps peiné à mettre la main sur le ballon ovale…

Lire plus »
Passer'Elles, manettes en main, les filles sont toujours ÀBLOCK!

Passer’Elles, manettes en main, les filles sont toujours ÀBLOCK!

Quand, dans l’ensemble, le monde sportif s’efforce à promouvoir la mixité, le e-sport lui, se lance tout juste dans la partie. Reste la question : l’e-sport est-il vraiment…du sport ? Oui, si l’on en croit Les Rising Bees de Vitality et la team féminine de Solary qui s’imposent comme pionnières dans le e-sport féminin.

Lire plus »
Tamara Klink

Best-of 2024, nos plus belles rencontres

Le choix a été difficile. Elles nous ont toutes fait vibrer. Nous avons alors tenté, parmi nos multiples conversations avec les sportives et les expertes du sport féminin (mais aussi quelques hommes, oui, oui !) de mixer les disciplines. On vous invite donc à découvrir leurs paroles (comme celles de Tamara Klink, sur notre photo) puis de filer découvrir notre rubrique Rencontres. Là où tous les talents donnent de la voix. Belle année 2025 !

Lire plus »

Vous aimerez aussi…

Enyo Women's Fightwear, pour les combattantes ÀBLOCK!

Myriam Benadda, la combattante de MMA qui s’engage

Peu importe les terrains, les femmes dans le sport s’imposent. Et, là, c’est du côté de nos armoires que ça se passe. La combattante de MMA Myriam Benadda vient de lancer une collection pour les fighteuses, de quoi les vêtir comme bon leur semble et de manière responsable. Un combo gagnant !

Lire plus »
Il était une fois l’équitation…féminine

Il était une fois l’équitation…féminine

C’est l’heure de monter à cheval ! Alors que les Championnats du Monde de Saut d’Obstacles, dressage, para-dressage et voltige s’ouvrent à Herning, au Danemark, ÀBLOCK! vous invite à démonter les vieux clichés autour de l’équitation et des femmes via les cavalières qui ont marqué l’Histoire. Et au trot !

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner