Il existe mille et une raisons qui justifient qu’on soit obligé·e d’abandonner sa routine sportive pendant un moment. On a décidé de partir se la couler douce entre copines à Punta Cana, on doit s’occuper des gamins pendant les vacances scolaires, on vient de se blesser, on n’a plus le temps ou l’envie… Bref, ça n’est pas toujours évident d’être constant·e avec le sport.
La bonne nouvelle, c’est que les conséquences ne sont pas irréparables ! Alors, pas de panique.
Des études ont démontré que les changements physiologiques survenaient même suite à une courte pause (moins d’un mois). Notamment, quand on arrête le sport, on se sent souvent moins énergique, fourbu·e… Mais les changements ne sont pas visibles physiquement, à moins d’une pause longue.
Si tu cours normalement 5 km en 22 minutes, les scientifiques estiment qu’après deux semaines de pause, ton chrono aura gagné 1 min. Pas dramatique donc, mais surtout, il est assez facile de revenir rapidement à son niveau d’origine. Comment on fait ?
Plus tu t’entraînes régulièrement et depuis longtemps, moins tu perdras tes réflexes et ta masse musculaire. Il faut dire que tes muscles ont une bonne mémoire !
La seule chose à ne pas oublier quand tu lèves le pied, c’est surveiller ton alimentation. Surtout si tu es cloué·e au lit. Si tu relâches tout d’un coup, c’est certain, ton corps te le fera savoir. Mais là encore, ça ne dépend que de tes objectifs… Prendre/perdre un ou deux kilos (ou une ou deux minutes sur le chrono) n’a jamais tué personne.
Quand on arrête de s’entraîner pendant un temps, si on a la possibilité de le faire crescendo, c’est mieux. Pareil pour la reprise… On ne se culpabilise pas et on ne se met pas à en faire deux fois plus pour « compenser », c’est le meilleur moyen de se blesser ou de se dégoûter !
Te voilà rassuré.e, tu peux partir l’esprit léger en vacances (ou te remettre tranquillement de ta blessure)… Comme disait le chimiste Antoine Laurent de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme » !