
Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine
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Publié le 22 octobre 2021 à 9h38, mis à jour le 20 octobre 2022 à 16h22
Originaire de la région parisienne, Catherine Destivelle s’initie à l’escalade dans la forêt de Fontainebleau. Elle est lycéenne et gravit très vite les rochers les plus difficiles. Jamais sans ses chaussons, l’ado passe ses week-ends à grimper.
À 17 ans, elle quitte la forêt pour les Alpes où elle se plaît à escalader sans relâche les plus hautes montagnes.
Celle qui suit des études de Kiné se consacre bientôt à son métier mais a toujours un piolet et des crampons à portée de sac à dos. L’escalade est pour elle plus qu’une passion, une philosophie de vie.
Dans le monde des grimpeurs, on s’amuse à la surnommer « la Roc Star ». Catherine Destivelle, devenue une bête de roches, reconnue et admirée, se laisse bientôt prendre au jeu des compétitions internationales. Pas pour longtemps, la haute montagne l’appelle.
Mordue de voies d’escalade depuis sa jeunesse, Catherine Destivelle découvre la montagne et abandonne assez vite les compétitions en goûtant à ce qui, dès lors, la fera vibrer : les expéditions et ses voies extrêmes. “Je suis toujours mon instinct, en général il ne me trompe pas », dit-elle.
Catherine Destivelle délaisse les Alpes pour des contrées plus lointaines, du Mali à la Tanzanie, en passant par le Wyoming aux États-Unis. Son trip à elle ? l’expédition en solitaire et sans aide.
Au programme : l’Himalaya dont elle a grimpé les sommets les plus connus et les plus ardus : le Shishpangma (8 013m), l’Annapurna (8 091m) ou encore le Makalu s’élevant à 8 485m. Toujours plus haut et sans limite, Catherine Destivelle devient peu à peu une légende de l’alpinisme.
Entre 1985 et 1988, grâce à ses nombreuses ascensions, Catherine Destivelle s’impose comme la plus brillante des grimpeuses au monde.
À partir de 1990, la haute montagne la démange et elle s’offre les trois faces mythiques des Alpes, le Mont Cervin en Italie, l’Eiger en Suisse et les Grandes Jorasses dans le massif du Mont-Blanc, dans des conditions extrêmes et en solitaire. Elle est encore à ce jour la seule femme à avoir réalisé cet exploit.
Idem en juin 1999, Catherine Destivelle réussit l’ascension de la voie Brandler-Hasse en face nord de la Cima Grande dans les Dolomites, première femme à accomplir cette ascension en solo.
De records en exploits, elle bluffe les connaisseurs et acquiert sans fanfaronnades ses lettres de noblesse.
Il honore sa double vie, de grimpeuse puis d’éditrice de livres sur la montagne et l’escalade. Catherine Destivelle devenait, en 2021, la première femme à recevoir ce prix annuel qui vise à valoriser les ascensions alpines les plus impressionnantes.
Froid, blessures, matériels endommagés, voies difficiles, rien ne l’arrête. Les grimpeurs la respectent et la considèrent comme l’une des figures les plus emblématiques de l’alpinisme.
S’éloigner de la montagne ? Impossible pour celle qui l’aime tant. À 61 ans, Catherine Destivelle a peut-être délaissé les voies difficiles, mais pas sa passion dévorante pour les sommets.
Afin de la partager, elle écrit sur ses exploits mais, plus encore, devient éditrice et publie des ouvrages, guides et beaux livres, avec le même dénominateur commun : la montagne. Et la souveraine Destivelle de devenir directrice des Éditions du Mont-Blanc. Il ne pouvait en être autrement.
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