Armelle Courtois « Nous, sportifs de haut niveau, devons donner de la voix pour l'environnement. »
Elle est une des meilleures kitesurfeuses de la planète. Armelle Courtois, vice-championne du monde de kite speed, met son sport au service d'une plus grande cause que la simple compet' : l'écologie. Déterminée à agir, elle n'a pas hésité à grimper les Andes et l'Himalaya pour passer à l'action. Avant de pousser d'autres à faire de même…
Par Alexandre Hozé
Publié le 21 septembre 2022 à 14h04
Enfant, tu étais déjà une grande sportive ?
J’ai fait un petit peu de volley, mais surtout de l’équitation. Enfant, j’étais attiré par les poneys. J’ai tellement fait suer mes parents qu’ils ont accepté que j’essaye, sans doute en espérant m’écœurer, d’ailleurs !
Donc, j’ai fait mon premier entraînement avec des enfants plus âgées et, finalement, le moniteur a voulu me garder. Moi, j’étais évidemment partante. Et ça a duré trente ans. trente ans d’équitation en saut d’obstacles et en concours complet.
Parallèlement, mon papa a toujours eu des bateaux, il nous a immergés, c’est le cas de le dire, dans un environnement marin. J’ai fait du ski nautique, du wakeboard quand c’est apparu…
Et j’ai aussi vécu quatre ans en Polynésie avec ma maman. Là-bas, j’ai fait également pas mal de bateau, de plongée sous-marine… Une enfance très aquatique, mais pas dans le domaine de la voile.
Et tu t’y es finalement mise quelques années plus tard, en 2008, avec le kitesurf.
Exactement. Dès que le sport est né j’ai été très attirée. Mais il faut savoir qu’au début, c’était chaud. Au niveau sécuritaire, des accidents, il n’y avait pas de système de largage… Donc, je n’ai pas sauté le pas de suite, j’ai attendu que le sport évolue un peu.
Une fois que c’est devenu un peu plus sécurisant avec des systèmes de sécurité plus élaborés, je me suis lancée. Des gens de mon entourage en avaient également fait, donc j’y suis allée et je suis tout de suite tombée amoureuse de ce sport.
J’ai enchaîné avec des petites compétitions. Les sponsors était heureux de voir une fille donc j’ai été aidée, pour le matériel notamment, et j’ai réussi à progresser rapidement.
Mais, pour autant, tu as dû faire une pause quelques années plus tard…
C’est vrai. Quand j’ai commencé, il n’y avait aucun problème, mon club soutenait beaucoup les jeunes et mon moniteur, Marc, était un habitué de l’encadrement… Tout ça mis bout à bout, j’ai vraiment été bien accompagnée pour mes premières compétitions.
Ça a continué comme ça jusqu’à la fin de mes études, mais ensuite, quand j’ai commencé à travailler, j’ai mis en suspend le kite. Je venais de partir de chez mes parents, donc tout est un peu moins facile et je continuais aussi l’équitation à un bon niveau amateur.
Pourquoi avoir repris le kitesurf en fin de compte ? Quel a été le déclic ?
Quand j’ai repris en 2016, je faisais le kite et l’équitation de front. On va dire que l’apogée de ma carrière sportive à cheval, elle a dû se faire entre 2012 et 2015.
À cette période, j’étais à fond sur le cheval. Je faisais quand même un peu de kite, mais en loisir, je me concentrais vraiment sur les compétitions équestres. Mais en 2016, j’ai eu un appel du large qui m’a ramené sur les planches : j‘ai rencontré Sylvain Hoceini, un spécialiste de vitesse en kitesurf.
Sylvain a été un précurseur de la discipline, il en a fait dès les débuts malgré les risques. Il a tout quitté pour devenir un des premiers moniteurs français de kitesurf, il a réalisé des records de vitesse et il m’a conseillé d’essayer ça, la vitesse.
C’était en 2017 et lui allait aux championnats du monde, il m’a alors demandé de l’accompagner.
Moi, je n’y croyais pas trop, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait du kite en compét’, je ne me sentais pas réellement dans de bonnes conditions. Mais il m’a dit : « Tu viens avec moi sur une session d’entraînement et si tu atteins les vingt-sept nœuds (environ 50 kilomètres/heure, Ndlr), c’est que tu es capable. » Et j’ai réussi.
Les succès ont rapidement suivi, au niveau national comme international.
Oui, très rapidement, même. Car après avoir les vingt-sept nœuds, je me suis envolée dans la foulée pour les championnats du monde avec les minima en poche. Pour cette compétition, c’était Sylvain qui me prêtait les planches de vitesse. À ce mondial, j’ai fini vice-championne du monde de kitespeed avec un record personnel de quarante-deux nœuds et des poussières (environ 77 kilomètres/heure, Ndlr).
J’ai été grisée par le résultat et le plaisir de faire du kite à ce niveau. C’est vraiment quelque chose qui m’a plu.
L’année d’après, en 2018, je suis retournée faire les championnats nord-américains de vitesse au large de Boston. Et là, j’ai accroché la troisième place. J’étais euphorique, j’avais retrouvé le goût de la compétition.
D’autant que le kitesurf est devenu une discipline olympique !
Oui, le kite s’est beaucoup développé et a été sélectionné pour être aux Jeux Olympiques. Ça ne s’est pas fait à Rio en 2016 ou à Tokyo en 2021, la première du kitesurf sur la scène olympique aura lieu en 2024.
Malgré tout, il y a encore un peu de flou autour de cette épreuve olympique…
Et oui ! Il y a encore quelques temps, le format de course n’était pas encore décidé. À priori, ce devait être du boardercross, donc le principe en quelque sorte du skicross, une épreuve sous forme de course.
Mais, en vitesse, ma discipline de prédilection, ce n’est pas le même fonctionnement, ce sont des passages durant lesquels on essaye d’atteindre le plus de vitesse possible.
Donc, c’est très différent. Mais bon, je voulais tenter ma chance pour être qualifiée et je me suis inscrite à des compét’, j’ai fini deuxième au niveau national.
Et, en fin de compte, fin 2019, c’est le foil qui a été privilégié pour les Jeux Olympiques, encore une autre variante !
J’ai alors décidé de me mettre au foil. Mais ce changement de support n’est pas chose facile, c’est presque un changement de sport. Et le confinement n’a évidemment pas arrangé les choses.
Mais tu as rapidement enchaîné avec un autre gros projet qui a pris (presque) toute la place dans ton emploi du temps…
Avec mon compagnon, Martin Thomas, qui avait été sélectionné pour les Jeux Olympiques de Tokyo en canoë, on a monté en 2020 Riding To Explore. L’avantage du confinement, c’est que nous avons pu avancer sur ce projet et sur son organisation.
Donc, pendant l’été 2020, nous avons tourné un premier film de kite sur les lacs alpins.
Ce passage dans les Alpes nous a servis d’un côté de crash test, tout en mettant en évidence les problématiques environnementales chez nous, puis à l’étranger.
Mais comment cette idée d’allier kitesurf, haute montagne et sensibilisation environnementale au sein de Riding To Explore s’est mise en place ?
Ça s’est fait en plusieurs temps. Au départ, c’était un projet sportif. Moi, je suis kiteuse en compétition, Martin est membre de l’équipe de France de canoë et aussi passionné de kayak. On s’est d’ailleurs connus en faisant du kite.
Nous sommes tous les deux amoureux de la montagne, que ce soit sur les skis l’hiver ou en alpinisme l’été. C’est surtout quand j’ai fait des courses de haute montagne avec mon frère que j’ai vraiment été subjuguée.
Le projet sportif coulait donc de source, on est fans de kite et de montagne… Et j’ai essayé la première fois sur le lac de Passy.
Ça n’a rien d’un lac de haute montagne, c’est juste en bas de Saint Gervais, en face du Mont Blanc. Il y avait du vent, j’ai toujours des planches et des ailes avec moi… Et ça a été un vrai déclic de voir justement mon aile devant le Mont Blanc.
Ensuite, Martin m’a dit qu’on devrait faire ça sur des lacs en altitude, plus sauvages. Et c’est parti comme ça !
On a commencé dans les Pyrénées, on a tourné des premières images et c’est là qu’on a compris que c’était loin d’être évident. En montagne, le temps change sans arrêt, les vents tournent… C’est très difficile à prévoir. Pour faire du kitesurf comme nous en avons fait, il faut être averti afin de préserver son intégrité physique.
Et après les Pyrénées, nous avons enchaîné avec les Alpes, donc encore plus haut. Mais ça restait juste un challenge sportif à ce moment-là.
En montant en altitude, nous sommes tombés sur des lacs à front de glaciers qui n’étaient pas indiqués sur les cartes. C’est vraiment des images auxquelles on ne s’attendait pas.
On a commencé à discuter avec les gardiens de refuge qui nous expliquaient que certains lacs avaient moins de cinq ans. Et tous les ans, les glaciers fondent, donc ces lacs grandissent. Ça nous a vraiment interpellé en tant qu’amoureux de la montagne et sensibles à l’environnement.
On s’est renseignés auprès d’une fondation qui travaille avec des scientifiques experts en la matière, nous sommes rentrés en contact avec le glaciologue Jean-Baptiste Bosson, avec lequel nous travaillons énormément depuis le début du projet : on avait toujours notre défi sportif mais on voulait également raconter les effets du réchauffement climatique auxquels nous assistions.
Normalement, on ne devrait pas pouvoir faire du kite à plus de trois mille mètres. À cette altitude, dans les Alpes, il ne devrait y avoir que de la glace…
Et vous ne vous êtes pas limités aux montagnes françaises…
C’est vrai, même si au départ, nous nous sommes vraiment posés la question pour les Andes et l’Himalaya. Il y avait quand même le paradoxe de prendre l’avion…
Finalement, on y est allé. C’était intéressant et important de montrer que peu importe l’hémisphère et l’altitude, l’impact du réchauffement est le même, les causes et conséquences sont les mêmes. Dans les Alpes ou sur les plus hautes chaînes de montagne du monde, le phénomène se répète. Et c’est d’autant plus marquant à cinq milles mètres d’altitude.
Pour sensibiliser à ces phénomènes, vous avez sorti un premier film sur votre aventure dans les Alpes, Sous le vent des glaciers. Maintenant, on attend la suite…
Et elle arrive. Notre deuxième documentaire, sur nos passages dans les Andes et l’Himalaya, devrait sortir cet automne.
Donc, après avoir été cavalière et kitesurfeuse, tu t’es transformée en aventurière. Comment tu t’es préparée pour affronter les conditions extrêmes de la très haute montagne ?
C’était vraiment une aventure, c’était du dépassement de soi encore plus extrême qu’en compétition.
Forcément, la préparation est hyper importante. Et d’avoir déjà fait une expédition dans les Alpes, c’était super. On a découvert les difficultés dans un cadre tout de même assez sécurisant. Les secours pouvaient être rapidement sur place si besoin, peu importe l’altitude. La sécurité était au top.
Pour comparer, au Pérou, il n’y a pas d’hélicoptère ni de téléphone satellite. Même si tu as l’accident le plus grave du monde, tu redescends à dos de cheval. Et c’est minimum quatre jours pour retrouver la première piste, avant de rejoindre une route encore plus tard, puis un hôpital.
Il faut être conscient qu’à aucun moment, il n’y aura de rapidité dans les soins et dans l’intervention qui peuvent éventuellement sauver la vie. Forcément, on n’est alors pas du tout dans le même degré d’implication.
Normalement, en Himalaya, dans la région de l’Everest, des hélicoptères sont disponibles en cas d’urgence. Mais il faut savoir qu’à cet endroit, les lacs et les sommets sont considérés comme sacrés. On a tendance à l’oublier avec tous les alpinistes présents sur place, mais pour beaucoup, cette région est bien plus qu’une simple chaîne de montagnes.
Nous avons décidé de respecter cette croyance en allant plutôt du côté indien de l’Himalaya. Et là, c’est une autre histoire pour les hélicoptères. Les téléphones satellites ne sont même pas autorisés, à cause des problèmes frontaliers entre la Chine, le Pakistan et l’Inde.
Pour voir les conditions météorologiques ou appeler les secours, il fallait marcher jusqu’à un point 4G, qui était à plusieurs heures.
Les risques existent, mais notre expédition dans les Alpes nous a permis de les appréhender : par rapport au matériel, à l’organisation, même pour le kitesurf, savoir faire preuve de patience, attendre la bonne rafale… Et ça, on ne peut l’apprendre que sur le terrain.
On savait donc à quoi s’attendre et d’ailleurs, il n’y a pas eu de mauvaises surprises. Juste avant de s’envoler pour les Andes, nous avions passé une semaine dans les Alpes à faire des courses, pour s’acclimater au maximum. Et une fois arrivé à Cuzco, on a continué cette préparation en restant une semaine à trois-mille-huit-cents mètres.
On a fait une séance de kite sur un lac à proximité, histoire de se mettre au niveau de l’intensité physique à avoir à cette altitude.
Voilà, nous sommes partis la deuxième semaine en commençant notre périple à quatre mille mètres. Et on est monté jusqu’à cinq-mille-quatre-cents.Ça s’est bien passé.
Et, en Himalaya, vu qu’on avait enchaîné à trois semaines d’intervalle avec le Pérou, l’acclimatation s’est faite sans problème. C’est la météo qui laissait le plus à désirer cette fois.
Aujourd’hui, votre projet Riding To Explore touche à sa fin. Qu’est-ce que cette aventure a changé pour toi ?
Ce projet a été une mutation. Nous sommes partis d’un défi sportif et ça nous a fait évoluer vers une prise de conscience qui nous pousse maintenant à changer nos vies en mettant le sport au service de la sensibilisation.
J’ai mûri avec Riding To Explore. Nous avons évolué avec le projet, notre truc à la base, c’est le sport. Et aujourd’hui, j’ai arrêté de travailler pour me consacrer au kite et au projet.
Nos vies sont désormais tournées vers la pérennité de cette action en tant qu’outil de sensibilisation.
Et c’est d’ailleurs ce que vous avez continué de faire cet été à Chamonix, avec un autre projet dans le même esprit sur les changements en haute montagne dûs au réchauffement climatique, Sport For Future.
Exactement. Maintenant, nous sommes sur une démarche de sensibilisation grâce à ce que chacun sait faire, donc le sport en ce qui nous concerne.
Et nous nous sommes rendu compte qu’en tant que sportifs de haut niveau, nous avons un rôle à jouer, de par notre notoriété notamment auprès des plus jeunes.
Nous avons tous été émerveillés devant nos héros sportif, nous avons tous eu envie de faire comme eux. Aujourd’hui, nous pouvons engager les jeunes générations à agir, à se mobiliser, en montrant l’exemple.
Je pense que le sportif a vraiment une place importante à prendre à ce niveau-là, la sensibilisation. Nous pouvons impacter les jeunes, les politiques, donc il faut y aller !
Encore aujourd’hui, certains sportifs hésitent à prendre position pour préserver leur image. Vous choisissez donc de sortir de ce système et d’ouvrir une nouvelle voie pour les sportifs et sportives de haut niveau.
C’est vraiment vers ça que l’on veut avancer, mais bien sûr, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, il y a une vraie dualité quand on parle d’écologie.
Nous même, nous avons eu des reproches parce que nous avons pris l’avion pour nos expéditions. Donc, non, on n’est pas parfaits.
Mais, aujourd’hui, nous sommes persuadés qu’il faut sortir justement de ce fonctionnement. Notre chance ne viendra que de la solidarité. Il faut que les gens arrêtent de se taper dessus les uns les autres. Personne n’est parfait, le but, c’est de savoir où chacun en est pour ensuite pouvoir s’améliorer.
Et c’est pour ça aussi qu’on a réuni ces sportifs cet été. Beaucoup sont complexés, ont peur qu’on leur tombe dessus s’ils s’expriment à ce sujet. Nous avons alors réuni des plus expérimentés, des plus jeunes. Nous voulions marier les générations et les sports pour faire front ensemble.
Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas possible d’être un sportif de haut niveau sans prendre l’avion. Mais, l’important, c’est de trouver comment mieux faire. Nous avons beaucoup échangé nos expériences lors de Sport For Future et nous sommes tombés d’accord sur l’importance de la transparence, tout en ayant la volonté de s’améliorer.
Tout ça peut commencer au niveau local. Un sportif de renom peut avoir beaucoup de poids sur des actions de ce genre. Nous pouvons aussi agir au niveau des marques qui nous sponsorisent, en leur demandant d’aller sur un terrain plus écologique et donc de rendre l’industrie du sport la plus responsable possible.
Nous voulons pousser les sportifs à s’engager d’avantage. Pour ça, nous cherchons des solutions, des clés, des actions concrètes. Et forcément, si de plus en plus de sportifs vont dans ce sens, ça va suivre.
Il faut créer quelque chose de collectif et c’est ce que l’on essaye de faire. Si tout le monde, sportif ou non, va dans le même sens à ce sujet, ça bougera forcément.
Tu es optimiste à ce sujet ? Cette alliance des paroles va-t-elle finir par se faire ?
Une chose est sûre, c’est que si nous y arrivons, l’impact sera considérable. Et il y a encore des choses à sauver.
D’ailleurs, c’est aussi pour ça que nous faisons des films sur nos expéditions, pour montrer ce que l’on peut encore préserver. On ne protège rien de mieux que ce qu’on aime : il faut faire découvrir pour ensuite donner envie de s’engager.
Je ne crois pas à une écologie punitive, il faut que ce soit la volonté des gens qui nous tirent vers le haut.
Je suis optimiste quant à l’évolution des choses si on arrive à cette union. Mais il faut y arriver maintenant. Pour moi, la solution ne peut venir que d’un élan sociétal collectif, d’où l’importance de rassembler pour créer le mouvement.
Et c’est déjà arrivé. Il n’y a pas si longtemps, les œufs en grande surface étaient issus de poules élevées en batterie à 90 %. Et à force de prises de paroles, de manifestations, on est désormais à 80 % de poules élevées en plein air. Donc c’est possible !
Dans les années à venir, qu’est-ce qu’il va se passer pour toi ? Les Jeux Olympiques de Paris ? D’autres projets pour continuer à sensibiliser sur l’écologie ?
Alors, si je reste toujours concentrée sur mes entraînements, j’ai reporté mon projet olympique. Avec toutes les possibilités de sensibilisation que nous offre Riding To Explore, j’ai décidé de donner la priorité à ce projet.
Je vais plutôt penser aux Jeux Olympiques de 2028, à Los Angeles, vu que l’âge n’est pas pénalisant en kite.
Et je pense qu’aujourd’hui l’urgence, elle est climatique, elle est environnementale et on a l’occasion d’avoir une action qui pèse, à notre modeste niveau. Donc c’est sur ça que je concentre tous mes efforts actuellement. Il faut sauver notre planète !
Avec les prochaines éditions de Sport For Future, la sortie prochaine du deuxième documentaire de Riding To Explore et les conférences qui vont suivre, mais aussi la construction d’un message pédagogique à diffuser dans les écoles, une exposition itinérante pour montrer nos images et émerveiller les gens, enfin mon nouveau poste d’ambassadrice environnement du Stade Toulousain, je compte bien œuvrer dans ce sens.
Ça va être pas mal de boulot, mais pour l’environnement, c’est maintenant ou jamais !
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