« J’ai été élevée à la montagne, un terrain de jeu immense, je bougeais sans arrêt. Je pratiquais beaucoup de danse, modern jazz, classique ; de la gymnastique aussi, à haut-niveau, je faisais pas mal de compétitions.
Adolescente, je faisais aussi du surf en montagne, du patin à glace. Quand tu commences le sport petit, c’est ancré en toi. À jamais.
Vers l’âge de 18 ans, j’ai abandonné les compétitions de gymnastique car je sentais que ce n’était pas le top pour mon corps. Je me suis mise au cardio : de la course, du vélo, de la danse. En privilégiant tout ce qui est ludique. Parce que le sport doit rester un plaisir, un jeu.
Avant de choisir d’en faire mon métier, j’ai voulu passer un diplôme de sophrologie. Je méditais beaucoup, j’ai très vite relié sport et méditation.
La sophrologie, ça me semblait encore plus complet, c’est savoir gérer les émotions et écouter son corps. Je voulais aider les autres à travailler à la fois le mental et le physique.
Tout de suite derrière, j’ai passé mon diplôme de coach sportif. La formation englobait Pilates, renforcement musculaire, yoga, musculation, haltérophilie, cardio… J’aime l’idée d’avoir un maximum d’outils, de connaissances, pour enseigner.
Je ne travaille pas seulement avec des sportifs, mais quand c’est le cas, on se sert de la préparation mentale pour booster les performances. Comment gérer le stress, les émotions, comment aller choper un maximum d’énergie pour pouvoir se dépasser…c’est ce qui me passionne et c’est que je souhaite transmettre.
Je suis d’ailleurs mon propre cobaye. Ce que je communique aux autres, j’aime l’expérimenter. Parfois, on ne met pas son énergie au bon endroit, on se fatigue pour rien. Le mix sport/sophrologie aide à trouver la bonne recette.
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Je faisais du triathlon quand j’étais gamine, je m’y suis remise il y a cinq ou six ans parce que le triathlon est une formidable école : tu repousses tes limites, et pour cela, tu sais que tu as besoin à la fois de force physique, mais aussi de force mentale. Si j’ai pu terminer l’half Ironman soit 2 km de nage, 90 km de vélo et 20 km de course, c’est autant grâce à mon entrainement que grâce à la sophrologie.
Aujourd’hui, je vis dans le Jura, c’est ici que j’ai mon plus grand souvenir de triathlon, celui de Vouglans. Je m’étais préparée un mois avant pour avoir un corps de guerrière. Un mois, c’était juste, mais le faire à domicile, dans les montagnes, nager dans ce lac de Vouglans que j’aime le plus au monde, c’était magique ! J’ai été finisher, une excellente expérience en tant que coach.
Les exploits sportifs, ça t’aide à apprendre, à t’améliorer. Le corps est une machine de guerre, le mental aussi. Lorsqu’on parvient à connecter les deux, c’est un truc de fou !
J’écris un livre sur cette complémentarité qui devrait sortir en décembre, je crée aussi ma propre méthode entre mouvements et méditation, j’aimerais développer une appli… Tout ça parce que j’ai envie de faire passer le message qu’on peut tous se mettre au sport. Mais il est souvent plus facile de se faire aider.
J’ai de la chance, j’arrive à me motiver toute seule, je suis capable de me lever un dimanche matin et d’aller faire un petit triathlon. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Il faut un starter, cela peut passer par quelques séances de coaching avec un pro, pour rester motivé, ne pas lâcher son objectif de départ.
Un coach, c’est une allumette grâce auquel le feu prendra et perdurera.
Ensuite, il faut garder en tête son objectif, comme un mantra, se lever et s’en rappeler. Quand on n’a pas envie d’y aller, on pose son cerveau et on y va.
Prendre l’habitude de faire du sport régulièrement permet d’avoir un vrai contrôle sur soi, sur son corps, son mental. Le sport te prouve que tu peux toujours aller plus loin. »
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