Emma Terebo 5 infos sur une fusée sous-marine tricolore
Faire le choix entre se consacrer pleinement à ses études ou à une carrière sportive peut être un dilemme complexe. La dossiste Emma Terebo, qualifiée pour les Jeux de Paris, a dû faire face à cette situation. Retour en 5 infos sur la carrière de la Néo-Calédonienne.
Par Quentin Haton
Publié le 27 juillet 2024 à 16h33
1- Surcôtée à ses débuts
Les débuts d’Emma Terebo n’ont pas été aussi simples qu’ils n’y paraissent. Les attentes sont importantes lorsque la jeune nageuse de 16 ans revêt le maillot tricolore pour représenter la France aux Jeux Olympiques de la jeunesse en 2014 et aux championnats d’Europe en petit bassin. Malgré ses efforts acharnés, elle ne parvient pas à monter sur le podium. Pourtant, cela n’entame en rien sa détermination.
C’est en 2015, lors des Jeux du Pacifique, qu’Emma Terebo éblouit les spectateurs et les concurrents avec une performance remarquable. La nageuse décroche pas moins de dix médailles, dont cinq en or. Son nom devient synonyme d’excellence et de promesse pour l’avenir.
Déterminée à parfaire son art et à relever de nouveaux défis, Emma Terebo s’envole vers les États-Unis. Pendant quatre années intenses, elle se dédie corps et âme à la natation, tout en poursuivant ses études en relations internationales à l’université de Florida State.
Sur le circuit universitaire NCAA, la nageuse est surtout utilisée en crawl dans des bassins de 25 yards. Emma Terebo n’accorde pas une attention particulière au dos et fait son unique apparition aux championnats de France en 2018, sans aucune préparation spécifique.
Les résultats ? Ils n’ont rien d’extraordinaire. Mais peu importe. Son rêve américain la captive et elle se focalise sur ses études. À 23 ans, la jeune Néo-Calédonienne obtient brillamment son bachelor en relations internationales. L’idée de poursuivre un Master en management trotte dans son esprit.
En 2021, lors des championnats de France élite à Chartres, Emma Terebo se tient au bord du bassin l’air concentré mais l’esprit tourmenté. Ce moment représente bien plus qu’une simple compétition pour elle, c’est le carrefour de sa vie, un moment où la nageuse doit choisir entre deux chemins radicalement différents.
Retourner en Nouvelle-Calédonie et entamer un master en management, c’est l’option qui semble la plus sûre, la plus confortable. Mais abandonner la natation, cette passion qui la fait vibrer depuis l’enfance, est-ce vraiment ce qu’elle veut ?
Dans cette tourmente intérieure, elle rencontre Michel Chrétien. Cet entraîneur respecté lui propose de l’entraîner et de viser les Championnats du monde. Un défi de taille, une opportunité à saisir, mais aussi une nouvelle source d’incertitude.
Emma Terebo sait que cette décision peut influencer le cours de sa vie. La pression monte à chaque instant. Et pourtant, au fond d’elle-même, elle sent que la natation est bien plus qu’une simple passion. C’est son essence, sa raison d’être.
Finalement, guidée par son instinct et son amour pour le sport, Emma Terebo accepte l’offre de Michel Chrétien et rejoint l’Insep en septembre 2021, déterminée à poursuivre son rêve de grandeur dans le monde de la natation. Pour le coach, cette jeune dossiste ne représente pas seulement un talent brut à sculpter. Elle est bien plus que cela. Elle incarne la force de caractère, l’ambition et la confiance en soi nécessaires pour atteindre les sommets.
Emma Terebo est originaire de la lointaine Nouvelle-Calédonie. La dossiste sait mieux que quiconque ce que signifie être loin de chez soi. Vivre à près de 20 000 kilomètres de sa famille n’est pas chose aisée, mais pour elle, l’INSEP est bien plus qu’un simple centre d’entraînement. C’est une deuxième famille, une oasis de soutien et de camaraderie dans le tourbillon de la compétition.
« Évidemment, c’est dur », avoue Emma Terebo quelques jours avant les championnats de France à Rennes en 2023. La nageuse évoque avec sincérité le manque palpable de sa famille au quotidien. « La famille, c’est ce qui me manque le plus tous les jours. Mais ça va, j’ai la chance de rentrer assez souvent. Le dernier Noël, je l’ai passé à la maison avec ma famille, ça, c’était super. Et puis on a un bon groupe ici à l’INSEP, ça fait plaisir. »
Dans ce groupe, Emma trouve bien plus que des partenaires d’entraînement. Elle découvre une communauté unie par la passion pour la natation et la solidarité envers ses membres. Par son rayonnement et sa joie de vivre, Emma est très appréciée de ses camarades.
Ainsi, au cœur de l’INSEP, Emma Terebo s’est construit une seconde famille. Ce cercle de soutien et d’amitié lui permet de s’épanouir pleinement, aussi bien dans sa carrière sportive que dans sa vie personnelle. Et avec eux à ses côtés, elle sait qu’elle peut surmonter tous les défis, quelle que soit la distance qui la sépare de chez elle.
Sacrée sur les 100 et 200 m dos aux championnats de France de Limoges en avril 2022, Emma Terebo confirme son retour au premier plan. En plus de décrocher ces titres nationaux, elle obtient une double qualification aux Mondiaux et aux championnats d’Europe, une consécration qui la propulse sur la scène internationale.
Sur le 100 m dos, sa spécialité, Emma Terebo réalise une performance exceptionnelle, se hissant à la deuxième place de l’histoire tricolore, juste derrière l’illustre Laure Manaudou. Le record de France, établi par Manaudou en 2008, se dresse devant elle comme un défi à relever, une marque à effleurer du bout des doigts. Dans cette quête de grandeur, Emma ne recule devant rien. Elle bat Analia Pigrée, la championne de France en titre et grande favorite.
Aux championnats du monde de Budapest, l’excitation est palpable alors que la jeune pépite française s’élance dans les séries du 100 m dos. Emma Terebo signe un chrono remarquable de 59’’87. En finale, la nageuse termine à une honorable cinquième place.
Pour Emma Terebo qualifiée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, les résultats parlent d’eux-mêmes, mais surtout, ils reflètent la détermination, le travail acharné et la passion qui animent chaque battement de son cœur de nageuse.
Une fête du cinéma en haute altitude, une combattante à écouter sans modération, une championne à l’agilité hors du commun, le départ du plus mythique des tours du monde (avec Samantha Davies sur notre photo) et notre spécial Kids, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
La 5e édition du Festival Femmes en Montagne s’est ouverte à Annecy. Jusqu’au 17 novembre, elle proposera une immersion à haute altitude dans le monde du court et long métrage avec la montagne pour décor. Sur les 26 films projetés, 6 seront récompensés. Il est encore temps d’y participer, sur place ou en ligne !
Un jour, ta progéniture rentre de l’école très déçue : « Maman, la gym c’est trop dur ! » Pour la consoler, tu lui dis que, toi non plus, tu n’as ni équilibre, ni souplesse. Comme si nos capacités dans tel ou tel sport pouvaient être héréditaires… Allez, ABLOCK! vérifie !
Un couple qui s’envoie en l’air, une aventurière à découvrir sous plusieurs formats et une navigatrice qui se prépare à un tour du monde mythique, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK !. Bon rattrapage !
Une nouvelle ambassadrice ÀBLOCK! qui nous partage ses exploits de triathlète, le questionnaire sportif d’une légende du coaching, une boxeuse qui a fait du ring son cocon, une escrimeuse maman avant tout et notre spécial Kids bi-mensuel avec notamment l’ado de 14 ans star du skate français (Lucie Schoonheere sur notre photo), c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!
Un historien qui fait un zoom sur les JO, une skippeuse qui va partir à l’abordage de ses peurs, une escrimeuse aux deux colliers olympiques et une course caritative au parfum de Top Gun, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
Ce dimanche 20 octobre, la première édition de l’AéroRun a lieu au cœur de l’aéroport historique du Bourget. L’ONG Aviation Sans Frontières ouvre ses pistes aux runners, l’occasion de faire un footing pour la bonne cause dans un cadre exceptionnel. En piste !
La lutte est, dans l’imaginaire collectif, l’un des sports les plus « virils » qui soit ! Pourtant, selon la légende antique, il aurait été inventé par Palaestra, fille de Hermès et, devinez quoi, déesse de la lutte…
Comme tous les ans, Octobre Rose est de retour ! Pendant un mois, la lutte contre le cancer du sein est sur le devant de la scène…sportive. Un max d’événements solidaires vont se dérouler dans toute la France, ça va bouger !
Ce vendredi 27 septembre, la deuxième édition du Festival Les Evadées sera lancée pour 3 jours d’ateliers et de conférences sur le bien-être physique et mental dans la forêt de Compiègne. Le tout sous la direction experte d’Aurore Tonnerieux et Virginie Garnier.
On va encore atteindre des sommets ! La billetterie pour l’édition 2024 du Festival Femmes en Montagne est ouverte. Ce week-end d’exception aura lieu du 14 au 17 novembre à Annecy et ÀBLOCK! est, une fois de plus, partenaire !
On les regarde descendre des sentiers de montagne, rouler à toute allure entre les obstacles ou réaliser des figures impressionnantes. Et parfois, quand ces vététistes retirent leur casque, surprise, ce sont des filles ! Hé oui, le VTT se conjugue aussi au féminin, la preuve…
Ils sont deux. Un gars, une fille. Pauline Courtois et Corentin Horeau s’élancent ce dimanche de Concarneau pour la 16e édition de la Transat Paprec, course au large dont la particularité, cette année, est d’avoir imposé la mixité à bord. Rencontre avec deux loups de mer qui n’ont pas peur de mettre les voiles ensemble.
L’affaire Clarisse Crémer, les femmes dans le monde de la voile, l’écologie ou ses souvenirs en mer, Isabelle Autissier, première femme à avoir bouclé un tour du monde à la voile en course et en solitaire, se confie dans ce nouveau podcast signé ÀBLOCK! Et elle n’a pas peur de faire des vagues.
« Faire monter le cardio », chez toi, ça prend 3 minutes ? Au moindre effort ton cœur s’emballe, tu suffoques ? Pas de panique ! Le cardio, c’est comme tout, ça se travaille ! Reprend ton souffle le temps qu’ÀBLOCK! te dise quel sport pratiquer pour l’améliorer.
Le jeune président de la fédé de badminton qui entend faire de son mandat une réussite sur le plan des enjeux sociétaux et ainsi « mettre l’humain au cœur de la performance sportive et sociale du badminton » a bien l’intention d’attirer les filles dans ses filets…des terrains de bad. À l’heure où, hélas, les compétitions interclubs se transforment en championnat masculin faute de compétitrices.
Une fille des montagnes (Pauline sur notre photo), une vidéo féministe, une folle du volant, une championne de VTT militante, une triathlète qui a réponse à tout, des parcours de combattantes qui tiennent bon la barre de Pole Dance ou encore une athlète des années 30 qui n’en était pas vraiment une… C’est le résumé de la semaine sur ÀBLOCK! Profitez !