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Pénélope Leprévost« J'ai tout fait pour que ma fille, Eden, ne devienne pas cavalière ! »

Pénélope Leprévost : « Avec ma fille Eden, notre vie, c'est les chevaux ! »
Elles sont mère et fille et partagent toutes les deux une passion dévorante pour les chevaux. La championne d'équitation Pénélope Leprévost, multi-titrée, et Eden Leprévost Blin-Lebreton, sacrée championne de France l’an dernier, participent en duo à l’étape parisienne du Longines Global Champions Tour dont elles sont les ambassadrices. Rencontre familiale avec la crème des cavalières.

Par Sophie Danger

Publié le 25 juin 2023 à 11h52, mis à jour le 10 juillet 2023 à 15h43

Vous êtes mère et fille et vous avez été choisies pour être toutes les deux les ambassadrices de l’étape parisienne du Longines Global Champions Tour. Qu’est-ce qui vous a poussé l’une et l’autre à dire oui ?

Pénélope Leprévost – Je suis amie depuis très longtemps avec Virginie Coupérie (Organisatrice du rendez-vous du Champ-de-Mars, Ndlr). J’ai beaucoup d’admiration pour cette femme de caractère qui entreprend plein de choses ce qui fait que j’ai toujours participé de près ou de loin à ce qui touche à cet évènement, en prenant part aux conférences de presse par exemple dans le but de lui donner un coup de main.

Virginie est également celle qui a permis à Eden de monter dans le une étoile lorsqu’elle était petite. Bien que nous soyons ambassadrices pour la première fois, nous avons toujours été solidaires de Virginie et de ses évènements.

Eden Leprévost Blin-Lebreton – Avoir mon image associée à celle de ma mère sur cet évènement, c’est chouette. D’autant que je ne suis que cavalière du une étoile et non du cinq étoiles ici. Représenter, à deux, un évènement en tant que mère et fille, entourées de toute cette équipe de femmes, c’est très sympa.

Pénélope Leprévost – C’est vrai que ça nous plait beaucoup d’être entourées de ces femmes qui ont un peu de trempe !

Pénélope, avoir de la trempe, du caractère, ne pas se laisser faire… Ce sont des valeurs que vous avez transmises à Eden lorsqu’elle a commencé à monter ?

Oui, et puis il y aussi la compétition qui apprend ça. Être bon est facile, ce qui est difficile, c’est de se relever après les échecs et ça c’est, je trouve, l’école de la vie.

On apprend beaucoup dans ce domaine grâce aux chevaux, grâce à la compétition.

Vous évoquiez le fait que cette édition parisienne met les femmes à l’honneur. Est-ce que vous avez pu souffrir parfois d’entre être une dans le milieu de l’équitation ?

Pénélope Leprévost – Je ne peux pas dire que ça a été plus difficile pour moi parce que je suis une femme, non je ne crois pas. Passé un certain niveau, être une femme est, je trouve, un avantage et je ne pense pas que ça ait été vécu comme quelque chose de négatif pour Eden non plus, au contraire.

J’ai le sentiment que le fait d’être une femme au milieu de tous ces hommes, c’est plutôt un avantage. Ils sont courtois, ils sont charmants, sans compter que l’on nous confie des chevaux justement parce que nous sommes des femmes et que nous sommes peu nombreuses.

Moi, en ce qui concerne mon ressenti au regard de ma carrière, c’est plutôt quelque chose de positif d’avoir été une femme dans un milieu d’hommes, d’autant plus que j’aime vivre avec eux.

Eden Leprévost Blin-Lebreton – Pour moi aussi ça a été un avantage parce que je suis plutôt petite, j’ai toujours monté de petits chevaux et on m’a souvent appelée pour me confier ce type de monture. Jusque là, ça m’a plutôt servie.

Il y a aussi le fait que, nous les femmes, nous avons peut-être aussi ce lien un peu plus fin avec les chevaux.

Cette passion que vous partagez a bien évidemment été initiée par vous, Pénélope. Vous avez monté votre premier poney à l’âge de trois ans. Vous n’êtes pas issue d’une famille de cavaliers, comment ça s’est fait ?

Ce qui a déterminé ma carrière, c’est la passion des animaux avant toute chose. Mes parents ne sont pas du tout du milieu du cheval, ni d’un milieu aisé. Petite, je voulais un chien, un chat… j’étais dingue des animaux et il paraît que je passais mon temps assise dans les paniers des chiens des voisins lorsque j’en avais la possibilité.

À cette époque, nous habitions un petit appartement, nous étions deux par chambre avec mes frères et soeurs, ce qui fait qu’il n’était pas possible d’avoir des animaux à la    maison, mais ma mère a décidé de m’emmener au poney club. D’après elle, ça a été une révélation, j’ai tout de suite été dans mon élément et je me suis mise à passer tout mon temps au club dès très jeune.

Vous basculez très vite dans la compétition, vous participez à vos premiers Championnats de France lorsque vous n’avez que 6 ans. Le cheval a tout de suite été tout pour vous ou vous auriez aimé trouver un peu de temps pour pratiquer un autre sport ?

En fait, le cheval pour moi est un mode de vie. J’ai très vite passé tous mes après-midis au poney club, ma mère m’y déposait et venait me récupérer le soir. J’aidais les moniteurs à préparer les poneys, à les brosser… Je vivais avec les animaux, c’était ça mon plaisir, avant même la compétition.

Elle vous a apporté quoi de plus, la compétition ?

Il paraît que j’étais un peu effacée, très timide, pas très à l’aise avec les autres enfants et la compétition a révélé que j’avais un peu de personnalité quand même !

Eden, vous, en revanche, vous avez baigné dans l’équitation dès votre naissance. C’était un choix logique de devenir cavalière ou est-ce que vous avez eu envie de vous construire contre vos parents et d’explorer d’autres domaines sportifs ?

Pénélope Leprévost – Juste avant qu’Eden ne réponde, je précise que j’ai tout fait ou presque pour qu’elle ne monte pas… Enfin, disons, que je ne l’ai jamais poussée !

Eden Leprévost Blin-Lebreton – C’est vrai que, dès que je tombais, ma mère avait toujours plus peur que moi ! Pour moi, ça me paraissait évident d’évoluer dans ce milieu, j’ai toujours vécu avec les chevaux et j’ai toujours voulu faire ça.

À 8 ans, j’ai dit à mes parents que je voulais être cavalière professionnelle et faire comme maman. Je comprends qu’ils aient rigolé un peu mais c’est toujours resté dans ma tête et j’ai essayé de tout faire pour. Je suis passée par les cours par correspondance pour prendre progressivement le rythme de vie avec les chevaux et cela va faire un an maintenant que je me suis lancée.

Aucun autre sport ne vous a donné envie de faire un pas de côté, de vous prendre de passion pour une autre discipline ?

Pénélope Leprévost – On n’a jamais eu le temps !

Eden Leprévost Blin-Lebreton – C’est vrai, moi j’étais à fond avec les chevaux quand je n’avais pas école et je n’avais pas de temps pour faire autre chose.

Pénélope Leprévost – On aime tout le reste, mais les chevaux sont devenus un mode de vie. Ni Eden ni moi n’avons été aux soirées des copines à l’école. Nous n’avons jamais eu une vie de petit fille « normale ».

Ces sacrifices, il est facile de les accepter ou est-ce qu’il arrive parfois de regretter ?

Eden Leprévost Blin-Lebreton – Non, je ne pense pas que l’on regrette. C’est une habitude. À la longue, tout cela nous paraît normal et puis, si l’on veut être productive et tenir le coup – les journées sont bien remplies – on ne peut tout simplement pas faire ce genre de choses.

Pénélope Leprévost – Il est vrai que l’on préfère être avec les chevaux que vivre une vie comme tout le monde. Ce n’est pas un choix par dépit, notre vie, c’est avec les chevaux.

Vos parcours ont en commun des similitudes. Il y a eu, pour toutes les deux, une bascule après le bac avec un passage chez les professionnels. Vous Pénélope, vous deviez intégrer une école d’architecte mais vous avez finalement laissé tomber…

Mes parents m’ont toujours prévenue que, normalement, je n’avais aucune chance dans ce métier parce que jamais ils ne pourraient m’acheter de chevaux, ils n’étaient pas du milieu et c’est plus facile de faire ce métier quand on a des parents pros.

Mes parents avaient les pieds sur terre, moi aussi, ça nous paraissait évident que ce n’était pas pour moi, du moins sur le papier. Car ce qui est chouette dans mon parcours c’est que cela montre qu’il faut essayer, que nous avons tous une chance. On a parfois des idées reçues qui sont fausses.

Mes parents et moi avions dans l’esprit qu’une petite fille ordinaire qui fait du poney dans les clubs ne peut pas devenir une championne et ce n’est pas vrai. J’ai pris le risque de faire quelque chose dans les chevaux, j’y suis allée à mon rythme et j’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes, les bons chevaux pour finalement avoir le parcours qui est le mien.

Je suis fière de ce qu’on a fait et j’ai envie de dire à toutes les petites filles que c’est possible, qu’il faut aller au bout de ses rêves.

Pour toi aussi Eden, ta vie c’était les chevaux et pas de plan B ?

Oui, je ne me souviens pas m’être dit une seule fois que je ferais bien autre chose. Même dans les coups de mou, et j’ai eu des moments plus durs, je me suis accrochée et, après, c’est reparti de plus belle !

C’est dans ces moments-là que l’on comprend pourquoi on fait ça tous les jours, que l’on comprend pourquoi on s’acharne. Et quand on partage ça en famille, c’est encore mieux.

Vous dites, Pénélope, avoir essayé de dissuader votre fille de se lancer dans une carrière professionnelle. À quelles difficultés avez-vous dû faire face et que vous souhaitiez lui épargner ?

Eden rêve de haut niveau, elle ne rêve pas simplement d’être une cavalière ordinaire. Moi, quand je me suis lancée, évoluer au niveau national était génial pour moi, c’était une réussite.

Ce qu’Eden a dans la tête c’est encore un autre niveau. Elle place la barre haute. Et puis je sais ce que c’est que de rentrer le dimanche soir quand on a raté le Grand Prix, je sais ce que c’est quand on a souci avec un propriétaire, qu’il nous reprend le cheval auquel on s’était attachée…

Il y a des épisodes difficiles dans la vie de cavalière. C’est une vie passionnante, extraordinairement riche en émotions, mais ce n’est pas la vie la plus facile qui soit. Les émotions par lesquelles on passe sont aussi fortes vers le haut que vers le bas, c’est un ascenseur émotionnel et il faut être prête pour cela.

Maintenant qu’elle s’est lancée, pour moi, c’est une évidence aussi qu’elle fasse ça, mais quand on est maman, avoir une fille qui fait des études de médecine ou des études vétérinaires est un peu plus confortable.

Quest-ce qui, chez elle, vous a finalement convaincue qu’elle était dans la voie qui lui convenait ?

Je n’ai pas vraiment tout fait pour la dissuader, c’était un petit jeu entre nous. Je lui disais qu’elle était meilleure à l’école qu’à cheval, que ce serait dommage d’arrêter. Je la taquinais et elle me disais qu’elle s’en foutait, qu’elle ferait du cheval.

Moi, je voulais qu’elle soit prête, qu’elle sache que ça allait être dur mais, maintenant, elle a passé un certain cap qui me fait penser qu’elle s’éclatera dans son métier et qu’elle était faite pour ça.

Et toi Eden, qu’est-ce qui aurait pu t’empêcher de t’engager dans cette voie ?

Franchement, je suis toujours restée sur mon idée. Il est vrai qu’il y a eu des périodes un peu compliquées, il m’est arrivé de ne pas faire de compétition pendant six mois parce que je montais vraiment mal par exemple, mais ce sont les moments de réussites qui sont venues après qui m’ont confortée dans le fait qu’il fallait que je continue, même si je galérais.

Ça arrive à tout le monde, il faut passer outre et c’est ça aujourd’hui qui m’a préparée mentalement et qui m’a faite évoluer.

Pénélope, vous avez un palmarès extraordinaire. On peut citer en étant très loin du compte 126 victoires internationales, un titre olympique par équipe aux Jeux de Rio, deux titres de vice-championne du monde par équipe là aussi, vous êtes championne de France Pro Élite… Lequel a marqué une bascule dans votre parcours ?

Je vais être vraiment dure, mais il n’y a pas une performance ou un évènement qui a été encore assez satisfaisant pour moi malgré les titres.

Je suis championne olympique certes mais c’était un moment particulier : ma jument était malade, le cheval de réserve était blessé, c’était dans le dur. Je n’ai pas vécu de moment de rêve, j’ai été quatrième des Championnats d’Europe en individuel à Aix-la-Chapelle, j’ai fait une faute qui nous a empêchés de gagner, ça, ça aurait été sympa parce que j’avais l’impression d’être au niveau.

Pour l’instant, sportivement comme émotionnellement, je n’ai pas encore eu ce qu’Eden a vécu l’an dernier quand elle a été championne de France, je pense que ça a été un moment extraordinaire. Moi, je suis sacrée championne de France, le lendemain…

Finalement, ce titre, moins prestigieux que d’autres que j’ai pu avoir, était le plus sympa émotionnellement.

Pour toi Eden, c’est le titre de championne de France l’an dernier qui a été, jusqu’à présent, le plus puissant émotionnellement ?

Complètement, ça a marqué pour moi le tournant vers le monde professionnel et puis je ne partais pas favorite et, pourtant, tout s’est déroulé de manière incroyable. Et il y a eu le titre de ma mère…

Pénélope, est-ce que Paris 2024 pourrait être LE rendez-vous qui peut vous permettre de vous offrir satisfaction ?

Oui bien sûr, on y pense tous et on organise tout en fonction de ça, d’autant que j’ai un cheval qui à l’air d’avoir peut-être le potentiel de…

Mais les Jeux, quand on arrive dans les favoris, entre ce qui est prévu sur le papier et ce qui se passe réellement, il y a un monde. À Rio, j’avais une jument incroyable et on n’avait pas prévu qu’elle puisse faire une colique, c’était improbable, tout comme le fait que le cheval de Simon puisse se blesser dans le box !

Il y a tellement d’aléas qu’il faut d’abord essayer d’être en forme au bon moment. Avoir le sentiment de dominer son sujet pendant un championnat, c’est assez rare  !

Est-ce qu’il est envisageable que vous participiez toutes les deux à Paris 2024 ?

Pénélope Leprévost – Les JO de Paris, pour Eden, ce sera trop tôt, mais pour après, même si ça me paraît peu probable, on peut y rêver.

On a au moins la chance de pouvoir rêver de ça toutes les deux.

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