Un mois d’août on ne peut plus aquatique arrive à son terme. Toutes sortes de disciplines comme la natation, le plongeon, le surf, le kayak et le canoë (dans l’ordre que vous préférez) ont animé ces dernières semaines. Et pour conclure cette période estivale bien arrosée, place à l’équipe de France de water-polo.
Après un mondial hongrois réussi fin juin, c’est en comité européen que les quinze sélectionnées vont continuer leur préparation olympique. Pour briller aux Jeux Olympiques à domicile, ça commence maintenant !
Et les filles du sélectionneur Emilien Bugeaud assurent ! Pour la première fois depuis des décennies, l’équipe de France féminine de water-polo est de retour dans le top 10 mondial.
Après s’être extirpées des poules, les Bleues sont certes tombées sur plus fortes qu’elles, mais le principal n’est pas là. L’important, c’est que désormais, ces handballeuses aquatiques tricolores font partie des meilleures. Et maintenant, place à la confirmation.
De retour dans l’est européen, les Françaises arrivent ambitieuses pour ce championnat d’Europe croate. Forte d’une préparation sérieuse du côté de Laval, l’objectif est annoncé : le top 6.
Une sixième place (ou plus si affinités) confirmerait la progression de l’équipe et permettrait aux Bleues d’être qualifiées d’office pour le mondial 2023. Ça vaut le coup ! En revanche, ce ne sera pas une mince affaire…
Si ce sont les Etats-Unis qui ont remporté la dernière compétition internationale, le water-polo européen, c’est définitivement du lourd ! En comptant les Françaises, le top 10 mondial subit la majorité du vieux continent.
Entre les vice-championnes olympiques espagnoles, les Italiennes, les Hongroises (deuxièmes au dernier mondial), les Grecques et les Néerlandaises, la bataille va être rude pour le trône de l’Europe. Depuis le 27 août et jusqu’au 9 septembre, la piscine de Split va devoir faire face à un raz-de-marée de championnes.
À partir du 5 septembre, les matchs de classement et à élimination directe s’ajouteront à l’équation. Et si les quarts de finale semblent être le minimum pour la capitaine tricolore Louise Guillet et ses coéquipières, attention aux mauvaises surprises !
Le premier match de la compétition française s’est avéré être un sacré casse-tête. Face aux Israéliennes, les Bleues se font coiffer sur le fil et commencent mal leur Euro. Et face à la Serbie dimanche 28 août, nous ne sommes pas passés loin du bis repetita.
Mais le caractère français a fait la différence. Au terme d’une rencontre au scénario hitchcockien, la victoire bascule du côté tricolore pour un petit but. Et maintenant ça y est, du moins on l’espère, les Françaises sont lancées.
Il faudra continuer sur cet élan, car la suite s’annonce tout aussi intensive. Ce mardi 30 août, place aux Espagnoles. Les Italiennes seront également sur le chemin de l’équipe de France. Mais, pour réussir de grandes performances, il faut de grands adversaires. Nous sommes d’accords.
Pour ce point-ci, nous sommes servis. Place aux exploits, désormais…