L’athlétisme, le cyclisme, le football… Où est l’originalité, cet été ? Pour découvrir de nouvelles disciplines et championnes méconnues (et à tort) du grand public, c’est une sacrée affaire. Mais ÀBLOCK! relève le défi !
Et pendant ce mois d’août caniculaire, si vous êtes à la recherche d’un championnat extra-ordinaire, prévoyez un petit voyage aux alentours de Bordeaux, à Gradignan précisément.
Là-bas, le 17 août, sonnera le lancement de la dix-neuvième édition des championnats du monde de Boomerang. Jusqu’au 25 août, cent athlètes de quinze nationalités différentes vont multiplier les jets au château de Moulerens et à l’aérodrome de Gradignan.
Le public français aura l’occasion de faire du bruit pour ses représentants. Vingt-cinq tricolores vont s’employer à réaliser une sacrée moisson de breloques.
Pour ce faire, peu importe la catégorie, il faudra être régulier sur les six épreuves au programme. Seuls les lanceurs et lanceuses les plus complets pourront prétendre au titre de champion du monde.
Il faudra de la puissance pour l’épreuve consistant à lancer le boomerang le plus loin possible (record à 238 mètres, qui dit mieux ?), de l’endurance, de la vitesse, de la précision évidemment…
Le niveau est attendu plus haut que jamais après une pause forcée (dédicace à la Covid).
Certains Français ont à cœur de confirmer leur réussite aux derniers mondiaux, en 2018. Marie Appriou, tenante du titre, veut récidiver.
Le vice-champion du monde junior, Matéo Guerrero, est dans le même état d’esprit. « J’espère faire de bons résultats sur ces mondiaux, confirme-t-il. Mais le plus important pour moi sera de prendre du plaisir et me confronter aux autres athlètes internationaux. »
Devant un public acquis à leur cause, la pression sera sur leurs épaules. Idem pour Jérôme Royeux et Olivier Chelmas, cadors de la catégorie plus de cinquante ans.
Le premier débarque à Bordeaux avec un objectif on ne peut plus clair. « Champion d’Europe l’année dernière, mon objectif est de continuer sur cette lancée et de devenir champion du monde des +50 ans à Bordeaux », assène Jérôme Royeux.
En individuel comme en équipe, le niveau français est haut, très haut. Et si le collectif américain reste favori pour le classement par groupe, Olivier Chelmas n’a pas froid aux yeux et a confiance en ses coéquipiers. « Je pense nous avons l’opportunité et les moyens de faire un bon résultat par équipe cette année, affirme-t-il. Lors des derniers mondiaux organisés sur le territoire en 2004, la France était montée sur la deuxième marche du podium, mais cette année, l’objectif, c’est l’or ! »
Le défi est lancé !