
Virginie : « Nous, les filles, dans le sport comme ailleurs, pour être respectées, il faut sans cesse prouver ce qu’on a dans le ventre ! »
« Je ne viens pas d’une famille de sportifs, on ne regardait pas de compétitions à
Publié le 08 juillet 2021 à 9h41, mis à jour le 22 octobre 2024 à 15h44
Elles ont rejoint la liste des athlètes qui constituent la délégation française à Tokyo. Charlotte Hym et Madeleine Larcheron défendront, toutes deux, les couleurs bleues lors des Jeux Olympiques japonais qui débutent le 23 juillet.
Leur spécialité : le skateboard, l’une des six nouvelles disciplines au programme de ces JO.
Droit d’aînesse oblige, c’est Charlotte Hym qui ouvrira le bal le 26 juillet. À 27 ans, cette Parisienne pure souche a déjà 15 ans d’expérience derrière elle. Un parcours initié, comme pour beaucoup, dans la rue.
Planche aux pieds, la brunette explore les méandres de la Capitale, investit les places de la République et de la Bastille. La compétition, à l’époque, elle n’y pense pas encore. Elle viendra plus tard.
En décembre 2016, quatre mois après l’annonce du CIO officialisant l’introduction du skateboard aux Jeux, la Fédération Française de Roller et Skateboard met sur pied une équipe nationale. Charlotte Hym en fait partie.
Elle partage alors son temps entre sessions en solo et regroupements de la team France au skatepark Cosanostra de Chelles, en Seine-et-Marne, sous la houlette de Mathias Thomer. Reste à assurer sa qualification.
Le format est strict et les places limitées. Seules les vingt meilleures mondiales sont assurées d’être de la partie et les pays participants ne peuvent envoyer plus de trois représentantes par discipline.
Un véritable parcours du combattant que la pandémie rendra plus complexe encore. Il faudra attendre le 4 juin 2021 pour que la route vers Tokyo s’ouvre enfin.
Dix-neuvième des Mondiaux de Rome, Charlotte Hym, dernière qualifiée pour les JO, rejoint Vincent Matheron, Vincent Milou, Aurélien Giraud et Madeleine Larcheron, d’ores et déjà assurés d’être du voyage au Japon.
Elle n’a que 15 ans mais déjà des ambitions plein la tête. Madeleine Larcheron, 22e mondiale, a commencé à skater avec ses copains, devant le fief familial de Labenne, dans les Landes, en Nouvelle-Aquitaine.
La Parisienne de naissance n’a pas encore 10 ans et s’est déjà essayée à la gymnastique, à la samba, à la danse classique avant de rejoindre l’école du cirque. Des loisirs qu’elle pratique avec plaisir, mais sans réelle passion.
La donne change lorsqu’elle ose entrer dans le skatepark flambant neuf de Capbreton. « Je passais devant chaque semaine en allant à mon école de cirque, explique-t-elle à presselib. Un jour, je suis entrée, je me suis lancée et je n’ai plus jamais arrêté. On ne se met pas à skater par hasard, j’ai l’impression. C’est une activité où tu es libre, ça se pratique n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui ».
La Landaise d’adoption commence alors à prendre des cours et montre très vite de solides aptitudes pour la discipline. La compétition va venir tout naturellement.
Madeleine Larcheron a 11 ans et participe à l’étape perpignanaise des Championnats de France. Elle qui y allait uniquement « pour voir » rentre à la maison avec une 10e place. Elle n’arrêtera plus, partageant son temps entre école et bowl.
Sacrée championne de France en 2018, vice-championne de France l’année suivante, Madeleine Larcheron est alors pressentie pour prendre part aux jeux Olympiques. Sa 19e place au Dew Tour de Des Moines, aux États-Unis, le 24 mai dernier, lui permettra de valider, définitivement, son accessit.
À 15 ans, elle qui avoue n’avoir jamais regardé la plus grande des compétitions planétaires aura l’occasion d’en écrire un chapitre si elle décroche, le 4 août, l’une des trois médailles à pourvoir…
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Elle a marqué l’Histoire du ski. En à peine dix ans de carrière, Marielle Goitschel (au centre sur notre photo) a tout raflé. Multiple championne du monde et olympique, l’Avaline continue d’espérer qu’une skieuse française lui succède sur la plus haute marche du podium de géant et de slalom à l’heure où les meilleures de la planète dévalent les pistes de ces JO de Pékin. Conversation avec une légende.

Permettre aux jeunes de découvrir la montagne, c’est la mission que se sont fixées trois associations via l’événement national solidaire Les P’tits Flambeaux. Evénement qui vient d’avoir lieu dans 150 stations de ski françaises. En piste pour un petit recap’ !

Si elle n’a jamais brillé en simple, elle n’a laissé à personne d’autre le soin de rayonner sur le double. Elizabeth Ryan a dominé, sans partage, en duo à Wimbledon durant plus de soixante ans aux côtés, notamment, des Françaises Suzanne Lenglen et Simonne Mathieu. Avant de passer le relais à sa compatriote Billie Jean King.

La joueuse de l’équipe de France de rugby à sept parie sur 2021 où, la même année, se disputeront les JO de Tokyo et la Coupe du monde de rugby à XV, pour relancer le sport au féminin.

Elle pourrait rejoindre Carl Lewis au panthéon olympique. À 35 ans, Allyson Felix dispute, à Tokyo, les cinquièmes (et sans doute derniers) Jeux Olympiques de sa carrière. Alignée sur 400 mètres en individuel et 4×400 en relais, la sprinteuse californienne, neuf médailles à son actif dont six en or, pourrait, en cas de nouveau podium, égaler le record de son illustre compatriote avec dix médailles. Portait d’une sprinteuse à la pointe de son art.

Elle rame en catégorie poids léger mais elle envoie du lourd. Laura Tarantola, Championne du Monde 2018 d’aviron, a les épaules assez larges pour décrocher une médaille aux JO de Tokyo. À 26 ans, si cette sacrée nana a fait de l’eau son territoire, elle n’en garde pas moins les pieds sur terre. Échanges avec une sportive qui ne cache ni ses joies ni ses faiblesses.

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