Anaïs Quemener : « Retourner courir sur piste, c’est comme retourner en enfance ! »
L'échéance des Championnats de France de 10 000 mètres sur piste approche ! Ma prépa' se passe bien, même si ce n'est pas facile, j'ai pris l'habitude de m'entraîner sur route. Mais on arrive quand même à faire des séances de qualité, toujours avec La Meute et ça me motive !
Par Anaïs Quemener, championne de marathon, ambassadrice ÀBLOCK!*
Publié le 29 avril 2024 à 16h24
La dernière fois, je vous avais dit qu’avec les séances de dédicace de mon livre qui s’ajoutent à mon programme d’entraînement, je tirais un peu la langue…
D’ailleurs, je suis toujours fatiguée, c’est véritablement un marathon ! Entre l’entraînement, le travail, plus tout le côté médiatique depuis la sortie du livre, c’est vrai que ça me prend pas mal d’énergie, mais c’est tellement positif ! Je fais vivre mon livre avec tout ça ! Et je vois le bout, il ne me reste plus que quelques semaines à ce rythme…
Les championnats de France de 10 000 mètres sur piste qui auront lieu le 4 mai prochain sont vraiment un challenge. Je suis moins habituée au stade, mais je viens quand même de l’athlétisme, faire de la compét’ sur piste, c’est un retour aux bases !
La piste, ça me rappelle vraiment mon enfance, quand je faisais les courses jeunes. Ça me ramène quelques années en arrière et ça me fait du bien ! Je crée de nouveau du lien avec mon sport, avec les bases de l’athlé.
Et puis le 10 000 mètres, c’est une distance que je n’avais jamais faite jusque-là, j’avais vraiment envie de le tester. La distance en soit ne m’impressionne pas, j’ai fait du 3000 mètres, du 5000, du 10 kilomètres sur route… Il ne me manquait plus que le 10 000 sur piste, c’était parfait, ça coïncidait avec mon calendrier. C’est donc rapidement devenu un objectif, d’autant que je suis curieuse de connaître mon niveau par rapport aux meilleures, le challenge n’en est que plus grand !
Forcément, avec mon père, nous avons adapté mes séances pour l’occasion. On a un peu réduit le volume, la distance de course lors des entraînements pour construire des séances qui sont beaucoup plus axées sur la vitesse et la technique.
Pour que vous compreniez bien, en prépa’ marathon, je devais faire plusieurs fois 1000 mètres en 3 minutes et 25 secondes lors de la séance. Pour le 10 000 mètres, on est passé à 3 minutes et 10 secondes. Ça va beaucoup plus vite, je fais moins de répétition lors de l’entraînement. Ce qui ne m’empêche pas d’être complétement au bout de ma vie une fois les 1000 mètres terminés !
La prépa me plaît, je sentais que j’avais besoin de retourner sur piste avant de me lancer là-dedans. Pourtant, je peux vous dire qu’on galère, c’est vraiment exigeant, les allures sont très élevées. Je me souviens que mon premier entraînement sur piste en amont des championnats était en Corse, j’étais en stage avec Salomon à ce moment-là. Je me suis dit que tenir ce rythme pendant 25 tours sans m’arrêter le jour J, ça allait être chaud ! D’ailleurs, même lors de ma dernière séance, je peux vous dire qu’à la fin, j’étais rassasiée !
Mais à chaque fin d’entraînement, je suis trop satisfaite ! Et je suis sûre que la compet’ me plaira tout autant.
Pour ces championnats de France du 4 mai, deux autres athlètes de la Meute sont inscrits avec moi. C’est un vrai boost, car même si je connais très bien l’athlé, cette compétition, ça reste l’inconnu ! Avoir deux co-équipiers du club avec moi, qui vont aussi faire partie de la fête, c’est rassurant. On récupère un mobil-home en Bretagne où se déroule le championnat, on sera trois athlètes plus mon père… J’ai l’impression qu’on part en week-end en famille !
Mais bon, je me mets quand même un peu la pression, j’aimerais bien finir sur le podium. C’est un gros objectif lors d’un championnat de France, encore plus dans un format que je n’ai jamais fait, et avec une très grosse concurrence, les meilleures de la discipline seront là. Pour monter sur la boîte, il va falloir tourner autour d’un chrono de 33 minutes je pense. Mais ça me motive encore plus, je crois en mes chances ! J’ai trop hâte !
Je vous raconterai l’épilogue de cette course dans deux semaines…
*Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle s’entraîne aujourd’hui à sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux Olympiques en 2024 et/ou 2028.
Un mois de juillet sportivement chargé pour les filles ! Un Euro Foot (avec notamment la joueuse Ella Palis sur notre photo), un Tour de France Femmes… ÀBLOCK! les accompagne grâce à deux dossiers spéciaux. Et, toujours, notre série d’histoire(s) sur les faits marquants du sport féminin qui se sont déroulés les été passés. Bonne lecture !
Prodige du para badminton en France, médaillée d’argent à Tokyo, Faustine Noël mijote son meilleur lancer de volants pour les Jeux Paralympiques de Paris avec pour ambition de faire mieux qu’il y a quatre ans… l’or en ligne de mire.
Avec leur joyeux podcast « Le dessous des pelouses », nos trois rugbywomen, Alexandra, Delphine et Marion, nous embarquent en équipe dans les coulisses d’un sport « peu recommandable » pour une fille, dit-on encore aujourd’hui. Vraiment ?
Elle fait figure de révélation pour ce Vendée Globe 2024, tour du monde en solitaire et sans assistance, qu’elle s’apprête à réaliser pour la deuxième fois. L’Anglaise Pip Hare est dans la place et elle répond à notre Questionnaire sportif ÀBLOCK! avant d’aller faire un tour…
Une pionnière de la planche, une fille de la glisse qui n’a peur de rien (Capucine avec ses copines les Shreddeuses sur notre photo), un récap’ de l’Euro de hand, une runneuse toujours ÀBLOCK! (même en diagonale) ou une Question qui tue spécial insomniaques… C’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!
Les raisons de se mettre au sport sont on ne peut plus variées. Et si parmi les plus efficaces, on retrouvait les mangas et animés ? Ça vous paraît peut-être étrange, mais force est de constater que ces étendards de la culture japonaise ne craignent pas de se frotter à l’univers sportif.
Elle a connu l’enfer avant de renaître de ses cendres. Élodie Clouvel, vice-championne olympique de pentathlon à Paris, a décidé, onze mois avant les JO, d’écouter son instinct pour être, enfin, seule maîtresse à bord de sa carrière. Un choix osé, courageux et payant sur le plan sportif et personnel. Rencontre avec un Phoenix qui lorgne désormais sur Los Angeles 2028.
Une acharnée, une reine du triathlon qui ne lâche jamais rien. Jeanne Collonge, sacrée l’an dernier championne de France en longue distance se dévoile via quelques confidences de warrior, volées entre deux entraînements.
Si elle n’a jamais brillé en simple, elle n’a laissé à personne d’autre le soin de rayonner sur le double. Elizabeth Ryan a dominé, sans partage, en duo à Wimbledon durant plus de soixante ans aux côtés, notamment, des Françaises Suzanne Lenglen et Simonne Mathieu. Avant de passer le relais à sa compatriote Billie Jean King.
Une pionnière du ballon ovale, une femme en coque toujours dans l’extrême (Nouria Newman sur notre photo), une autre faite d’or et de voile, une sprinteuse aux médailles olympiques, une aviatrice avec de multiples records ou encore une pépite prête à s’envoler aux agrès, à Tokyo. Et, en prime, une question qui tue et deux initiatives entre mers et montagnes, c’est sur ÀBLOCK! et nulle part ailleurs !