Les JO de Tokyo reportés d’un an sous la pression des fédés…
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Publié le 28 janvier 2025 à 16h04
Je vous le raconte dans mes précédentes chroniques, après mes deux mois off suite à ma blessure, je suis passée de quinze à vingt heures de sport par semaine à rien du tout. J’ai vu l’effet que ça avait sur mon corps, donc j’apprécie ces semaines de préparation physique intense. Le triathlon en fait partie : je fais du vélo, de la course à pied et de la natation. Mais lors de ces séances, l’objectif est avant tout de se faire plaisir, l’intensité n’est pas encore trop élevée.
Ce que j’aime aussi avec cette prépa muscu, c’est de retrouver un corps vraiment athlétique, et niveau résultat concret sur les tests qu’on a déjà pu faire, je n’ai pas perdu grand-chose. Je sens que j’ai une bonne base, et que le « réativation » de mon corps paye. J’ai l’impression, aujourd’hui, d’être prête pour me lancer dans de l’entraînement davantage spécifique à l’Ironman. J’ai hâte de commencer ce cycle et de rentrer dans le vif du sujet sur les trois disciplines. Je sais que ça sera difficile, mais je suis déterminée.
©Adeline Trazic
Je suis vraiment contente de pouvoir partager mon expérience et mon quotidien tout au long de ces chroniques. J’ai vraiment l’impression d’être utile et de pouvoir montrer que les choses que je fais ne sont pas inaccessibles. Les réseaux sociaux biaisent la réalité sur ce point. En 2023, si on m’avait dit que je remporterais la course de Nice dans ma catégorie, et même ensuite les autres Ironman et half-Ironman auxquels j’ai participé, je n’y aurais pas cru. Mais en fin de compte, avec une préparation adaptée, quelqu’un qui t’écoute, te soutient et te permet de progresser, c’est possible. Ce genre de rêve devient atteignable.
J’ajouterais : même si tu es maman, c’est atteignable ! Il ne faut pas s’oublier. Moi, j’ai trois enfants, et le sport me permet de penser à moi tout en me lançant des défis qui sortent de l’ordinaire. Montrer qu’en étant maman, c’est possible de se dépasser, ça m’importe beaucoup. Surtout qu’en faisant du sport, j’encourage mes enfants à s’y mettre également.
©Adeline Trazic
Le triathlon est arrivé dans ma vie suite à mon divorce. Avant, j’avais une vie bien rangée, l’important c’était mon boulot et les enfants. Je ne pensais pas vraiment à mon bien-être, j’étais une grosse fumeuse, je pratiquais très peu de sport… Je détestais même le vélo, alors qu’aujourd’hui j’en suis dingue ! Après mon divorce, j’ai voulu me prouver que j’étais capable de relever des défis. À ce moment, je ne savais pas nager le crawl, je n’avais jamais mis de chaussures de vélo, je courais très peu, j’avais un poids plus conséquent… Je n’avais pas du tout le profil d’une athlète !
C’est mon kiné qui m’a proposé d’essayer le triathlon dans son club. J’y suis allée, et je suis tombée raide dingue de ce sport. C’est même devenu une drogue ! Ça m’a endurci, y compris quand c’était dur au début, que j’étais en fin de peloton, j’étais fière de moi car je finissais. J’avais la niaque.
C‘est important de montrer ça à mes enfants : avec de la rigueur et de l’entraînement, ce qu’on pensait inaccessible devient réalisable. C’est valable dans le sport, mais pas seulement ! C’est une vraie philosophie de vie.
©Adeline Trazic
*Adeline Trazic est professeure d’arts plastiques, elle partage ses entraînements et ses compétitions sur son compte Instagram ade_cycling_liv
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