Une brassière, ça serre trop, j’peux pas juste mettre un sous-tif ?

La question qui tue
Oh, ça va, avouons-le, on a toutes rêvé de faire du sport à poil sous le t-shirt ! Tellement plus confort de pas avoir un truc qui compresse la poitrine et vous scie la peau du dos ! Oui, mais non. La question qui tue, du coup, c’est : « Une brassière, c’est obligé ? Si je mettais plutôt un bon vieux soutien-gorge ? » Euh…la réponse de notre coach Nathalie Servais. Ça vaut mieux.

Publié le 15 mai 2021 à 18h45, mis à jour le 29 juillet 2021 à 12h07

Si tu fais partie de celles qui se sentent aussi bien dans une brassière que dans un sous-tif de sport ou qui pourrait même adopter le no-bra, prends quand même le temps de lire ces lignes, ça pourrait te servir pour une copine qui te dirait après le sport : « J’en peux plus de cette brassière, ça serre ! »

Parce que, c’est vrai, c’est pas toujours facile de bien choisir une brassière de sport.

Techniquement, la brassière de sport maintient la poitrine par un système de « compression », donc ça écrase, elle s’enfile par la tête, c’est parfois galère, et il y a peu de réglages possibles.

©Zsport

Alors, souvent, soit elle maintient, mais c’est trop serré, ta poitrine est écrasée, tu respires mal, t’es gênée dans tes mouvements ; soit c’est confort, mais ça ne soutient pas assez …

Ok, pour les petites poitrines et les activités sportives à faible impact, ça peut aller …

Mais, minute papillon ! Si ta copine pratique une activité avec forts impacts comme le running, le VTT, le CrossFit ou l’équitation, par exemple, et que sa poitrine est « généreuse » comme on dit, elle devra en passer par la brassière à maintien supérieur. Ou pas.

Car là arrive l’histoire du soutien-gorge. Elle pourra en effet trouver son bonheur avec le sous-tif. Mais pas celui qu’on a au fond du tiroir, tout distendu, qu’est parfait pour traîner. Ni même celui en dentelle un rien push-up pour faire la belle. Non, un sous-tif DE SPORT !

Tu pensais pouvoir garder ton sous-tif de ville ? T’oublies ! Il ne soutient pas suffisamment, les bretelles risquent de tomber pendant ton sport et la matière n’est pas adaptée. Non, on te dit non !

À plus ou moins long terme, ça tire sur le cou et tu risques d’abimer les fibres de la peau, de provoquer un affaissement de la poitrine. Alors, ça va, là, c’est assez convaincant ?

©Zsport

Bon, sinon, ce sous-tif de sport ? Lui, il maintient par « encapsulation », c’est-à-dire qu’il n’écrase pas, mais épouse la forme des seins.

En gros, il s’adapte à ta morphologie, tu peux régler les bretelles, tu peux choisir ta profondeur de bonnet et il s’attache par devant ou derrière, donc pas besoin de se contorsionner pour le mettre. Enfin, encore faut-il que tu l’essayes et que tu fasses le bon choix, hein ?

En conclusion, que ce soit brassière ou sous-tif, à toi de voir ce qui te convient le mieux en fonction de ton sport et de ta personnalité pour être totalement libre de te donner à 200 % durant ta séance !

Ça y’est, tu sais à quel sein te vouer ?

 

 

  • Vous voulez poser une « question qui tue » pour être ÀBLOCK! ? C’est ici : contact@ablock.fr

D’autres actus en brèves…

Lucie Boudesseul : « Je ne suis pas dans la moto pour faire de la figuration. »

2025, le Best-of de nos rencontres ÀBLOCK!

Elles ont fait les belles heures du sport en 2025 et les nôtres aussi. On les aime toujours autant ces championnes, on les chouchoute, on leur donne la parole en format XXL. Elles nous surprennent encore, et ça fait 5 ans que ça dure ! Panorama (non exhaustif) de nos rencontres les plus marquantes.

Lire plus »
Montres sportives au féminin : une révolution au poignet

Montres sportives au féminin : une révolution au poignet

Les montres sportives connectées sont devenues les alliées silencieuses d’une révolution féminine en mouvement. À chaque foulée, chaque battement, chaque cycle, elles traduisent les besoins, les ambitions et les réalités des femmes qui bougent, luttent et avancent.
Mais comment s’est faite cette (r)évolution qui écoute enfin les femmes ?

Lire plus »
Il était une fois le squash… féminin Heather McKay

Il était une fois le squash… féminin

Sport longtemps méconnu dans l’Hexagone, le squash sera mis en la lumière aux JO 2028 de Los Angeles, l’occasion pour ABLOCK! de revenir sur l’histoire de ce sport qui n’a pas attendu pour mettre les femmes au centre des courts.

Lire plus »
KIm Leji Il était une fois le tir sportif… féminin

Il était une fois le tir sportif… féminin

S’il existe un univers dans lequel certains hommes aiment se prétendre seuls maîtres à bord, c’est bien celui des armes. Pourtant, le tir sportif a, comme toutes les autres disciplines, son lot de championnes. Mais quelles sont ces femmes qui ont tiré les premières ?

Lire plus »
Quiz : connaissez-vous vraiment le sport féminin ?

Quiz : Connaissez-vous vraiment le sport féminin ?

Vous pensez tout savoir sur le sport féminin parce que vous avez vu un match de foot des Bleues une fois en 2019 ? Vous confondez Allyson Felix avec une marque de baskets ? Ou, au contraire, vous êtes incollable sur les pionnières badass qui ont ouvert la voie ? C’est le moment de vérifier tout ça !

Lire plus »
Manelle Inaho

Le Q&A de la gymnaste Manelle Inaho

Elle fait partie des têtes d’affiche de la gymnastique rythmique. Manelle Inaho, 21 ans, est une des pépites de la fédé française de gym. D’une grâce toute aérienne, elle émeut le public à chacun de ses passages sur le tapis. Elle a répondu à notre Q&A express.

Lire plus »

Vous aimerez aussi…

Il était une fois le tennis de table… féminin

Il était une fois le tennis de table… féminin

La fédé française de tennis de table vient de créer sa « Cellule 2024 », au sein de laquelle évolueront les meilleurs pongistes français.es. Objectif : mettre toutes les chances de son côté aux Jeux Olympiques de Paris 2024. L’occasion toute trouvée pour revenir sur les débuts féminins dans cette discipline plutôt égalitaire…

Lire plus »

Gaëlle Mignot : « Je veux pouvoir me regarder dans une glace et me dire que j’ai tout tenté. »

Elle a été l’une des joueuses emblématiques de Montpellier avant de bifurquer sur une carrière d’entraîneur. À 38 ans, Gaëlle Mignot s’apprête à vivre sa première Coupe du monde en qualité de sélectionneuse du XV de France. Une ligne de plus sur le CV bien garni de cette boulimique de rugby et de travail qui n’a eu de cesse, et continue, de féminiser un sport encore majoritairement masculin. Rencontre avec une fille qui veut marquer tous les essais.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner