#WhiteCard ou le sport comme arme de paix

Didier Drogba
Elle invite le monde à soutenir le mouvement de la paix par le sport. Et avec elle, champions et championnes s’engagent, de Didier Drogba (notre photo) à Tony Estanguet, en passant par Laurence Fisher, Marlène Harnois, Siya Kolisi, Paula Radcliff, ou encore Sarah Ourahmoune. L’organisation internationale Peace and Sport lance aujourd’hui sa campagne digitale mondiale #WhiteCard visant à promouvoir les valeurs positives et structurantes du sport.

Publié le 06 avril 2021 à 16h50, mis à jour le 08 novembre 2021 à 11h50

Objectif : identifier toutes les initiatives mises en place par les fédérations internationales, comités nationaux olympiques, institutions, associations, clubs ou encore acteurs privés du secteur sportif. Mot d’ordre : lutter contre tous types de discrimination via le sport.

Ainsi, en cette Journée Internationale du Sport au service du Développement et de la Paix, l’organisation Peace and Sport met en avant sa plateforme à destination du grand-public, où chacun peut partager son et ses histoires de paix par le sport, témoignages, souvenirs de résilience et/ou photos.

Muriel Hurtis, Championne du monde du relais 4 × 100 mètres en 2003, détentrice du record de France du 4 × 100 m avec Christine Arron, Patricia Girard et Sylviane Félix en 41 s 78.

Qu’est-ce que la #WhiteCard ? Contrairement au carton rouge, qui signifie l’infraction la plus grave dans le sport, elle est un geste d’inclusion, d’égalité et de paix.

Ceux qui défendent l’idée que « le sport a le pouvoir de changer des vies et de construire des sociétés pacifiques » prennent la parole pour imager ces différentes histoires où le sport favorise la réconciliation et la coexistence au sein et entre les communautés, où il contribue à construire des sociétés plus inclusives et combat toutes les formes de discrimination, les stéréotypes de genre et la violence sexiste, où il brise les barrières traditionnelles et encourage la compréhension interculturelle et interreligieuse, où il connecte, inspire et autonomise les jeunes filles et les jeunes garçons, où, enfin, le sport, en tant que langage universel, empêche la violence interpersonnelle et permet d’atteindre les objectifs de paix.

Le joueur de tennis pakistanais, Aisam Qureshi.

« Aujourd’hui, plus que jamais, le sport peut inspirer, donner du courage et de l’espoir car c’est un outil puissant pour renforcer la fraternité et la coopération, explique le président et fondateur de Peace and Sport, Joël Bouzou. Dans cette période de crise, la Journée Internationale du Sport au service du Développement et de la Paix célébrée ce 6 avril est une journée propice pour envoyer un message fort de solidarité mondiale et renforcer nos liens les uns avec les autres de manière indissoluble à travers le sport. »

La boxeuse française Sarah Ourahmoune, vice-championne Olympique aux Jeux de Rio 2016, championne du monde en 2008, triple championne de l’Union européenne et dix fois championne de France.

Le thème « Derrière chaque #WhiteCard, il y a une histoire » souhaite honorer les témoignages de personnes ayant remarqué un impact positif d’un projet de paix par le sport, qu’il soit personnel ou collectif.

Vous avez maintenant toutes les cartes en main, à vous de jouer !

Pour vous engager, partager votre histoire, direction la plateforme #WhiteCard de Peace and Sport. 

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