
Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine
L’histoire au féminin d’une future discipline olympique, la nouvelle numéro 1 de l’organisation des JO et une super-héroïne qui veut inspirer, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
Publié le 11 octobre 2024 à 15h48, mis à jour le 14 octobre 2024 à 15h33
Quand on pense lutte, on pense Grèce antique, lutteurs nus et huilés… Pourtant, les historiens estiment que dans certaines parties de la Grèce comme à Sparte, les femmes aussi pratiquaient la lutte. Logique quand on connaît la légende : ce sport aurait été inventé par Palaestra, fille de Hermès et déesse de la lutte, « pour que les hommes se divertissent en temps de paix ». Malgré cette origine antique à la fois divine et féminine (la guerrière Athena était décrite comme une lutteuse impitoyable), force est de constater que la question de la pudeur dans la pratique de la lutte a été réglée bien plus vite que celle de l’égalité.
La lutte professionnelle se fait une place en France à partir des années 1830, d’abord dans des clubs privés ou au sein de troupes de forains. Dans ces troupes, des « Femmes Fortes » exhibent leur musculature et leurs talents. L’autrichienne Katie Brumbach (1884 –1952) était surnommée « Lady Hercules ». À ses débuts sur la scène du cirque familial, son père défiait les hommes du public de l’affronter à la lutte.
En 1971, la Fédération internationale des luttes associées (FILA, ancêtre de la « United World Wrestling ») considérait ce sport comme dangereux pour les femmes. Ce qui n’empêcha pas le club de lutte de Calonne-Ricouart, petite commune du Nord-Pas-de-Calais de leur ouvrir ses portes ou encore quelques écoles avant-gardistes d’expérimenter des cours de lutte mixte. La FSGT (Fédération sportive et gymnique du travail) fut, elle aussi, pionnière en organisant notamment des Camps Internationaux de lutte dès 1970. La lutteuse française Denise Picavet, quant à elle, fondera avec son mari le premier club de lutte entièrement féminin en 1976 avant d’être sacrée championne de France sans interruption jusqu’en 1983.
C’est en 1975 que les lutteuses françaises ont pu obtenir une licence mais la FILA ne les autorisera à participer aux compétitions qu’à partir des années 1980. En 1987, les premiers Championnats du Monde de lutte féminine sont organisés en Norvège. Avec neuf catégories de poids, c’est donc neuf athlètes qui deviennent en même temps les premières championnes du monde de lutte. Parmi elles, cinq françaises : Sylvie van Gucht (53kg), Isabelle Dourthe (57kg), Brigitte Herlin (65kg), Georgette Jean (70kg) et Patricia Rossignol (75kg).
Premier sport de compétition de l’Histoire, la lutte est au programme des Jeux Olympiques modernes depuis 1896. Pour l’introduction de la lutte féminine il faudra attendre plus de cent ans… en 2004 ! Aujourd’hui, la pratique est reconnue (et répandue) et permet de faire briller des athlètes comme la jeune Koumba Larroque, participante des JO de Paris 2024 et qui a désormais les yeux rivés sur Los Angeles.
Koumba Larroque
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