L’heure de gloire va-t-elle arriver ? La question est sur toutes les lèvres. Le compte à rebours s’accélère, le lancement de l’Euro féminin de l’UEFA 2022 commence ce 6 juillet. Et la pression monte pour l’équipe de France qui jouera son premier match le 10 juillet à 21h contre l’Italie.
Les joueuses et le staff français doivent particulièrement composer avec le feu des projecteurs et le poids des attentes.
Après une Coupe du Monde 2019 manquée devant son public, le droit à l’erreur de l’équipe de France s’est largement amenuisé. Il faut convaincre, désormais. Et la tâche est loin d’être aisée.
Aller chercher un résultat sur le sol anglais, ça n’est simple pour personne. Même, voire surtout, pour les Anglaises !
Mais la ferveur de leurs supporters n’est plus à démontrer. Et la régularité de l’équipe des Three Lions dans les grandes compétitions leur a permis d’engranger de l’expérience. Maintenant, l’Angleterre want it all ! Et les joueuses ont bien l’intention de le démontrer dès le 6 juillet, pour le match d’ouverture à Old Trafford.
Mais, pour ça, il va falloir composer avec les tenantes du titre. Les Néerlandaises veulent confirmer leur dynamique des dernières années.
Après avoir gagné l’Euro 2017 à domicile, elles se sont hissées en finale de la Coupe du Monde avant de chuter face des Américaines en mission. Les Oranges seront les filles à battre.
Autre équipe favorite, l’Allemagne. Nos voisines d’Outre-Rhin se sont données pour mission de revenir sur le devant de la scène. Après une défaite surprise en quarts de finale en 2017, les Allemandes veulent rappeler qui elles sont : on parle d’un pays qui a remporté huit fois l’Euro, dont six de 1995 à 2013.
Donc, attention au niveau ! Mais, bien sûr, l’équipe de France fait également partie des prétendantes au titre. Malgré plusieurs désillusions et tensions, quand on a un groupe de ce talent, le seul objectif possible, c’est la win !
Corinne Diacre ne vise pas moins en tout cas. C’est dans cet état d’esprit qu’elle a décidé de jouer la carte de la continuité pour sa liste. La jeunesse est à l’honneur avec Marie-Antoinette Katoto, Ella Palis… Tout en gardant certaines cadres, notamment Wendie Renard, la capitaine.
Et malgré leur indéniable talent, Amandine Henry et Eugénie Le Sommer restent sur la touche. Une décision cornélienne pour la sélectionneuse, mais qui croit dans ce groupe : « J’ai des choix à faire et je vais les assumer jusqu’au bout », martèle l’ancienne internationale au JT de 13h sur TF1.
Désormais, fini le bla-bla, the show must go on ! La préparation est terminée du côté de Clairefontaine, l’équipe est prête.
Le 10 juillet sera le moment de montrer ce que les joueuses ont dans le ventre. Premier match contre l’Italie, avant d’affronter les Belges de la serial buteuse Tine de Caigny et les redoutables Islandaises.
Une phase de poule de haut niveau, à l’image de cet Euro.
Et dans un potentiel quart de finale, les Pays-Bas ou la Suède se profilent à l’horizon. Attention au choc !
Mais le tableau ne change rien à l’affaire, le but est clair et précis : rentrer sur la pelouse de Wembley le 31 juillet, soulever le premier trophée international de l’histoire des Bleues et danser sur le mythique We are the Champions.
Go, ladies !