
Ce sera finalement les JO de Tokyo…2021
Ainsi que l’avait laissé présager la dernière déclaration du CIO, les JO d’été qui devaient débuter en juillet prochain à Tokyo auront lieu dans un an.
Publié le 18 janvier 2024 à 12h34
Disons-le tout de go, je vous avais dit juste avant Noël que j’allais assurer quelques courses ici et là pendant les fêtes, mais je n’en ai pas eu l’occasion donc pas de récap’ de mes sorties festives en baskets ! En revanche, j’ai continué à assurer mes entraînements car je poursuis ma préparation pour le marathon de Séville qui aura lieu dans un mois déjà. Je n’ai rien changé à mes entraînements : en règle générale quand je ne travaille pas, je m’entraîne matin et soir et quand je travaille, je fais une séance dans l’après-midi.
Et, d’ailleurs, puisqu’on parle de mon travail, j’ai une super nouvelle : j’ai négocié un mi-temps à l’hôpital, je serai toujours aide-soignante la nuit, mais mon emploi du temps sera plus light et je pourrai désormais me consacrer encore davantage à ma préparation. Certaines nuits, je pourrai dormir sept ou huit heures au lieu de cinq, mes nuits de sommeil seront alors plus longues sur mes temps de repos.
J’ai de la chance car je m’adapte facilement aux changements de rythme, je n’ai donc aucun problème à dormir plus et mieux, ça me fait même un bien fou !
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Ce repos supplémentaire va évidemment aider à ma progression, c’est d’ailleurs pour ça que je me mets en mode pause, sinon, j’avoue, je zapperais bien la récup’ ! Moi, il faut toujours que je bouge, alors si je ne cours pas, je marche, je promène mon chien, je fais du vélo ! Je ne me sens bien qu’en mouvement, le ciné, la télé, tout ça c’est pas pour moi !
Pour en revenir à la prépa, on essaye de faire un peu plus de volume en augmentant les kilomètres chaque semaine. C’est assez aléatoire mais, par exemple, je vais faire 150 kilomètres une semaine puis 160 la semaine suivante et encore 10 de plus la semaine d’après. Je me chronomètre à chaque fois et j’ai souvent une bonne surprise, celle de faire mieux que je ne l’espérais (même si en ce moment, avec le froid, c’est parfois l’inverse, ça complique mes entraînements !). Parfois, je n’ai pas une bonne perception de mes ressenti, je me dis que je n’arriverai à rien et c’est là que je réalise un bon chrono.
En revanche, je ne fais jamais mieux que lors d’une compétition. Le fait de prendre quelques jours de repos avant une course fait que les jambes sont en demande, ce qui joue énormément.
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Quoiqu’il en soit, je suis toujours contente lorsque je rentre d’entraînement, même si c’était dur, même si je n’avais pas trop envie d’y aller, même si je me sentais fatiguée et même s’il faisait trop froid ! Le froid et moi, c’est vraiment compliqué !
Le week-end dernier, j’ai redémarré les compétitions post-fêtes avec les championnats départementaux de cross à Pontault-Combault en Seine-et-Marne : 7,2 km de course dans le froid ! je suis arrivée deuxième et première de ma catégorie, ce qui est un chouette résultat car ce n’était pas un objectif dans ma saison, les cross étant surtout des opportunités pour m’entraîner différemment (rendez-vous dans ma précédente chronique où je vous explique pourquoi).
Là, j’espérais faire un podium, pari réussi. Mais, je vous avoue, j’ai souffert. On est arrivés très tôt le matin avec mon club La Meute, il faisait -4°, c’était atroce. On a piétiné dans le froid toute la journée, heureusement qu’il y avait l’ambiance de groupe, ça réchauffe !
On était plus de soixante-dix du club à courir. J’ai d’abord encouragé les gars avant de partir pour ma course à 14h45, mais il y avait aussi les juniors, des gens du club qui n’avaient encore jamais fait de cross… Comme on avait des membres de La Meute dans quasiment toutes les catégories, on voulait encourager tout le monde. On a bien eu le temps de se refroidir, mais c’est important d’être là pour les autres !
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En plus, on y retourne le 28 janvier avec les régionaux de cross ! Ce sera à Aulnay-Sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Je vous en reparlerai, promis. Mais j’espère que les températures seront plus clémentes !
Allez, je vous laisse, je vais m’entraîner. On se reparle dans quinze jours ?
Anaïs (assise à droite) avec son club La Meute…©DR
* Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle s’entraîne aujourd’hui à sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux Olympiques en 2024 et/ou 2028.
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Elle est l’une des plus grandes championnes de l’Histoire de l’athlétisme. Mais elle fut aussi l’un des plus grands mystères…du genre. Avant que sa mort par fusillade ne rétablisse la vérité.

Il est considéré comme l’un des meilleurs sprinters français de l’histoire. Mais Roger Bambuck fut aussi secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports de 1988 à 1991 et c’est sur cette période de sa carrière que nous avons souhaité revenir avec lui, plus précisément sur la place du sport féminin lorsqu’il était en fonction. Pour en comprendre l’évolution, les avancées ou non, il est précieux de regarder dans le rétro. Le sport féminin est un enjeu de société aujourd’hui, mais l’était-il à la fin des années 80 ?

C’est une histoire digne d’une comédie romantique. Déficiente visuelle et championne d’aviron, Héloïse Courvoisier se lançait, il y a quatre ans, dans le para-triathlon en rencontrant son compagnon Thibaut Rigaudeau, lui aussi malvoyant, adepte de la discipline. Le scénario fait rêver, surtout lorsqu’on apprend que c’est également un couple qui les guide… L’aventure de ces Jeux Paralympiques de Paris se vit doublement pour ces duos en miroir. Moteur… action !

Et une médaille de plus au palmarès de la famille Fox, une ! La Franco-Australienne, Jessica Fox, fille de deux multiples champions du monde de canoë-kayak slalom, fait honneur à son nom pour la finale olympique de canoë monoplace à Tokyo ce 29 juillet 2021, et remporte l’or olympique. Une médaille qu’elle est la seule à détenir dans la famille.

Les inscriptions pour La Parisienne sont ouvertes. Cet événement se déroulera du 9 au 11 septembre, entre courses à pied et salon à ciel ouvert. Toujours pour soutenir la recherche sur le cancer du sein. On y court !

It’s over ! Les championnats du monde d’athlétisme 2023 se sont conclus ce dimanche 27 août. Si le niveau de la compétition a une fois de plus été époustouflant, on ne peut malheureusement pas en dire autant pour notre équipe de France… A moins d’un an des JO, l’athlétisme français est en crise.

L’excitation est déjà à son comble. À moins d’un an des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’entrée en piste de six nouvelles disciplines promet le show à Paris 2024. Pour patienter, il faut foncer à l’expo SPOT24. Flow assuré !

Elle a marqué sa discipline comme personne avant elle. Vingt-trois ans après sa disparition prématurée, Florence Griffith-Joyner continue de régner sans partage sur le sprint mondial. Une longévité exceptionnelle pour l’Américaine controversée après des soupçons de dopage, mais dont les records du monde sur 100m et 200m tiennent désormais depuis plus de trente ans.

Le 29 juillet 1996 restera gravé dans les mémoires comme le jour où Marie-José Pérec, l’une des plus grandes athlètes françaises de tous les temps, a conquis le monde de l’athlétisme en remportant la médaille d’or dans l’épreuve du 400 mètres aux Jeux Olympiques d’Atlanta.

Un bouchon de champagne décoré de plumes…le badminton était né ! Nous sommes en 1873 et ce jeu de plage rapporté en France par des soldats anglais va très vite plaire à ces dames de la haute société. Avant de donner naissance à de grandes championnes du volant. Histoire express des « bad » girls !

Elle ne lâche rien. Jamais. Après une année olympique délicate, Léonie Périault a su retrouver sa régularité et prouver ainsi qu’elle avait un mental d’acier. La pensionnaire d’Issy Triathlon, 5e au ranking, est aujourd’hui en mesure de jouer une place parmi les premières au classement mondial.
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