Pour le moment, les entraînements que je fais de vélo, de course à pied ou de natation sont à des allures très basses. Je sens toujours ma blessure, mais le travail physique que je réalise en ce moment va me permettre d’être complètement prête au moment de reprendre plus intensément. Les exercices de muscu que je fais, choisis avec mon mari, sont pensés pour m’aider dans toutes les disciplines.
Après ces cinq semaines de préparation, je me sens vraiment beaucoup mieux. Avant ma reprise, je me sentais flasque, j’avais pris du poids… J’avais l’impression d’avoir perdu beaucoup du travail fourni tout au long de la saison. Mais là, début janvier, j’ai senti que j’étais en forme. Avant de reprendre le sport, j’avais des douleurs qui persistaient… Aujourd’hui, j’ai beaucoup moins mal, ces douleurs disparaissent au fur et à mesure des entraînements. Et puis, je vois déjà mon corps qui se sculpte… Tout ça fait vraiment plaisir !
C’est vrai que j’ai mon coach à la maison puisque c’est mon mari, j’ai de la chance, mais pour cette fois, j’ai choisi de découvrir mon programme d’entraînements chaque début de semaine avec lui. Ça me permet d’y aller de manière plus progressive. J’ai deux gros objectifs pour cette saison : ma reprise longue distance début juillet, et les championnats du monde de triathlon. Mais pour le moment, l’important, c’est de prendre mon temps. Ça m’aide aussi au niveau mental. C’est vrai que je peux avoir tendance à me disperser, donc là, de ne fonctionner qu’une semaine à la fois, ça me permet de rester bien focus. Et c’est un fonctionnement qui est plus simple à suivre lors d’une préparation physique que lors d’une prépa spécifique pour un Ironman. Donc, on en profite !
Avec mon mari, avant une course, on a pris l’habitude de réaliser une préparation mentale en amont, avec de la visualisation notamment. J’ai aussi une amie qui est sophrologue et qui m’a suivie sur une saison, quand je préparais mon premier Ironman. Mais c’est vrai qu’à part ça, je n’ai pas de suivi particulier, je n’ai pas l’impression d’en avoir besoin. Je me débrouille avec les outils dont je dispose déjà.
Au niveau de mes sensations sur mes entraînements de triathlon, la douleur reste présente. Dès mon premier entraînement de course à pied début décembre, je l’ai sentie au bout de trois kilomètres. Mais comme je le disais dans ma dernière chronique, j’ai acté qu’il va falloir que je fasse avec. Je me suis donc projetée avec cette douleur. Je me suis davantage préparée physiquement, j’ai la niaque, j’ai envie d’être de retour sur un triathlon, et particulièrement sur celui de Lacanau. En 2024, c’est lors de cette course que ma blessure s’est déclenchée. Alors que j’avais gagné dans ma catégorie d’âge en 2023, cette fois, ça avait été une catastrophe physiquement et moralement.
En 2025, je vais y aller, j’ai envie de prendre ma revanche. Je sais que j’aurai mal, mais je sais aussi à quoi m’attendre. À moins qu’une solution miracle n’arrive, ce qui m’irait bien, je ferai avec la douleur. Ce sera l’occasion de laisser ma saison 2024 derrière moi et de me lancer dans une bonne dynamique pour la suite. Mais dans tous les cas, même si c’est dur, je trouverai autre chose pour me pousser. Ce qui est sûr, c’est que je ne baisserai pas les bras ! Je vous raconterai mes progrès lors de ma prochaine chronique. Allez, à très vite, restez ÀBLOCK!