Elle dit : « Je me sens chanceuse d’être vivante. » À 32 ans, Anaïs Quemener se considère comme une coureuse amatrice mais suscite l’admiration dans le monde du running. Championne de France de marathon et première française à avoir franchi la ligne du dernier marathon de Paris, le tout après un cancer du sein, des complications et des rechutes, qui auraient pu la mettre à terre. Mais il n’en est rien, elle a toujours été une femme optimiste, combative, résiliente. De celles qui aiment profondément la vie. De celles qui ne s’avouent jamais battue.
Aide-soignante, elle travaille de nuit et ses journées sont chronométrées : métro, boulot, dodo et…course à pied. Soutenue par son père, son coach et son admirateur inconditionnel, elle trace sa route comme personne. Au micro du podcast ÀBLOCK!, elle ne cache rien. Car elle n’a à rougir de rien.
Extraits choisis :
« En sport, je ne laisse jamais la fatigue s’installer, je ne réfléchis pas, j’y vais ! »
« Pendant ma maladie, plus on me disait « Ne cours pas, ce n’est pas raisonnable » et plus j’avais envie d’y aller. C’était un peu comme un défi, j’ai toujours eu un caractère de rebelle. »
« Pour vivre normalement, il faut s’accepter. Si je ne pouvais pas me regarder dans le miroir aujourd’hui, avec mes cicatrices à la suite de ma chirurgie réparatrice, je ne pourrais pas avancer. Je me sens chanceuse parce que je suis vivante. »
« Je suis obligée de garder mon travail, je suis aide-soignante la nuit, car je ne gagne pas assez d’argent. Mon emploi, c’est du 1 000 à l’heure, je suis ÀBLOCK! »
On l’écoute ?