
Laurie : « Le triathlon, c’est comme si tu vivais mille vies ! »
Laurie, 23 ans, est une roller-girl qui a découvert dans le triathlon une autre façon de se dépasser. Et cela au-delà de ce qu’elle avait imaginé. Témoignage.
Publié le 30 juillet 2024 à 16h54
Si on commençait par le 6 juillet, lorsque j’ai participé au semi-marathon du Ventoux ? J’avais déjà fait la course l’année dernière, j’avais gagné, donc logiquement j’étais attendue pour cette édition 2024… On a été pris en charge et guidés par la direction de la course dès notre arrivé.
La veille du départ, je suis allée au village de l’événement où m’attendait une séance de dédicaces pour mon livre. On était 1300 inscrits à la course, ce temps de rencontres était l’occasion de faire la connaissance des coureurs de manière plus personnelle. Ce qui est plus difficile à faire sur la ligne de départ ou d’arrivée !
Forcément, ce temps était assez cadré, échanger avec une centaine de personnes pendant seulement 1h30, ça reste très rapide ! C’est assez frustrant, surtout quand je reçois des témoignages très forts, mais je me dis que d’un autre côté, c’est déjà ça. Et, mine de rien, ça me prend beaucoup d’énergie !
©Anaïs Quemener
Ensuite, nous sommes plutôt restés entre nous avec les huit autres athlètes de La Meute qui étaient présents, on se rejoignait pour partager nos repas ensemble, c’était très convivial, comme d’habitude !
Le lendemain matin, à 8 heures, c’était le départ de la course. Il y avait beaucoup d’athlètes avec un gros niveau, je pensais que ce serait compliqué d’aller chercher une victoire, ou en tout cas, qu’il faudrait batailler pour ça ! Ce n’était clairement pas gagné d’avance, mais la course s’est très bien passée. Assez rapidement, je suis partie en tête, et j’ai réussi à conserver mon avance sur le reste des athlètes. À la mi-course, j’avais deux minutes d’avance, et j’ai réussi à tenir ce rythme, j’en avais même quatre à l’arrivée !
N’ayant pas d’attente particulière, je suis super contente de ma performance. On a beau faire des côtes en région parisienne, ce n’est clairement pas la même affaire sur le Ventoux et ses 1600 mètres de dénivelé ! Mais je me disais que ma prépa avait fonctionnée l’année dernière, donc il n’y avait pas de raisons de la modifier, surtout que je ne me mettais pas la pression. Et finalement, ça a bien marché.
©Anaïs Quemener
Une fois la course passée, l’ambiance était vraiment à la fête ! En plus de la victoire, on savait que ce semi était une des dernières courses de la saison. Pour moi, en tout cas, c’était la dernière ! La satisfaction est forcément encore plus grande.
Maintenant, parlons du 10 août prochain. On est un bon paquet à faire le Marathon pour Tous, mais c’est une course qui n’est pas chronométrée, donc personne ne se prend trop la tête. C’est surtout pour participer à la fête olympique ! On va pouvoir être sur le parcours des athlètes olympiques, en plein Paris, c’est exceptionnel ! Ça conclut plutôt bien les choses, je trouve.
Si je devais faire un rapide bilan de cette saison 2023-2024, je dirais que je suis satisfaite à 100 %. J’ai établi quasiment tous mes records personnels sur cette année ! Marathon en février, semi en mars… Je suis aussi vice-championne de France sur 10 000 mètres ! T
ous ces résultats sont le juste retour des heures d’entraînement et de mon travail, mais aussi de celui de mon père ! Il a fait de gros efforts pour gérer les entraînements de tout le monde. La récompense de cette saison riche de victoires, ce n’est pas seulement la mienne, elle appartient à notre collectif !
©Anaïs Quemener
La saison 2023-2024, c’est également mon documentaire, mon livre, mon partenariat avec ÀBLOCK!… Ça a été une année très riche à tout point de vue. J’ai donné tout ce que j’avais, donc je n’ai pas de regret, que ce soit au niveau de la qualif’ manquée aux JO sur marathon ou aux Europe sur 10 000 mètres. Je suis consciente de ma chance, je suis très heureuse !
On se dit à dans 15 jours pour des news ? J’aurai encore une petite chose à partager avec vous… Soyez ÀBLOCK!
©Anaïs Quemener
* Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle s’entraîne aujourd’hui à sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux Olympiques en 2024 et/ou 2028.
Tous les Carnets de route d’Anaïs
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