Emma Lombardi « En triathlon, je me vois comme une outsider et ça me va plutôt bien. »
C’est LE petit prodige du triathlon. À seulement 22 ans, Emma Lombardi franchit les étapes à une vitesse folle. La Chambérienne, championne du monde espoirs en 2021, cumule, depuis, les distinctions internationales. Troisième, le week-end dernier, lors de la deuxième étape des Championnats du monde au Japon, elle qui visait les JO de Los Angeles en 2028 pourrait bien faire des étincelles à Paris dès cet été.
Par Sophie Danger
Publié le 12 mai 2024 à 19h11
Tu as 22 ans, tu es triathlète, membre de l’équipe de France, et pressentie pour disputer les Jeux Olympiques à Paris cet été.Le sport, tu pratiques depuis petite ?
Le sport, j’en ai toujours fait.Chaque année, mes parents nous inscrivaient, mon frère et moi, dans une association sportive ce qui fait que, depuis tout jeune, on a toujours fait du sport.
On avait le choix de la disciplineque nous voulions faire, on pouvait changer d’une année sur l’autre, l’important était que nous ayons une activité physique extra-scolaire.
Tu as débuté,pour ta part,par la natation, tu avais alors5 ans…
C‘est ça. Mes parents voulaient que nous apprenions à nager sans pour autant nous obliger à continuer la natation après cela. L’idée était que l‘on ait des bases, que nous puissions nous débrouillerlorsqu’on allait à la mer.
Il se trouve qu’en ce qui me concerne, j’ai bien aimé et j’ai poursuividanscette voie-là. J‘avais testéd’autres sports mais c’est avec celui-ci que ça a le mieux matché.
J‘ai fait un an de gym mais j’ai très très vite arrêté parce que ce n‘était vraiment pas pour moi.J‘ai également fait un an de danse, etun an d’équitation. La natation a été le seul sport dans lequel j’ai continué après avoir commencé. J‘adorais être dans l’eau,je me débrouillais pas mal et ça me plaisait, c’est pour cela que j’ai continué sans trop me poser de questions.
La compétition, c’est venu quand ?
J‘ai commencé assez tôt, en CE1 je crois. À l’époque, c’était de petites compétitions, adaptées à notre âge, mais c’est vrai que c’est arrivé quand même assez rapidement dans mon parcours, ça devait faire un an seulement que je nageais lorsque j’ai débuté la compétition. Je ne sais pas si a renforcé l’attrait que j’avais pour la discipline, surement, ce qui est certain en tout cas, c’est que ça ne m’en a pas dégoûtée.
Le triathlon, tu débutes lorsque tu as 10 ans. Qu’est-ce qui t’a amenée à cette discipline ?
J‘ai commencé à faire quelques petits triathlons lorsque j’avais 10–11 ans parce que ma maman était licenciée au club Chambéry Triathlon.J’ai testé une ou deux fois en l’accompagnant sur des courses. C’était pour me faire plaisir, je trouvais le concept assez rigolo : enchaîner trois disciplines différentes, c’était sympa.
Malgré ça, je suis restée sur la natation parce que, à ce moment-là, j’allais rentrer au collège en horaires aménagés. Je m’apprêtais à nager tous les jours et,si on rajoutait l’école,ça allait me prendre pas mal de temps,caserle triathlon en plus dans tout cela aurait été compliqué. C’est vrai que j’avais bien aimé le triathlon mais j’ai privilégié la natation parce que j’avais envie de continuer à faire des compétitions.
La natation, c’est un sport dans lequel la progression chronométrique est une grande source de motivation et, en plus, en ce qui me concerne, j’arrivais à une période oùje pouvais commencer à avoir accès aux championnats inter-régions… Tout cela a fait que j’ai eu envie de continuer à m’investir dans ce domaine.
Tu t’imaginais nageuse de haut-niveau plus tard ou ça restait une pratique plaisir avant tout ?
Mon objectif en natation, c’était de me qualifier pour lesChampionnats de France. D’abord les France dans ma catégorie d’âge puis ensuite, vers la fin de du collège et du lycée, les Championnats de France Elite.Ma spécialité, c’était les longues distances, le 800m et le 1 500m. Ceci étant, jevoyais les temps que je faisais et ceux que réalisaient lesmeilleurs Françaises et Européennes et je savais très bien que ça allait être compliqué pour moi d’évoluer au niveau international.
Tu vas commencer à t’investir véritablement dans le triathlon au lycée. Pourquoi ?
Lorsque j’étais en seconde, j’ai rejoint le club dans lequel je suis actuellement, le Vals du Dauphiné Olympic,anciennement le Vallons de la Tour. Cette même année,je dispute mes premiers Championnats de France de triathlon. À cette époque, j’ai toujours la natation, je suis toujours en horaires aménagés, je dois nager sept ou huit fois par semaine, j’ai peu de temps alors je fais un petit peu de vélo, un petit peu de course à pied mais ça ne représente pas grand-choseau regard de la globalité de mon entraînement.
L’année 2019 semble néanmoins être une année bascule pour toi. Tu vas sur tes 18 ans et tu deviens championne de France juniors. Est-ce que c’est ce sacre-là qui contribue à te faire pencher définitivement du côté du triathlon ?
C‘est vrai, en 2019, ça commence un peu à basculer. J‘avais atteint mes objectifs en natation et j’étais prête, non pas à tourner la page, mais à aller sur le triathlon et voir ce qu’il était possible pour moi de faire dans cette spécialité. Je savais que, sans trop m’entraîner, les courses se passaient vraiment bien.
Mes premiers Championnats de France en cadette, je finis 5e alors que, la semaine d’avant, j’étais en compet’ de natation ce qui implique que je n’avais pas pu me préparer. Il y avait eu d’autres courses cette année-là, ça avait bien fonctionné sans que je sois à bloc niveau entraînement et j’ai commencé à switcher vers ça.
C’est à la rentrée suivante que tu intègres le Creps de Boulouris-Saint-Raphaël ?
Je fais d’abord une année post-bac à Annecy, c’est l’année du Covidet ça chamboule tous mes plans : j’étais dans ma dernière année junior et j’avais pour objectif de me qualifier pour lesChampionnats d’Europe et les Championnats du monde mais toutes les compétitions ont été annulées.Au total, je n’avais pu disputer que trois courses, dont les Championnats de France, et deux Grands Prix.
Je décide de changer et de partir à Boulouris à l’été 2020. Je suisalors en stage à Font-Romeuen compagnie des autres juniors espoir français et je rencontre des jeunes triathlètes qui sont au pôle de Boulouris, je rencontre également l’entraîneur et tout ça me fait réfléchir. Je me dis que ça pourrait être une bonne option pour moi de faire comme eux parce que,sur Annecy, je m’entraîne dans le club de natation mais, pour ce qui est du vélo et de la course, je suis soit seule, soit avec mon frère qui fait, lui aussi, ses études là-bas à ce moment-là.
L‘envie de rejoindre un groupe, d’être moins isolée commence à me trotter dans la tête et c’est à partir de là que l’idée d’aller à Boulouris émerge.
À partir de cette année-là, tout s’enchaîne. En 2020, 2e titre de championne de France et puis en 2021, entrée en équipe de France U23. L’équipe de France, c’est une première validation pour toi ?
Mon objectif, c’était de rentrer en équipe de France espoir car mes années juniors étaient terminées. Cette année 2021, c’est celle de mes premières courses internationales. Lorsque l’on rentre dans la catégorie espoirs, à part les Championnats d’Europe et les Championnats du monde pour lesquels il y a une course dédiée, tout ce qui est Coupes d’Europe, les Coupes du mondeen revanche, c’est Elite, on est mélangés avec les séniors et il faut se jeter dans le grand bain.
En ce qui me concerne, avec les changements que j’avais opérés, je ne savais pas trop à quoi m’attendre ni ce que ça allait donner. C‘était vraiment une année de découvertes, pleine de nouvelles expériences qu’il fallait aborder sans trop se poser de questions.
Tu ne savais pas à quoi t’attendre mais tu franchis un nouveau cap avec un titre de championne du monde espoirs que tu décroches à Edmonton au Canada. C’est la première fois, que tu disputes un rendez-vous au format olympique à savoir 1,5 km de natation, 40 km de vélo pour finir par 10 km de course à pied. Comment tu l’as abordé ce rendez-vous ? Sereinement ?
La saison s‘est construite étape par étape. Il fallait faire la qualif pour les Championnats du monde d’Edmonton et ça a été crescendo. J‘ai d’abord fait les Championnats d’Europe de Kitzbühel, Championnats d’Europe qui étaient sur un format demi–finale/finale et auxquels les séniors participaient. Même si le format était différent de celui d’Edmonton, ça m’a donné un petit avant-goût de ce qu‘était un championnat.
Malgré tout, ça ne s’est pas super bien passé pour moi, j’ai été un peu déçue ce qui m’a boostée en vue de la préparation des Monde : je voulais faire mieux au Canada !
Edmonton arrive, ce sont mes premiers Championnats du monde et, en débarquant sur la course, je n‘avais aucune idée de ce à quoi m’attendre, je savais juste que j’avais bien travaillé en amont.
Tu es la plus jeune des engagées, novice donc en Championnat du monde et l’or est pour toi. Tu réalises ce que t’arrive ?
Lorsque je prends un départ, je construis ma course, là aussi, étape par étape sans penser au résultat final. À Edmonton, il fallait d’abord que je fasse une bonne natation pour prendre le pack vélo. On était alors cinq ou six, on travaillait ensemble et on voyait qu’on creusait l’écart sur le groupe de derrière.
Puis il y a eu la course à pied. On fait les deux premiers tours, on était toujours quatre et ce n‘est que dans le 3e que je commence à lâcher mes adversaires et queje me retrouve en tête. À partir de ce moment-là, je me dis que la victoire est possible mais derrière, ça commençait à revenir donc il fallait que je reste focus sur mon effort sans me faire le film de l’arrivée alors qu’il me restait encore un tour.
La ligne passée, c’était incroyable. C’est une victoire,qui plus est un titre mondial, c’est quelque chose de vraiment spécial et je n‘en revenais pas. C’étaitmes premiers Championnats du monde et ça a été vraiment la course parfaite, j’étais super heureuse.
L’année suivante, tu débutes chez les séniors, tu fais tes premiers pas sur le circuit WTCS, le meilleur circuit du monde. Ça se passe à Yokohama et tu t’invites à la 4e place mais tu relativises la portée de tes exploits. Ton but, c’est avant tout de sécuriser ta progression. Comment est-ce que tu peux avoir autant de recul alors que tu es si jeune ?
Je prends toujours un peu de recul par rapport à ce que je peux faire. Je ne sais pas comment l’expliquer, je pense que c’est un peu dans ma nature et puis il y aussi probablement mon expérience en natation, il m’est arrivé d’être déçue de ne pas faire le chrono que j’espérais ou de louper une course. Tout cela m’a amenée à tempérer en triathlon, et à chercher surtout à construire ma progression, mon parcours.
Pour quelqu’un qui veut prendre son temps, tu vas très vite. Cette même année, tu deviens championne du monde en relais mixte. C’était en juin, à Montréal, en compagnie de Cassandre Beaugrand, Vincent Luis et Pierre Le Corre. Ce titre te propulse au rang d’immense espoir de la discipline et t’impose aussi dans le paysage mondial. Tu n’as jamais perdu pied ?
Depuis 2021, je suis plutôt dans l’optique de me dire : « La course se passe bien, qu’est-ce que ça m’ouvre comme portesderrière ? ». En 2022, c’est ce qui s’est passé. Yokohama, il n‘était pas vraiment prévu que j’y participe parce que j’étais jeune, que je n‘avais pas beaucoup d’expérience et qu’on hésitait à m’envoyer sur une WTCSpour ne pas me dégoûter si ça se passait mal et que je prenais une saucée.
Je savais que ça avait été compliqué pour que je sois sur cette start list et j’aivraiment voulu saisir cette opportunité afin que, par la suite,il y ait d’autres courses comme celle-là derrière.
Tu confirmes peu de temps après avec la médaille de bronze des Championnats d’Europe et, deux jours plus tard, le titre de championne d’Europe en relais mixte avec tes compatriotes Cassandre Beaugrand de nouveau et Léo Bergère et Dorian Coninx. Oncommence à parler de plus en plus de toi pour les Jeux Olympiques. Cet objectif, tu l’avais en tête avant ou tu pensais que c’était encore trop tôt pour toi ?
Paris, honnêtement, ça me semblait tôt. En commençant vraiment le triathlon en2019 mais en disputant mes premières courses internationales en 2021, ça ne faisait vraiment que trois ans que je faisais ça alors Paris, ça me semblait un peu compliqué et prématuré.
Moi, je voulais prendre le temps et Los Angeles me paraissait plus réaliste. Tout s’est très vite enchaîné et la saison 2022 m’a ouvert de nouvelles possibilités, j’ai commencé à avoir un autre regard sur les Jeux de Paris.
Petite, je regardais les Jeux Olympiques avec ma famille. Cette compétition a toujours été dans un dans un coin de ma tête, surtout après les Jeux de Londres en 2012. À ce moment-là, je m’étais dit que j’aimerais bien y aller mais, entre se le dire lorsqu’on à 11 ans et mettre en place une stratégie pour y parvenir, c’est autre chose.
Il reste que j’étais émerveillée de voir tous ces athlètes qui participaient auxJeux, c’est quelque chose d’assez exceptionnel, quelque chose qui n’a lieu que tous les quatre ans et ça représente un peu le graal de tous les sportifs.
L’année 2023 est tout aussi riche avec deux deuxièmes places en individuel en WTCS (Cagliari et Sunderland), une victoire en relais par équipe mixte (Sunderland) et, au bout de la saison, ta deuxième seulement en sénior, une 3e place au Général de la Coupe du monde. Tu changes de statut, de stature et les Jeux te tendent définitivement les bras…
C’est vrai que la saison dernière, ça s‘est vraiment bien passé pour moi. C‘était important de confirmer. J’ai abordél’année en me disant encoreque j’allais continuer à prendre de l’expérience parce que je n’avais pas encore fait beaucoup des courses à ce niveau-là.
C’était encore de l’apprentissage et je pense que j’ai encore cette vision de moi en tantqu’outsider : je suis jeune, je rencontre des filles qui sont sur le circuit depuis longtemps, elles sont bien installées et un peu plus favorites que moi, mais ça me va plutôt bien. Je suis un peu en retrait par rapport à elles, je fais ma petite vie et on verra.
Tu as participé, durant l’été, au Test Event organisé à Paris, tu termines 4e, la qualification olympique t’échappe de peu mais tu continues ta route. Les JO ne sont pas le seul objectif de ta saison, ne pas y être serait grave pour toi malgré tout ?
Oui, je serais déçue, les Jeux ne sont pas le seul objectif de ma saison mais ils sont mon objectif prioritaire. Le test Eventm’en a donné un avant-goût, ça m’a aussi permis de tester ma préparation et de me rendre compte qu’avec mon entraîneur, on parvient à préparer les courses d’un jour.
Tu évoquais tes pistes de travail, tu estimes devoir encore progresser en matière d’explosivité…
Oui, c’est ça. Toutes les courses qui vont avoir lieu avant les Jeux vont me permettre de voir les petites choses qu’il me reste à améliorer en vue de Paris 2024, mais aussi de tester les différents scénarios qu’il pourrait y avoir ce jour-là.
En ce qui concerne l’explosivité, on a fait pas mal de focus dessus cet hiver. Les échéances à venir vont me permettre de voir comment j’arrive à mettre tout cela en place.
Ton billet pour les Jeux, tu as jusqu’à fin mai pour le décrocher, comment tu vis cette période particulière et avec quelles ambitions tu abordes l’échéance olympique ?
Je suis plutôt sereine,ma préparations‘est bien passée. La fin de la période de qualification est programmée fin mai, l’annonce de la sélection est, elle, prévue pour le 5 juin. D’ici-là, je vais simplement faire ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant et qui a fonctionné. Je vais rester sur ce que je sais faire sans partir dans tous les sens.
Pour ce qui est de mes objectifs pour les Jeux, je n’ai pas envie de définir un objectif précis concernant la place que je pourrais faire, ils vont plutôt concernerla construction de ma course. C’est ce qui déterminera le résultat final.
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