Amandine Henry rebondit au Mexique Adios a todos !

Amandine Henry : « Je n’ai jamais perdu la foi ou l’envie de me battre. »
Tequila, tacos, Tamales et quesadillas… Après avoir envoyé balader son club américain avec lequel elle a disputé dix matches en une saison, la footballeuse Amandine Henry dit vouloir vivre une nouvelle aventure au Mexique, au sein du Toluca FC. La voici, futbolista !

Par Flora Rudbeck

Publié le 10 septembre 2024 à 13h27, mis à jour le 10 septembre 2024 à 17h00

Elle a 34 ans et très envie d’aller respirer un peu sous le soleil. Après avoir rompu son contrat avec les Utah Royals dans le championnat américain (NWSL), avoir fait un saut de puce à Lille, et avoir été éliminée en quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec les Bleues, l’ancienne joueuse de l’OL vient d’annoncer son départ pour le Toluca FC au Mexique.

Amandine Henry, souvent incomprise, qui avait eu bien des différents avec la sélectionneuse de l’équipe de France Corinne Diacre, et qui a toujours voué un culte au maillot bleu, dit donc adios à l’Europe une fois de plus. Et de prouver qu’elle peut encore performer : « Arrivée à la trentaine, en France, on aime bien dire que les athlètes sont terminés », nous disait-elle lors de notre rencontre il y a deux ans.

©Instagram

L’ex-milieu de terrain internationale de football avait déjà émigré aux States, la voilà donc qui enfile le sombrero pour découvrir un nouveau Championnat au sein d’un club, 13e de la Liga MX féminine, qui, dans un communiqué, s’est réjoui de l’arrivée de la Française aux 108 sélections.

Une nouvelle aventure footballistique qui préfigure une fin de carrière prochaine ? « Je pense que le foot fera toujours partie de ma vie et je ferai en sorte que, dans ma reconversion, il prenne une petite place parce que c’est ce que j’aime faire, mais c’est sûr qu’il n’aura pas une place aussi importante qu’aujourd’hui. J’aurai d’autres priorités. », nous disait-elle encore.

©Facebook

Mais, apparemment, elle n’a pas dit son dernier mot sur les terrains : « Je n’ai jamais perdu la foi ou l’envie de me battre. Tous les ans ça évolue, et on a envie de remettre notre titre en jeu, de montrer qu’on peut encore gagner et qu’on est toujours au top », nous confiait l’ancienne capitaine des Bleues qui a disputé 300 matches avec les Lyonnaises, pour 7 Ligues des Champions et 14 titres de championne de France.

Amandine Henry a sobrement commenté son départ sur X : « Une nouvelle aventure ». Buena suerte chica !

D’autres actus en brèves…

Isabeau Courdurier : « Retrouver du plaisir en VTT m’a permis de sortir de mes comportements destructeurs. »

Il était une fois… le VTT féminin

On les regarde descendre des sentiers de montagne, rouler à toute allure entre les obstacles ou réaliser des figures impressionnantes. Et parfois, quand ces vététistes retirent leur casque, surprise, ce sont des filles ! Hé oui, le VTT se conjugue aussi au féminin, la preuve…

Lire plus »
Quand je fais du sport, je m’hydrate quand ?

Quand je fais du sport, je m’hydrate quand ?

Il parait que « l’hydratation, c’est la clé », mais la clé de quoi ? On nous dit de ne pas boire pendant l’effort, on nous dit de ne pas trop boire avant l’entraînement… mais moi, le sport, ça me donne soif ! Du coup, on fait comment ? Pose cette gourde, ABLOCK! t’explique tout.

Lire plus »

Vous aimerez aussi…

Margaret Abbott JO 1900

JO 1900 : Margaret Abbott…la prem’s !

Quelques gourmandises historiques à picorer ? Pour patienter jusqu’aux prochains Jeux Olympiques de Tokyo, à partir du 23 juillet, ÀBLOCK! vous propose de revisiter l’Histoire de cette compétition prestigieuse via des anecdotes savoureuses à lire ici même deux fois par semaine. Place pour commencer à cette chère Margaret, glorieuse golfeuse sans le savoir.

Lire plus »
Nouran Gohar, la « Terminator » du squash mondial

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une reine de glace, une number one du squash (Nouran Gahor sur notre photo), du vélo en mode détente, des filles sur les courts de tennis, une question qui tue spécial été, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Bon rattrapage !

Lire plus »
Hélène Clouet : « En tant que fille, on n’est pas moins légitime qu’un homme quand on veut faire de la course au large. »

Hélène Clouet : « En tant que fille, on n’est pas moins légitime qu’un homme quand on veut faire de la course au large. »

Elle a déjà eu mille vies. Océanographe, éducatrice sportive en voile légère et croisière avant de travailler sur un chantier d’IMOCA pour finalement se lancer dans le commerce de voiles. Hélène Clouet, 34 ans, n’a de cesse, à travers ses aventures, d’assouvir sa passion pour la navigation. Engagée au départ de la Mini Transat en 2021, la Caennaise, Rochelaise d’adoption, a monté une association, « Famabor », afin d’inciter d’autres filles à se lancer !

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner