Chloé Trespeuch « J’ai grandi dans l’idée que, quand on a un objectif, il faut se battre pour aller le chercher. »

Chloé Trespeuch : « J’ai grandi dans l’idée que quand on a un objectif, il faut se battre pour aller le chercher. »
Dans « Extraterrien », le podcast signé Barthélémy Fendt, la snowboardeuse Chloé Trespeuch slalome entre des sujets aussi divers que son goût du défi et de l’adrénaline, sa sensibilité écologique, son régime végétarien ou encore sa préparation mentale. Conversation sans chichi avec une championne.

Publié le 05 mai 2022 à 6h21, mis à jour le 03 mars 2023 à 9h10

Elle est membre de l’équipe de France de snowboardcross, championne multi-titrée, deux fois médaillée aux JO, en 2014 avec le bronze, vice-championne olympique en 2022, médaille de bronze avec Merlin Surget aux Mondiaux de ski 2023 en snowboard cross mixte, à Bakuriani.

Chloé Trespeuch est une sportive de challenges : « Sans compétition, sans rêves, sans objectif, j’aurais du mal à mettre autant d’intensité dans ce que je fais (…) L’esprit de compétition, ça fait vraiment partie de moi. Ça stimule la flamme en nous, le quotidien. Se mettre des petits challenges petits ou grands peut nous aider à progresser. »

Au micro du podcast « Extraterrien », elle se raconte sans fard sur tout ce qui lui tient à cœur.

L’écologie : « Il est important d’être sensibilisé à l’écologie. Moi, ma sensibilité vient du fait que j’ai grandi entre mer et montagnes, là l’environnement est sain, beau et j’ai envie de le garder intact. Mais aussi mon entraînement quotidien en montagne où je vois la fonte des glaciers d’année en année. Ça accentue en moi l’urgence qu’il faut que j’agisse, on a le pouvoir chacun de mettre une pierre à l’édifice pour ralentir notre progression. Je suis très proche de la nature, des animaux et je trouve ça important d’être actif. »

L’escrime : « J’aime l’escrime, c’est un sport qui peut se rapprocher du snowboard, notamment dans la stratégie, l’observation de son adversaire… »

Le régime végétarien : « Il a fallu que je réfléchisse à comment manger équilibré sans viande et finalement ça marche très bien ! »

Ses plaisirs littéraires et cinématographiques : « Si je pouvais conseiller un film, je choisirais « Demain » de Cyril Dion sur l’urgence de changer pour ralentir le changement climatique, un film qui est aussi positif car il nous donne des conseils, des astuces, pour faire évoluer les choses. Côté livre, je prendrais l’autobiographie de Andre Agassi avec son histoire si particulière, qui m’a beaucoup intéressée. »

Sa philosophie de vie : « C’est bien d’avoir des rêves, mais nos objectifs, ça se mérite. Les difficultés existent dans tous les domaines mais c’est ce qui fait la richesse de l’aventure. Dans le sport, ce sont surtout les blessures et la façon dont on s’en relève, ça fait partie du jeu et cela nous permet de retenir la leçon. »

La petite phrase ? « En ce qui me concerne, le sport est partout, plus on en fait, plus on en a besoin. »

Une conversation avec Barthélémy Fendt, créateur de ce podcast intimiste, lancé pour assouvir sa curiosité des athlètes, lui qui a découvert le sport de haut niveau en tennis, jusqu’au burn out à seulement 16 ans.

Alors, place à ses échanges sans chichi avec l’extraterrienne, Chloé Trespeuch…

  • Pour suivre Chloé Trespeuch là-haut sur la montagne, rendez-vous sur son compte Instagram : @chloetrespeuch
  • Pour tout savoir sur son association de défense de l’environnement, direction la plateforme de Ecoglobe.fr

Vous aimerez aussi écouter…

Rizlen Zouak : « Une combattante peut tomber, elle saura toujours se relever. »

On la surnomme « La lionne de l’Atlas ». Après une carrière internationale dans le judo où elle devient la première femme marocaine à participer aux Jeux Olympiques en 2012, elle est, aujourdhui, à 38 ans, une des stars du MMA. Une reconversion réussie pour Rizlen Zouak qui s’enferme dans une cage pour mieux respirer. Elle se raconte dans ce 4e épisode de « Combattantes » signé Safia Caré, un podcast totalement ÀBLOCK!

Écoutez »
Marie Martinod : « Quand j'ai découvert le ski freestyle, j'avais 8 ans, j'ai été subjuguée. »

Marie Martinod : « J’ai toujours été pote avec mon corps. »

Toujours la plus petite de sa classe, mais qu’à cela ne tienne, sa priorité est le half-pipe depuis un certain hiver 1992, quand les Jeux Olympiques ont fait escale dans sa vallée de la Tarentaise. La skieuse Marie Martinod a fait de sa taille une force dans un sport où il est préférable d’avoir un centre de gravité bas. Et c’est ce qu’elle nous raconte à l’occasion de notre partenariat avec le podcast 1m60max.

Écoutez »

Vous aimerez aussi…

Best-of vidéo 2024 Paroles de championnes

Best-of ÀBLOCK! 2024, Paroles de championnes

Une seule question : Qu’est-ce qu’il te faut pour être ÀBLOCK! ? Et des réponses bien différentes selon les sportives (et quelques sportifs !). Une seule question, mais d’importance pour boucler cette année 2024 et repartir ÀBLOCK! pour 2025…

Lire plus »
Tamara Klink

Best-of 2024, nos plus belles rencontres

Le choix a été difficile. Elles nous ont toutes fait vibrer. Nous avons alors tenté, parmi nos multiples conversations avec les sportives et les expertes du sport féminin (mais aussi quelques hommes, oui, oui !) de mixer les disciplines. On vous invite donc à découvrir leurs paroles (comme celles de Tamara Klink, sur notre photo) puis de filer découvrir notre rubrique Rencontres. Là où tous les talents donnent de la voix. Belle année 2025 !

Lire plus »
Pierre Le Roux et Yannick Jacob : « On nous a dit que la natation artistique n’était pas un truc de mecs. On a voulu prendre le contre-pied. »

Pierre Le Roux et Yannick Jacob : « On nous a dit que la natation artistique n’était pas un truc de mecs. On a voulu prendre le contre-pied. »

Ils font partie de ces rares hommes à pratiquer la natation artistique. Pour Pierre, Yannick, Fabrice et Mathieu (rejoints par Julien, le petit nouveau), l’histoire a commencé comme un défi puis ces « homards étincelants » sont devenus, à l’été 2024, les premiers champions de France master de l’histoire de la discipline, catégorie qui, jusqu’alors, n’existait pas. Rencontre avec des poissons qui nagent en eaux troubles.

Lire plus »
Anaïs Quemener : « Au marathon de Séville, j'ai battu mon record et pourtant je n'avais pas la tête à la compétition. »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une e-sportive engagée, une championne qui n’a pas peur du contact, une ambassadrice avec qui on fête 1 an de confidences (Anaïs Quemener sur notre photo) et un podcast spécial ÀBLOCK!, c’est le meilleur de la semaine. Séance de rattrapage avant les festivités !

Lire plus »
Lucie Descamps : « Coacher des hommes au roller derby, j'adore ! »

Lucie Descamps : « Dès que j’ai goûté au coaching masculin au roller derby, j’ai adoré ! »

Elle est connue sous le pseudo de « Big T ». Lucie Descamps, 31 ans, est une ancienne membre des Switch Blade Roller Girls, l’équipe historique de roller derby de Lille. Devenue coach des Barbiers de Sévices, la team masculine +, elle vient récemment d’intégrer les rangs du staff de l’équipe de France masculine et minorités de genre. Sans jamais renier ses valeurs.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner