Macicilia : « Mon plaisir, c’est quand je monte sur le ring. »

Premier Crochet
Elle est la nouvelle invitée de « Premier Crochet », ce podcast qui nous entraîne dans les salles de boxe, à la rencontre d’inspirantes combattantes. Macicilia se raconte au micro sans prendre de gants. Un témoignage fort et percutant.

Par Valérie Domain

Publié le 06 novembre 2020 à 10h47, mis à jour le 20 septembre 2021 à 15h16

Pour Macicilia, boxer est un plaisir et ça doit le rester ! Elle ne veut plus de cette pression éreintante des préparations qui laisse un goût amer. Maintenant, elle accepte les jours où elle n’a pas envie d’aller boxer et quand elle monte sur le ring, elle sait pourquoi elle est là, peu importe le jeune âge de ses adversaires, elle ne sourcille pas : c’est sur le ring que ça se jouera.

Dans la vie ou sur le ring, Macicilia se sent en phase avec elle-même et est fière d’avoir cru en ses choix. Aujourd’hui, elle se sent libre de faire le sport qu’elle veut.

« J’étais prise entre la culture française et la culture musulmane, j’étais incomprise chez moi, il y avait énormément de frustration. J’ai vécu longtemps dans une cité avec énormément de non-dits, j’enviais la vie des autres. Et c’est pas bon. J’étais devenu violente, je me bagarrais pour rien. J’ai alors essayé le kick-boxing puis j’y suis allée tout le temps, j’en avais besoin pour acquérir une stabilité : à la boxe, je déversais tout sans avoir besoin de parler donc ça m’allait très bien. Mais, aujourd’hui, j’ai cette envie de communiquer et de mettre des mots sur mes émotions. »

Premier Crochet

« J’ai aussi fait du MMA, mais c’était pas pour moi, ou alors, j’y suis allée trop vite, je n’étais pas préparée à entrer dans une cage. Enfin, j’ai commencé la boxe thaï, c’était dur au début, l’entrainement est très rigoureux. Mon coach technique qui est mon conjoint était très exigeant. Je le prenais comme un manque de confiance de sa part, ça me peinait. En fait, il avait peur pour moi. C’est sa façon d’exprimer son amour à mon égard, mais je ne le comprenais pas au début. Aujourd’hui, j’ai compris et quand je sens que je suis à bout, je lui dis stop. »

Nous, on dit : « encore ». Écoutons Macicilia nous raconter sa vie sur et hors du ring.

Vous aimerez aussi écouter…

Marie Martinod : « Quand j'ai découvert le ski freestyle, j'avais 8 ans, j'ai été subjuguée. »

Marie Martinod : « J’ai toujours été pote avec mon corps. »

Toujours la plus petite de sa classe, mais qu’à cela ne tienne, sa priorité est le half-pipe depuis un certain hiver 1992, quand les Jeux Olympiques ont fait escale dans sa vallée de la Tarentaise. La skieuse Marie Martinod a fait de sa taille une force dans un sport où il est préférable d’avoir un centre de gravité bas. Et c’est ce qu’elle nous raconte à l’occasion de notre partenariat avec le podcast 1m60max.

Écoutez »
Kids

La parité aux JO fera-t-elle bouger les jeunes filles ?

Cet été, à Paris, les premiers Jeux paritaires de l’histoire vont s’ouvrir. Mais le sport français fait-il pour autant la part belle aux jeunettes ? Le podcast le plus déjanté de la parentalité, Papas Poules, met le sujet sur la table dans ce nouvel opus dont ÀBLOCK! est partie prenante.

Écoutez »

Vous aimerez aussi…

Kids : C’est vrai que le sport est héréditaire ?

C’est vrai que le sport est héréditaire ?

Un jour, ta progéniture rentre de l’école très déçue : « Maman, la gym c’est trop dur ! » Pour la consoler, tu lui dis que, toi non plus, tu n’as ni équilibre, ni souplesse. Comme si nos capacités dans tel ou tel sport pouvaient être héréditaires… Allez, ABLOCK! vérifie !

Lire plus »
Ming Gherardi Van Eijken  « En gym, quand je m'élance pour une figure, je suis mon coeur. »

Ming Gherardi Van Eijken : « En gym, quand je m’élance pour une figure, je suis mon coeur. »

Ce p’tit bout de 16 ans d’1,51 m est une boule d’énergie. Ce qu’elle veut, c’est gagner. Championne de France 2024, médaillée de bronze aux Championnats du monde junior 2023, vice-championne d’Europe en 2022 et sur la troisième marche du podium en 2024, le tout en saut de cheval… la « Kid » de la gym’ féminine française, Ming Gherardi Van Eijken, ira toujours plus haut !

Lire plus »
Vendée Globe, les 6 skippeuses qui prennent le large

Vendée Globe 2024, les 6 skippeuses qui prennent le large

Elles mettent les voiles pour le plus symbolique des tours du monde en solitaire et sans assistance. Elles s’appellent Isabelle Joschke, Pip Hare, Justine Mettraux, Clarisse Crémer, Violette Dorange, Samantha Davies, et le Vendée Globe leur appartient ! Ces 6 navigatrices ont bien l’intention de faire des vagues lors de cette édition 2024 qui s’élance ce dimanche 10 novembre. Nous les avons rencontrées avant qu’elles ne larguent les amarres.

Lire plus »
Isabelle Joschke : « Le Vendée Globe, je sais que je vais avoir peur mais c'est ok. »

Le Q&A de la navigatrice Isabelle Joschke

Attention, petit gabarit mais force de caractère et détermination à toute épreuve ! La Franco-allemande Isabelle Joschke est au départ de son deuxième Vendée Globe et compte bien faire des vagues. Elle répond à notre Q&A sportif avant de lever l’ancre.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner