Pas toujours facile de convaincre les enfants de se bouger… surtout quand vient l’adolescence. Qu’ils aient baigné tout jeunes dans l’univers sportif ou qu’ils aient développé une appétence naturelle pour une discipline, c’est un fait : certains enfants aiment plus le sport que d’autres.
Pour les p’tits fans, pas besoin de trouver de subterfuges, et tant mieux ! Mais pour les autres, ÀBLOCK! réunis dans cet article 5 bonnes raisons à donner à un jeune pour le convaincre de se mettre au sport. Parce que oui, on le sait, bouger c’est « bon pour la santé »… Mais pas que !
Déjà, revenons sur les bases. Entre 5 et 17 ans, les recommandations de l’OrganisationMondiale de la Santé (OMS) sont très claires :
- Faire soixante minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance.
- Pratiquer trois fois par semaine des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux.
- Limiter le temps de sédentarité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.
Aux petits curieux (et parfois sceptiques) qui vous bombarderaient de questions sur le pourquoi du comment il est impératif de faire du sport, voici trois bonnes raisons à lui donner.
- Le sport, c’est bon pour le corps
Suivre les recommandations de l’OMS est, peu importe ton âge, toujours une (très) très bonne idée. Surtout pour celles et ceux qui veulent rester en bonne santé ! Chez les enfants et les ados par exemple, le sport aide à bien grandir. Il améliore les capacités cardiorespiratoires et les aptitudes musculaires. On a donc des muscles plus puissants, ce qui est plutôt chouette compte tenu que notre cœur est… un muscle ! L’effet ricochet est immédiat : le sport aide nos bambins à améliorer leur santé cardiométabolique. Pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline… Tout est boosté par une activité physique régulière.
Cette pratique permet aussi d’améliorer la santé osseuse. Et aux parents qui préfèrent voir en leur progéniture une grosse tête plutôt qu’un ou une athlète… notez que le sport optimalise les résultats cognitifs des enfants. Un jeune sportif sera mieux équipé pour acquérir des connaissances. Hé oui, pour être un bon élève, il ne suffit pas d’avoir la tête dans les bouquins ! Faire du sport quand on est enfant ou ado, c’est un peu comme un cadeau qu’on se ferait à soi-même… et pour toute la vie !
- Le sport, c’est bon pour le moral
Aujourd’hui, on sait que la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. En 2023, une étude australienne a même permis de le démontrer. Des chercheurs de l’Université de Queensland ont analysé des données relevées sur plus de 4 200 enfants de 6/7 ans. Les scientifiques les ont suivis pendant huit ans, jusqu’à l’adolescence ! Pour le principal auteur de cette étude, le Dr Asad Khan, pas de doute : « La pratique régulière d’un sport dès l’enfance est associée à un meilleur bien-être mental chez les adolescents ».
Dans l’Hexagone aussi, on s’intéresse au bon fonctionnement du cerveau de nos gosses. Santé publique France a publié l’année dernière les tous premiers résultats d’Enabee. Cette étude nationale inédite s’est penchée sur le bien-être et la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans scolarisés en France métropolitaine. Le résultat ? Il est un peu flippant : 13 % des 6-11 ans (donc entre le CP et le CM2) présentent au moins un trouble probable de santé mentale. On vous pose ça là.
- Le sport, c’est bon pour l’insertion sociale
Si l’étude australienne a montré l’importance de mettre nos enfants en mouvement dès le plus jeune âge, elle a aussi relevé certaines inégalités. Est-ce que ça nous surprend ici ? Malheureusement, non… mais ça nous met en rogne ! Entre 6/7 ans, environ 59 % des petits garçons australiens participent à des sports d’équipe, contre seulement 26 % des filles. C’est encore plus rageant lorsqu’on sait que le sport, surtout collectif, aide les jeunes sur le plan social. En pratiquant un sport d’équipe, les enfants apprennent l’empathie, le respect (des règles comme des autres) et la cohésion. Autant dire que, fille comme garçon, on aurait tort de les en priver !
Inciter nos enfants à pratiquer une activité physique, c’est les aider à bien grandir. Aussi, on met sa pierre à l’édifice du changement : en inscrivant les filles au sport (et pas seulement à la danse ou à la gym), on aide à rendre ce dernier plus inclusif et égalitaire.
Alors, quoi ? On enfile nos baskets en famille pour bouger et faire bouger les lignes !