Le Q&A de la badiste Léa Palermo

Le Q&A de la badiste Léa Palermo
Elle vient de décrocher la médaille de bronze en double aux championnats d'Europe de badminton à Horsen, au Danemark, avec son partenaire de raquette Julien Maio. Léa Palermo, joueuse du Badminton Associatif Choletais, signe ainsi sa revanche après des moments de doutes et des blessures à répétition. Elle a répondu à notre Q&A express en vidéo.

Publié le 22 avril 2025 à 9h53, mis à jour le 22 avril 2025 à 9h58

Léa Palermo, ou la warrior du badminton. Championne au talent indéniable et au mental indestructible, elle vient de s’emparer de la médaille de bronze en double mixte aux championnats d’Europe de badminton à Horsen, au Danemark, avec son partenaire Julien Maio. Une belle revanche pour celle qui a vu, par deux fois, sa carrière mise de coté pour de graves blessures.  

Née le 7 juillet 1993, Léa Palermo se met au badminton toute gamine et ça devient vite un passe-temps passion. Partageuse, elle se spécialise dans le double dames et le double mixte. Un choix payant, les bons résultats et médailles s’enchaînent.

En 2009, lors des championnats d’Europe des moins de 17 ans, elle obtient la troisième place en double mixte. Léa Palermo s’essaye aussi au simple et c’est pas trop mal avec une qualification aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2010 à Singapour.

Mais la joueuse retourne vite auprès de ses coéquipiers et coéquipières pour retrouver une ambiance qui lui convient mieux, celle de la générosité sportive en tandem. 

En senior, sa montée en puissance est progressive mais tout vient à point à qui sait travailler avec acharnement. En 2018, elle remporte les Jeux Méditerranéens en double dames. Si Léa Palermo manque les JO de Tokyo en tant qu’athlète, elle apportera son expertise comme consultante sur France TV lors de la compétition. Et elle rêve déjà de Paris 2024. 

Mais lors des championnats du Monde en octobre 2021, elle se blesse, doit être opérée et subir des mois de rééducation. Épreuve redoutable pour une sportive, mais qu’elle dépasse grâce à un mental bien formaté. Et se remet à jouer…jusqu’à cette nouvelle blessure au genou droit lors de sa demi-finale en Estonie, en 2023.

Un coup dur (encore) mais il en faut plus pour la laisser à terre, elle garde les JO de Paris en ligne de mire, mais ne pourra, là encore, pas s’exprimer sur le terrain. Il faut encore attendre avant de performer au plus haut niveau. Qu’à cela ne tienne, si elle ne peut entrer par la grande porte, la voilà qui entre par la fenêtre en reprenant son rôle de consultante, pour Eurosport cette fois, lors du tournoi de badminton olympique.

Son objectif désormais ? Une médaille européenne en 2025. Et c’est quatre mois après l’opération de son 2e genou qu’elle y parvient, avec cette médaille de bronze qui a une saveur particulière, celle de la résilience heureuse. Léa Palermo… badiste badass !

©facebook

Ouverture ©Facebook

Vous aimerez aussi regarder…

Vous aimerez aussi…

Montres sportives au féminin : une révolution au poignet

Montres sportives au féminin : une révolution au poignet

Les montres sportives connectées sont devenues les alliées silencieuses d’une révolution féminine en mouvement. À chaque foulée, chaque battement, chaque cycle, elles traduisent les besoins, les ambitions et les réalités des femmes qui bougent, luttent et avancent.
Mais comment s’est faite cette (r)évolution qui écoute enfin les femmes ?

Lire plus »
Meriam Amara et Céline Bousrez, duo de choc à Kona

Meriam Amara : l’ironman les yeux dans les yeux

À 44 ans, elle a repoussé les limites du possible en bouclant l’Ironman World Championship à Hawaï, l’une des courses d’endurance les plus exigeantes au monde. Malvoyante depuis la naissance, Meriam Amara, vice-championne de France de paratriathlon, a franchi la ligne d’arrivée reliée à sa guide Céline Bousrez par un simple cordon… et par des années de confiance et de complicité.

Lire plus »
Claire Bannwarth : l’inépuisable aventurière du trail

Claire Bannwarth : l’inépuisable aventurière du trail

Elle court comme d’autres respirent. Claire Bannwarth, 36 ans, surnommée le « Lapin DuDuracell », est l’ultra-traileuse française qui défie les lois de l’endurance. Entre records, solitude choisie et défis hors norme, cette ingénieure alsacienne incarne une philosophie : courir pour le plaisir, sans jamais s’arrêter.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner